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Exercices Navals Algéro-français Au Large De Jijel

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    EXERCICES NAVALS ALGÉRO-FRANÇAIS AU LARGE DE JIJEL
    Opération «navire suspect zéro»
    13 février 2007 - Page : 2


    Le scénario de l’exercice, élaboré par les deux parties, consistera en une demande d’assistance du centre des opérations navales de Toulon au Cnoss algérien, pour l’interception d’un navire suspect.


    Alors que les relations politiques entre Alger et Paris continuent d’avoir une évolution en dents de scie, la coopération militaire, en revanche, connaît un flirt non contrarié, et en tout cas, la meilleure période de la coopération depuis fort longtemps. Deux unités respectives de la marine algérienne et française effectuent du 12 au 14 février un exercice conjoint de contrôle et de sécurité de la façade maritime est de l’Algérie, a annoncé dimanche un communiqué du commandement des forces navales algériennes.
    La marine algérienne participera, à cet exercice, avec la corvette lance-missiles Chihab et la marine française avec le navire logistique Meuse. Un responsable de la marine algérienne précise que «l’objectif de cet exercice est la dynamisation de la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays». «Cet exercice s’inscrit dans le cadre des exercices annuels programmés au titre de l’initiative 5+5 (Europe-Méditerranée) et en prolongement de l’exercice Raïs Hamidou 6, effectué du 13 au 30 novembre», ajoute le communiqué. Les Centres de contrôle de la façade maritime de l’est, le Centre régional des opérations de recherche et de sauvetage (Cross) de Jijel et le Centre national des opérations de recherche et de sauvetage (Cnoss) suivront l’opération du côté algérien. Du côté français, l’exercice sera suivi par le Centre des opérations navales de Toulon (sud-est).
    Selon le communiqué, le scénario de l’exercice, élaboré par les deux parties, consistera en une demande d’assistance du Centre des opérations navales de Toulon au Cnoss algérien, pour l’interception d’un navire suspect. Le Cnoss conduit l’opération de recherche, de localisation, d’interception et d’inspection du navire ainsi que son identification et la détermination de sa destination.
    La consolidation de la coopération opérationnelle entre les forces navales algériennes et la marine nationale française, dans les domaines de la surveillance et de la sécurité maritimes, semble être l’objectif direct de ces manoeuvres. Les dernières manoeuvres entre les deux pays, et qui se sont déroulées en fin novembre 2006, visaient le développement de l’interopérabilité et le partage d’expériences et de connaissances en favorisant l’aptitude des deux parties à opérer conjointement et à répondre, le cas échéant, à des problèmes, notamment, de pollution du milieu marin, de terrorisme, de contrebande ou d’immigration clandestine. La troisième phase de l’exercice Raïs Hamidou VI s’était déroulée sous un commandement tactique algérien à travers un jeu libre à partir d’un scénario préétabli qui consistait en le commandement d’une opération aéronavale visant la recherche et l’interception d’un navire suspect transportant des produits prohibés. L’appui aérien de cette partie de l’exercice était algérien. Cet entraînement s’inscrit dans la dynamique générale de partenariat et d’amitié entre l’Algérie et la France. Il vise le développement de la coopération entre les deux marines dans les domaines de la surveillance et de la sécurité maritimes, et devrait ainsi permettre aux deux forces navales de renforcer leur connaissance mutuelle, et assurer l’aptitude de celles-ci à opérer ensemble pour répondre, le cas échéant, à une situation de crise maritime (trafic illicite, pollution, sinistre en mer). Lors de sa visite officielle en Algérie, en juillet 2004, Mme Michèle Alliot-Marie, ministre française de la Défense, avait lancé tout de go à Nouredine Yazid Zerhouni, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales: «Je suis venue parler de partenariat en matière de défense.»
    En juin 2006, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia, s’était rendu à Paris où il s’est entretenu avec la ministre française de la Défense, Mme Michèle Alliot-Marie, sur invitation de cette dernière, afin de prendre part à l’exposition internationale des matériels de défense terrestre Eurosatory-2006, qui se déroulait en région parisienne.
    Les discussions avaient alors porté sur l’état actuel de la coopération militaire entre Alger et Paris et les perspectives de leur développement. On peut, à juste titre, ajouter que Paris, dans un Maghreb de plus en plus «phagocyté» par des forces aussi puissantes que celles des Etats-Unis, la Russie ou la Chine, tente de reprendre pour le moins sa place de partenaire proche, historique et privilégié.




    Fayçal OUKACI
    la geurre c'est la paix,la démocratie c'est la dictature,l'ignorance c'est la liberté.
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