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Le Kenya interdit les sacs en plastique

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  • Le Kenya interdit les sacs en plastique






    Depuis le lundi 28 août, il est interdit d’utiliser, de fabriquer ou d’importer des sacs en plastique au Kenya. En cas de non-respect de la nouvelle loi, les contrevenants s’exposent à une amende pouvant atteindre 38 000 dollars ou jusqu’à 4 ans d’emprisonnement.

    L’interdiction vise principalement les sacs distribués par les commerçants – les sacs en plastique à usage industriel sont exemptés.



    De nombreux autres pays d’Afrique ont déjà adopté ou annoncé des mesures similaires. Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, les supermarchés kenyans distribuent chaque année quelques 100 millions de sacs.

    Depuis longtemps pointés du doigt à cause de leur nocivité pour l’environnement, les sacs plastiques bouchent les canalisations, envahissent les rues de la capitale Nairobi, s’accumulent dans les décharges, étouffent oiseaux et poissons, polluent les terres agricoles et défigurent les sites touristiques, sans compter qu’ils offrent des lieux de reproduction pour les moustiques qui peuvent transmettre le paludisme et la dengue.


    Les sacs plastiques contribuent aux 8 millions de tonnes de plastiques qui se déversent dans les océans chaque année. Au rythme actuel, il y aura d’ici 2050 plus de plastique dans les océans que de poissons, selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.

    source: l express
    Dernière modification par illumination, 05 septembre 2017, 00h20.

  • #2
    les supermarchés kenyans distribuent chaque année quelques 100 millions de sacs.
    Les Algériens utilisent 7,5 milliards de sacs par an, merci à l'ANSEJ


    Selon la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement
    Les Algériens utilisent 7,5 milliards de sacs par an

    « Nous ne pouvons pas interdire la production de sacs en plastique. » C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement en réponse à une question d’un député sur la remise en cause par le gouvernement de l’interdiction de l’utilisation de ce genre de sacs qui ne sont pas biodégradables mais qui au contraire provoquent des dégâts incommensurables à l’environnement mais aussi à la santé de la faune et de la flore, en plus des citoyens.

    Selon Dalila Boudjemaâ, la fermeture des 600 unités de production de sacs en plastique créées dans le cadre de l’ANSEJ signifierait la suppression de 20.000 emplois, dont 9.000 directs. « Il faut donner un certain délai à ces unités pour qu’elles amortissent les investissements qu’elles ont consentis et pour que l’Etat n’ait pas à mettre la main à la poche pour rembourser le reste à recouvrir ».

    Mais ce que ne dit pas la ministre, c’est que ces unités existent depuis au moins une dizaine d’années, elles ont donc non seulement eu largement le temps de rembourser (les banques étant intransigeantes sur les délais convenus conformément à la loi) mais de dégager des bénéfices pour les réinvestir dans le recyclage. Ce qui est loin d’avoir été réalisé, sinon Mme Boudjamaâ l’aurait annoncé.

    L’hôte de l’APN a informé le député que pour en quelque sorte faire disparaître petit à petit cette activité, l’Ansej l’a carrément supprimé de sa nomenclature et va la remplacer par l’activité de récupération et la valorisation des déchets. La ministre ira jusqu’à préciser que l’Algérie ne dispose pas d’un texte juridique interdisant la production de sac en plastique. Pourtant, le Parlement algérien a bien adopté une loi en décembre 2001. Laquelle interdit et la réutilisation des emballages fabriqués à base des produits chimiques, et des produits recyclables pour la fabrication des emballages destinés aux produits alimentaires.

    Il était question, et Dalila Boudjemaâ, même s’il elle n’était pas à la tête du département, elle n’en faisait pas moins partie, le sait, de produire de l’emballage en papier pour les produits alimentaires au lieu et place des sacs noirs contenant une substance toxique. Il y a eu également un accord entre le ministère du Commerce et l’association de protection des consommateurs pour la distribution de panier en alfa à chaque foyer sur tout le territoire national. Or, rien de cela ne s’est fait. Les producteurs de sacs, s’ils ont diminué la production de ceux de couleur noire, ils ont par contre augmenté ceux dans les autres couleurs mais à l'aide de composants utilisés dans la fabrication des sachets noirs et à bas prix.

    Pour toute solution, à ce problème au demeurant de santé publique, la ministre rappellera la mesure prise dans la loi de Finances pour 2014 en son article 32 qui instaure une taxe de 10,5 DA par kg de sachet et l’augmentation de son prix alors qu’il était jusque-là gratuit, ainsi que l’augmentation du poids qui passera de 4 à 12 grammes. Pour Mme Boudjemaaâ, c’est la gratuité du sac et la légèreté de poids qui ont contribué à l’utilisation massive des sacs en plastique.

    Faouzia Ababsa, L'Econews, 3/7/2014

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    • #3
      Les sacs plastique sont une calamité !
      Au Maghreb, ils pullulent. On achète une baguette, vlan on vous la met dans un sac qui se déchire de suite parce que de mauvaise qualité. Quoi que l'on achète, le sac est immédiatement proposé.

      Ces sachets doivent être supprimés purement et simplement des commerces. Il faut revenir aux couffins d'antan que tout le monde possède chez soi.

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      • #4
        Excellente initiative du kenya qui a suivit le Maroc.

        POur l Algerie c est plus qu une urgence. repousser le probleme ne fait que l a croitre. MOdifier ces usines de production en usine de transformation pourrait conserver et meme creer des emplois.
        Qu estce que c est que cette strategie ??? Ne pas mettre la main à la poche ??? ils marchent sur la tete dans ce gouvernement ....
        Always on the sunny side.....

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        • #5
          En effet, les sacs en plastique sont un grave problème pour l'environnement mais aussi pour la faune. Et pour cause, un sac en plastique jeté dans la nature peut prendre jusqu'à 1000 ans pour se décomposer.

          Leur interdiction est une mesure qui va dans le bon sens vu que certaines personnes sont totalement irresponsables/immorales et jetent les sacs en plastique n'importe où.

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