Les services marocains ont espionné les déplacements de ministres algériens à Paris
Les services secrets marocains ont espionné les déplacements de deux ministres algériens en exercice ainsi que ceux d'un ancien haut responsable de l'Etat à l'aéroport d'Orly à Paris, a révélé mardi 5 septembre le quotidien français Libération.
Pour des fins de trafic d'informations sur les individus fichés S, un réseau d'espionnage "en toute illégalité" a été constitué à l'aéroport international français. Au cœur de l'engrenage, un policier, Charles A. à la tête d'une "unité d'information" de la police aux frontières (PAF) de l'aéroport.
Ce capitaine transmettait des notes sur le passage d’individus marocains suspectés de liens avec le terrorisme aux services secrets du royaume pour que ces derniers puissent les surveiller à leur retour au pays. En échange de ces informations, Charles A. bénéficiait de voyages tout frais payés au Maroc et de l'argent en liquide.
Selon Libération, l'officier a fourni deux notes de l'ambassade algérienne sur les passages de deux ministres en exercice qui ont été retrouvées chez Driss A., son relais à l'aéroport d'Orly. Ce patron d'une compagnie de sécurité, d'origine marocaine, gardait aussi chez lui des notes de la PAF sur les déplacements d'un ancien haut responsable algérien.
Le journal n'a pas donné l'identité des ministres en question, mais le journal en ligne marocain LeDesk, qui a repris l'information, a affirmé que ces révélations pourraient "fâcher cette fois-ci Paris avec Alger".
huffpostmaghreb
Les services secrets marocains ont espionné les déplacements de deux ministres algériens en exercice ainsi que ceux d'un ancien haut responsable de l'Etat à l'aéroport d'Orly à Paris, a révélé mardi 5 septembre le quotidien français Libération.
Pour des fins de trafic d'informations sur les individus fichés S, un réseau d'espionnage "en toute illégalité" a été constitué à l'aéroport international français. Au cœur de l'engrenage, un policier, Charles A. à la tête d'une "unité d'information" de la police aux frontières (PAF) de l'aéroport.
Ce capitaine transmettait des notes sur le passage d’individus marocains suspectés de liens avec le terrorisme aux services secrets du royaume pour que ces derniers puissent les surveiller à leur retour au pays. En échange de ces informations, Charles A. bénéficiait de voyages tout frais payés au Maroc et de l'argent en liquide.
Selon Libération, l'officier a fourni deux notes de l'ambassade algérienne sur les passages de deux ministres en exercice qui ont été retrouvées chez Driss A., son relais à l'aéroport d'Orly. Ce patron d'une compagnie de sécurité, d'origine marocaine, gardait aussi chez lui des notes de la PAF sur les déplacements d'un ancien haut responsable algérien.
Le journal n'a pas donné l'identité des ministres en question, mais le journal en ligne marocain LeDesk, qui a repris l'information, a affirmé que ces révélations pourraient "fâcher cette fois-ci Paris avec Alger".
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