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Le recours à la planche à billet fait courir un risque de scénario vénézuélien en Algérie

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  • Le recours à la planche à billet fait courir un risque de scénario vénézuélien en Algérie

    Kamal Kheffache (Expert) : "Le recours à la planche à billet fait courir un risque de scénario vénézuélien en Algérie"

    Recourir au financement non-conventionnel pour éviter l’endettement extérieur, c’est l’idée «nouvelle » vendue aux Algériens. L’économiste Kamal Kheffache souligne qu’il s’agit d’un recours à la planche à billet qui fait peser un risque d’une spirale inflationniste incontrôlable semblable à celle du Venezuela.


    Le régime des licences d'importation est entré en vigueur en décembre 2015. L’objectif de sa mise en place est de limiter les importations. Ouyahia semble l’avoir supprimé avant de se ressaisir pour annoncer que c’est l’octroi des licences qui n’est plus désormais soumis à l’accord du Premier Ministre et que c’est le ministère du Commerce qui les délivre. Pourquoi le Gouvernement applique une mesure administrative pour gérer une situation économique ?



    Avant de répondre à votre question, je rappelle ce que c’est la notion de licences d’importation. Selon les règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les licences d'importation peuvent être définies comme étant des procédures administratives qui exigent, comme condition préalable à l'importation de marchandises, la présentation à l'organe administratif compétent une demande ou d'autres documents (distincts des documents requis aux fins douanières). On distingue deux types de licences d’importation : Les licences d’importation automatiques et les licences d’importation non automatiques.

    On entend par licences d'importation automatiques, les licences accordées suite à la présentation d'une demande et qui ne sont pas administrées de façon à exercer des effets de restriction sur les importations et sont ouvertes à toute personne physique ou morale qui remplit les conditions légales et réglementaires exigées.

    Par contre, les licences d'importation non automatiques exercent, sur le commerce d'importation, des effets de restriction ou de distorsion s'ajoutant à ceux causés par l'introduction de la restriction.

    En raison de la chute drastique des prix du pétrole, entamée depuis le mois de Juin 2014, notre gouvernement a décidé d’instaurer des licences d'importation pour un certain nombre de biens et services afin de limiter les transferts de devises.

    Pour ce faire, il a procédé à la modification de l’ordonnance 03-04 du 19 juillet 2003, relative aux règles générales applicables aux opérations d’importation et d’exportation de marchandises, par le décret exécutif n° 15-306 du 6 décembre 2015 fixant les conditions et les modalités d’application des régimes de licence d’importation ou d’exportation de produits et marchandises.

    Ainsi, le régime des licences d'importation est entré en vigueur en décembre 2015. En juin dernier, le gouvernement a amendé le décret exécutif n° 15-306 du 6 décembre 2015 par le décret 17-202 du 22 juin 2017 en apportant un changement concernant le mode de délivrance de ces licences, en ajoutant la condition suivante : toute décision du ministère du Commerce relative à l'octroi d'une licence doit être validée par le Premier ministre.

    Et récemment encore, le nouveau gouvernement vient de modifier et compléter le décret 17-202 du 22 juin 2017 par le décret exécutif 17-245 du 22 août 2017 en apportant un changement concernant certains aspects réglementaires. En effet, cette mesure concerne trois points principaux, à savoir : la commission qui a été présidée par le secrétaire général du ministère du Commerce sera présidée par un cadre tiers du même ministère ; la validation des licences d’importation se fera auprès du cabinet du Premier ministre et, enfin, les importateurs possédant auparavant une licence d’importation, peuvent se passer dudit décret dans le cas où ils diversifient leurs importations.

    L’objectif de la mise en place du régime de licences d’importation vise la réduction de la facture des importations et la redynamisation de la production nationale et leur obtention est tributaire du seul ministère du Commerce, comme c'était le cas entre janvier 2016 et juin 2017.

    Il est vrai que notre pays, comme tous les pays du monde, a déjà depuis des années entamé des réformes pour la libéralisation de son commerce extérieur et son intégration à l’économie mondiale. Néanmoins, il peut recourir à ce type de mesures pour gérer la situation économique actuelle dans le but de réduire la facture des importations et redynamiser la production nationale, mais celles-ci doivent être limitées dans le temps et abrogées dés que les raisons qui ont motivé leur mise en œuvre auront disparus.
    Qu’est-ce que le Gouvernement doit faire pour restaurer les équilibres budgétaires du pays qui s’affaissent de plus en plus depuis le début de la dégringolade des prix du pétrole ?



    Comme pour tous les pays producteurs de pétrole, la chute drastique du prix du baril entamée depuis le mois de Juin 2014 a posé de gros problèmes budgétaires pour notre pays. L’équilibre budgétaire dépend essentiellement des fluctuations des prix mondiaux de cette matière première.

    L’embellie financière qui avait commencé dès l’année 2000 a contribué à la restauration des équilibres économiques et sociaux du pays. Ce qui a permis à l’État d’arriver à stabiliser les équilibres budgétaires et de reprendre beaucoup d’initiatives en termes aussi bien de redistribution de la richesse que de modernisation des grandes infrastructures publiques du pays.

    Mais, depuis Juin 2014, force est de constater que cette capacité d’initiative s’est transformée chemin faisant en un emballement des dépenses budgétaires difficiles à contenir. Pour restaurer les équilibres budgétaires, il faut accélérer le lancement des réformes nécessaires pour la mise en œuvre de son nouveau modèle économique afin de réduire sa dépendance du secteur énergétique et de la dépense publique et encourager le secteur privé en améliorant le climat des affaires, simplifiant les procédures administratives, facilitant l’acte d’investir, de créer et de gérer une entreprise et accéder aux financements, notamment pour les PME.

    Il faut aussi mettre en place des dispositifs nécessaires pour améliorer la gouvernance des entreprises et les conditions de concurrence, de s’ouvrir plus sur l’investissement étranger et de développer un système d’éducation et de formation professionnelle de base et continu qui répond aux besoins des entreprises.

    Certes des efforts importants ont été déployés par les pouvoirs publics pour faire face à la situation, mais il convient de les redoubler. Les défis peuvent être relevés grâce aux atouts que possède notre pays mais pour diversifier l’économie, une réelle volonté politique est nécessaire.



    Pour financer l’économie, le Président exclut tout recours à l’endettement extérieur et recommande, dans son dernier message, aux moyens de financement non conventionnels. La planche à billet est préférable à l’endettement extérieur ?

    En constatant que la crise des prix du brut du pétrole risque de s'installer dans la durée, le gouvernement algérien, lors du conseil des ministres tenu le 14 juin 2017, a adopté un plan d’actions. A cet effet, pour les besoins de financement futurs de l’économie, il a été retenu d’exclure tout recours à l’endettement extérieur et d’utiliser les moyens de financement non conventionnels.

    Pour rappel, le mode de financement non conventionnel est une théorie néo-keynésienne qui anticipe sur l'accroissement de la demande à terme (investissement et consommation) mais il accélère le processus inflationniste en cas de rigidités structurelles et de non dynamisation du tissu productif.

    Le financement non-conventionnel est généralement utilisé dans une économie de marché structurée ayant un potentiel de création de valeur ajoutée envisageable dans le cas d'entreprises en croissance ou d'entreprises en restructuration, ou lorsque le financement traditionnel ne permet pas à l'entreprise de se développer, ou encore lorsque le financement n'est simplement pas disponible.

    En Algérie, la notion de financement non-conventionnel est tout à fait nouvelle. Elle n’a jamais été utilisée auparavant mais c’est un mode de financement qui existe ailleurs. Elle est notamment utilisée par la Banque centrale européenne (BCE). Elle consiste en la mise en place de taux négatifs et les rachats d’actifs détenus par les banques commerciales auprès des Etats. Autrement dit, la BCE injecte des liquidités en actionnant la planche à billets pour relancer la machine économique.

    Pour le cas de notre pays, le recours au financement non-conventionnel nécessite au préalable une réflexion approfondie. Le recours à la planche à billets au lieu de l’endettement extérieur est un mode de financement qui pourrait entrainer un processus inflationniste difficile à contrôler comme c’est le cas du Venezuela. Un pays qui est au bord de la faillite, et ce, malgré qu’il possède la plus grande réserve mondiale de pétrole.

    Il y a donc urgence de poser les véritables problèmes, à savoir l’approfondissement de la réforme globale pour un véritable développement hors hydrocarbures et le passage d’une économie de rente pétrolière à une économie diversifiée.

    Enfin, pour faire face à l'enjeu d'assurer ses équilibres financiers et de diversifier ses sources de revenu, largement dominées par les recettes d'exportation des hydrocarbures dans un contexte marqué par la baisse des prix du pétrole, les pouvoirs publics doivent accélérer ses réformes internes et modifier le régime de croissance pour atteindre une croissance durable hors hydrocarbures créatrice d’emplois à valeur ajoutée.

    Les subventions coûtent à l’Etat plus de 27 milliards de dollars annuellement. Le ministre des finances assure que la loi des Finance 2018 ne remettra pas en cause les acquis sociaux et ne touchera pas à la politique nationale de solidarité, ce qui veut dire que le système des subventions ne sera pas touché. L’Algérie peut-elle continuer à se permettre le luxe d’être « généreuse » envers une population « non productive » alors qu’elle fait face à une crise financière aigue ?



    Comme nous le savons tous, en Algérie, les subventions sociales représentent le tiers du budget de l’Etat. En effet, ellescoûtent à l’Etat plus de 27 milliards de dollars annuellement. Depuis des années, ces subventions profitent énormément aux riches. A titre d’exemple, celui qui perçoit une rémunération mensuelle de 500 000 DA en bénéficie au même titre que celui qui touche 18 000 DA.

    Les pouvoirs publics doivent s’inspirer de l’exemple d’autres pays à l’image de l’Iran qui est arrivé à éliminer plus de 5 millions de personnes riches qui bénéficiaient des mêmes aides que les plus pauvres dans la société, et ce, en révisant le fonctionnement de son système de subventions sociales. Il a opté pour des transferts monétaires directs aux ménages iraniens, ce qui lui a permis d’économiser ainsi des milliards de dollars.

    Il est évident que la réduction de ces subventions, dans notre pays, est devenue une nécessité. La loi de finances de 2018 devra donc opter pour de nouveaux arbitrages budgétaires afin de permettre au pays de disposer des ressources nécessaires à son développement et de mieux maitriser les importations.

    A mon avis, l’une des priorités du projet de loi de finance pour l’année 2018 est de mettre en place des subventions ciblées, profitant aux plus démunis tout en limitant le gaspillage des produits subventionnés. C’est un système de subvention qui consiste donc à cibler les ménages et les activités imposé par la conjoncture actuelle qui est caractérisée par la baisse des ressources budgétaires et qui demande une plus grande rigueur pour leur allocation. Il est évident, en cette période de crise financière aigue, que notre pays ne peut plus se permettre ce niveau de dépenses faramineux.
    maghrebemergent

  • #2
    Les scénarios catastrophe se succèdent depuis des temps , mais c'est le pays en Afrique du nord qui fait la meilleure croissance et ou le peuple est le plus heureux peut être du proverbe ...un homme averti en vaut deux

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    • #3
      mais c'est le pays en Afrique du nord qui fait la meilleure croissance
      Et pour cause !

      L'article parle du recours à la planche à billets. Le recours à la planche à billets entraîne automatiquement une augmentation de l'inflation. En Algérie, cette inflation ne cesse d'augmenter et tourne aujourd'hui autour de 7%. Or il y a une relation entre l'inflation et la croissance économique: une inflation maîtrisée peut relancer la croissance économique.

      Mais il y a un seuil d'inflation qu'il ne faut pas dépasser, sinon c'est l'effet inverse qui se produit (récession). Pour les pays en voie de développement ce seuil se situerait entre 7 et 11%.

      En conclusion: la croissance économique algérienne est une croissance artificielle parce qu'elle est induite par l'inflation.

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      • #4
        Depuis quand un "spécialiste" du commerce et de techniques de vente est considéré comme un économiste ou un expert en économie? Mais la faute est celle des journalistes qui donnent la parole à n'importe qui et attribuant des titres pompeux même aux titulaires de BTS.

        Ce qui m'interpelle dans cet article est d'abord son préambule qui n'a rien avoir avec le sujet traité. Parler des licences d'importation pour introduire la politique monétaire d'un pays est un discours révélateur de l'objectif de cet "expert".

        La planche à billet ou quantitative easing n'est pas un technique de politique monétaire non conventionnelle mais un type de politique monétaire exceptionnel. Les opérations d'Open market qui consiste en le rachat par la banque centrale d'actifs éligibles détenus par les banques commerciales pour injecter de la monnaie dans le circuit sont des opérations courantes. Ce type d'intervention a été pratique en Algérie en début des années 90 après que la loi sur la monnaie et le crédit n° 90/10 soit promulguée et l'objectif de lutter contrer l'inflation a été assigné à la Banque d'Algérie.

        Pour rappel, la gestion de l'inflation par une banque centrale passe par la gestion de la masse monétaire en circulation dans l'économie. Cette gestion est faite via deux moyens soit en jouant sur le deux directeur (taux de référence utilisé pour les refinancements/placements auprès de la banque centrale) soit en achetant/vendant des titres éligibles par la banque centrale aux banques commerciale.

        Souvent quand le taux directeur est très bas (voire négatif), la banque centrale n'a d'autres moyens que de racheter des titres pour injecter de l'argent dans l'économie en cas de tensions sur la liquidité. Quand la BC achète des titres, elle a recours à la création de la monnaie ex nihilo.

        La planche à billet est un cas exceptionnel et non pas un financement non conventionnel.

        Concernant l'endettement extérieur, celui-ci donne aussi à la création monétaire sauf dans ce cas la banque centrale ne sera plus maître de cette création monétaire. Tout agent économique susceptible d'emprunter de l'extérieur devient ainsi une banque centrale bis.


        Ce que ne nous dit pas cet "expert" est pourquoi privilégier cette voie et surtout pour qui il roule?

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        • #5
          En conclusion: la croissance économique algérienne est une croissance artificielle parce qu'elle est induite par l'inflation.
          Ya salam !!!!

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          • #6
            Ya salam !!!!
            Quand on n'a rien à dire, on ne dit rien.



            Suite de mon post:

            Mais visiblement l'inflation est très mal maîtrisée en Algérie.

            Conséquence de cette mauvaise maîtrise et contrairement à ce que prétend Galaxy (post 2), la croissance en Algérie n'est pas la meilleure en Afrique du Nord puisque le FMI table sur une croissance de 1,4% du PIB algérien durant 2017 et par la suite l’économie algérienne connaîtra une stagnation, avec un taux de croissance de seulement 0,6%.

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            • #7
              L'inflation ?
              cela dépend des produits.
              Je suppose, le dinar perdant de la valeur, que tout ce qui est importé sans être subventionné augmente de prix.

              mais cette perte de valeur du dinar est-elle dévaluation ou dépréciation due aux équilibres du marché, difficile a savoir vu l'opacité du système.
              Dernière modification par Bachi, 05 septembre 2017, 17h26.

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              • #8
                Il est évident que la réduction de ces subventions, dans notre pays, est devenue une nécessité.
                Plus qu’une nécessité. Il faudrait d’abord créer un fichier national de la population avec leur niveau de revenu et leur état social. L’Etat doit de désengager de l’économique.. et se revenir en force à l’action sociale. Aux subventions sociales ciblées.

                Envoyé par Bachi
                mais cete perte de valeur du dinar est-elle dévaluation ou dépréciation due aux équilibres du marché, difficile a savoir vu l'opacité du système.
                Dans une politique de change fixe comme ici, la dévaluation est une décision de l'Etat. La dépréciation d’une monnaie par rapport à une autre devise.. résulte de la loi du marché.. lorsque la demande sur cette monnaie est faible..
                Dans notre cas, le change de la devise n’est pas flottant.. la devise est une richesse subventionnée.. elle est « vendue » par l’Etat à 60% environ moins cher que sa valeur de marché.
                La règle c’est : « tout ce qui est subventionné est dilapidé » n’a pas d’exception avec la devise.

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                • #9
                  MR (j'ai enfin compris que MR sont les initiales de Mohamed Rédha et non pas le le raccourci du titre Mister).

                  Si je peux me permettre, l'Algérie a abandonné depuis longtemps le régime de change fixe en faveur du régime de change semi-fixe qui est un régime entre les deux régimes: fixe et flottant.

                  Donc, la banque centrale joue sur la quantité de devises mise et surtout le degré d'accès à cette devise pour garder le cours de la monnaie nationale évoluer dans un intervalle défini pour limiter l'inflation locale et importée.

                  Donc, on ne peut parler de dévaluation du dinar algérien depuis celle de fin des années 80 (en 1988 je crois) mais de dépréciation du dinar étant donné que la Banque d'Algérie est un acteur tout comme tous les autres.
                  Cette intervention sur le marché de change lui confère un levier supplémentaire de sa politique monétaire. Dommage que les politiques viennent souvent perturber l'action de la BA si ce n'est être en contradiction avec les objectifs de celle-ci.

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                  • #10
                    MR (j'ai enfin compris que MR sont les initiales de Mohamed Rédha et non pas le le raccourci du titre Mister).
                    Mohamed Rédha c’est long.. MR suffit donc. Boubibtis c’est compliquer aussi, on ne sait même pas si c’est un ou une Boubistis..

                    Si je peux me permettre, l'Algérie a abandonné depuis longtemps le régime de change fixe en faveur du régime de change semi-fixe qui est un régime entre les deux régimes: fixe et flottant.
                    D’après cheikh google.. le terme régime semi-fixe n’existe pas.. on parle plutôt de régime indexé ou lié.. même dans ce cas ca, la devise reste subventionnée.. le dinar est maintenu anormalement fort.. ce qui est très mauvais.

                    Donc, la banque centrale joue sur la quantité de devises mise et surtout le degré d'accès à cette devise pour garder le cours de la monnaie nationale évoluer dans un intervalle défini pour limiter l'inflation locale et importée.
                    Oui.. mais ils n’ont plus les moyens de se maintenir

                    Cette intervention sur le marché de change lui confère un levier supplémentaire de sa politique monétaire. Dommage que les politiques viennent souvent perturber l'action de la BA si ce n'est être en contradiction avec les objectifs de celle-ci.
                    La BA n’a pas d’autres objectifs de la réalisation de la politique monétaire du pays.. la décision de lui n’appartient pas..

                    Commentaire


                    • #11
                      MR,

                      Ce n'est pas important de connaître le sexe de Boubibtis. C'est un pseudo comme un autre.

                      Cheikh google, tous comme les autres cheikhs d'ailleurs mais plus particulièrement google, n'a pas la science infuse. Le résultat de recherche google dépend essentiellement des mots clés choisis.

                      Le terme de régime de change semi-fixe est utilisé par des économistes du FMI. Ce n'est pas le seul terme pour qualifier un régime "******" qui est à cheval entre les deux régimes les plus connus. Certains économistes l'appelle aussi "régime de change flottant dirigé", "régime de change à arrimage souple" ou comme tu l'as trouvé "régime de change flottant indexé". Il faut juste savoir que chaque utilisation de ces trois termes conditionne les deux autres régimes purs.

                      Exemple:
                      Quand on parle de régime de change à arrimage souple, les deux autres seraient le régime de change variable/flottant et le régime de change à arrimage ferme.
                      Quand on parle de régime de change flottant dirigé, les deux autres sont le régime de change flottant libre et régime de change fixe.

                      Par ailleurs, il faut savoir que cette terminologie est théorique. Le FMI rajoute à ces 3 types de régimes le mot de "jure" ou "de facto" pour distinguer celui déclaré par les autorités et celui pratiqué réellement.


                      Concernant le reste de ton intervention, elle ne mérite pas qu'on s'y attarde car ta réponse ne vaut absolument rien dire. Démonstration.

                      1. La BA a un accès illimité à la planche à billet pour injecter de la monnaie dans l'économie. La seule contrainte est l'inflation mais certaines situations exceptionnelles imposent des mesures exceptionnelles.

                      2. La loi 90/10 d'Avril 1990 (amendée quelques années plus tard) consacre un principe "nouveau" en Algérie. Il s'agit de l'indépendance de la Banque d'Algérie. Le gouverneur doit rapporter au président sans passer par le Ministre des Finances. Dans les faits, c'est une autre paire de manches.

                      Commentaire


                      • #12
                        Ce n'est pas important de connaître le sexe de Boubibtis. C'est un pseudo comme un autre.
                        Mais non monsieur.. ce n’est pas ce que j’ai dit.. les pseudos muets comme MR son souvent des abréviations des noms/prénom.. alors que Mohamed, Kadour, Kheddoudja sont des prénoms/pseudos.. facilement assimilables..

                        Pour le reste je t’avais dit que la BA est une institution de l’Etat.. sous contrôle de l’Etat.. qu’elle soit sous la tutelle du ministère des finances de la Présidence c’est pareil.. elle dépend dans les deux cas d’un pouvoir politique..

                        La BA a un accès illimité à la planche à billet pour injecter de la monnaie dans l'économie.
                        Mais dire que la BA a un acces illimité à la planche à billet.. sans l’accord du gouvernement/président.. il faudrait m’expliquer ça..

                        Commentaire


                        • #13
                          MR,

                          Quand je te dis que:
                          1. Théoriquement et légalement, la BA est autonome et indépendante dans ses décisions
                          2. Pratiquement, et le président et son ministre des finances /économie exercent des pressions pour orienter les décisions de la BA.


                          Qu'est ce que tu veux que je t'explique: la théorie ou la pratique?

                          Commentaire


                          • #14
                            Boub,

                            Théoriquement et pratiquement.. la BA dépendant des décisions du pouvoir politique.. Si le gouvernement décide dévaluer ou de mettre le dinar en flottaison.. ce n'est pas le DG de la BA qui objecté..

                            Commentaire


                            • #15
                              Primo, le titre le plus haut à la Banque d'Algérie n'est pas un directeur général mais un gouverneur.

                              Avec toi ma3za wa law taret. Tu es un chaoui?

                              Ya weddi, on est en train de dire la même chose avec quelques nuances.
                              J'en conviens que Mohamed Oukal, l'actuel gouverneur de la BA n'est pas quelqu'un qui pourrait tenir tête au pouvoir. Il a été choisi pour sa docilité et son incompétence.

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