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Haie sur un muret

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  • Haie sur un muret

    Un petit muret en briques, héritage des temps obscurs, des souvenirs enveloppés de brume. Une éclaircie de lumières dansantes l’a laissé vacant. Le chergui et les ondées d’un trivial et tardif printemps retrouvé lui ont rasé sa crinière de plantes grimpantes et ont fait pousser dessus une haie en osier tressé. L’osier aspire à se faire maçonnerie pour une ère de sécurité incertaine.

    Haie providentielle ou diabolique ?

    S’est-elle érigée là pour dissimuler aux passants une façade décrétée trop dénudée. Pour empêcher qu’un regard scrutateur ne se glisse derrière ses stores et voler ce qui pourrait causer pâleur et désarroi ou introduire dans la maison ce qui serait source de malheurs ?
    Est-elle, à défaut de tout cercle protecteur, la khamsa qui se dresse face au mauvais œil des envieux ?
    Est-elle le voile de fenêtres et de balcons auxquels la pudeur est imposée, pour les dissuader de rêver à des destins moins frustrants ?

    Des doigts fins se sont glissés (de ce côté-ci ? de l’autre ? ou des deux ?) entre les osiers tissés. Ils y ont ouverts de discrètes lucarnes ; de minuscules blessures… pour faire entrer la vie. Pour d’insoupçonnables évasions. Pour arroser de songes un avenir multiple. Pour tromper les cerbères.

    Ah…! Ne sont-elles pas belles ces blessures.
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    ...

    Elle ne peut être tout ce que les temps humains et incertains laissent à penser quand, d'une heure plus ou moins sombre à l'autre, la vie plutôt se fige..., selon l'angle ou le degré d'un emprunt, des racines irréelles et/ou cruelles feront toujours l'illusion du jeu des visions, du peu des raisons, du vœu des saisons...

    merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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    • #3
      Salut nedjmala

      Mais un bien en vacance laisse pousser une protubérance pour une fausse décence de culture en carence après une longue absence de solides références, fruit d’une malencontreuse présence puis d’une définitive partance suivie d’une paresseuse aisance terreau d’une néfaste influence sur des esprits en déshérence.
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #4
        un verbe

        j'aime.
        griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

        lily
        la diablesse!

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        • #5
          oui c'est comme un fruit juteux ce texte
          La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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          • #6
            Salut lily,
            Merci et content que tu aies apprécié.
            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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            • #7
              Bonsoir joyna,
              Appréciation inattendue mais très belle... Merci...
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • #8
                ...


                hello salut salam benam...


                Le dernier instant petit ou grand qui créa mon étonnement sur le passé le présent est assez récent joyeux et bien vivant heureux et tolérant paisible et accueillant invita tout le temps vers l'avant dessina tout le ciel pur et blanc ajouta tout le reste comme tout an, suivi d'un merveilleux événement selon les mots brillants embellis d'un lieu puissant tableau d'un soir courant sous des paradis en collant...


                merci...
                ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                • #9
                  Salut nedjmala.
                  Jubilation et optimisme dans des mots à première vue en vrac mais qui s’agencent comme dans un kaléidoscope en de belles formes qui refusent de délivrer leur sens tout en restant ouverts à une multitude d’interprétations.

                  Le dernier instant, petit ou grand, a toujours instant suivant et vite, et peut-être même, comble de l’infamie, il peut être réduit à n’être qu’un instant indistinct des autres, le temps faisant son œuvre de nivellement et d’opacification.

                  Un peu dans ces eaux, le poète levantin, émigré aux USA, Ilya Abou Madhi, dit dans l’un de ses poèmes :
                  و طريقي ما طريقي؟ أطويل أم قصير ؟
                  هل أنا أصعد أم أهبط فيه و أغور ؟
                  أأنا السائر في الدرب أم الدرب يسير
                  ام كلانا واقف و الدهر يجري ؟
                  لست أدري
                  Mon chemin, comment est-il mon chemin ? Long ou court ?
                  Est-ce que je le monte, le descend et m’y enfonce ?
                  Est-ce moi qui marche sur la voie ou est-ce la voie qui avance
                  Ou sommes-nous tous les deux figés et c’est le temps qui court ?
                  Je n’en sais rien !
                  "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                  • #10
                    ...

                    Rappel et citation

                    Salut nedjmala

                    Mais un bien en vacance laisse pousser une protubérance pour une fausse décence de culture en carence après une longue absence de solides références, fruit d’une malencontreuse présence puis d’une définitive partance suivie d’une paresseuse aisance terreau d’une néfaste influence sur des esprits en déshérence.


                    hello salut salam benam...


                    Le dernier instant petit ou grand qui créa mon étonnement sur le passé le présent est assez récent joyeux et bien vivant heureux et tolérant paisible et accueillant invita tout le temps vers l'avant dessina tout le ciel pur et blanc ajouta tout le reste comme tout an, suivi d'un merveilleux événement selon les mots brillants embellis d'un lieu puissant tableau d'un soir courant sous des paradis en collant...


                    merci...
                    Il n'y a pas l'ombre d'une éclaircie au dessus des nuages, autant la voie du temps n'est ni le sens de chaque raison ni même la raison de chaque sens, l'opacité ne peut donc être l'oeuvre d'une entière liberté, d'une simple humanité, quel mauv)h)ai)e)s partage s'illustre d'épaisses contre vérités, quel autre équilibre défie la subsistance universelle...

                    bien à vous...

                    merci...
                    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                    • #11
                      Salut nedjmala,

                      Vainement. Longuement. Recherche de l’essence profonde du sens paré de la transcendance des naissances d’idées éphémères dans un cerveau privé de lumière ce dont il n’est pas fier.

                      La consternation vient-elle de l’incompréhension ou de la tentation de céder à l’appréhension de la non-violation de mystérieuses relations entre des formulations.

                      Surtout ne pas jeter l’éponge pour que cela se prolonge, même si :
                      Il n'y a pas l'ombre d'une éclaircie au dessus des nuages.
                      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                      • #12
                        ...


                        La question qui grave si souvent les raisons est bien trop rarement la conclusion...


                        Ni bête ni méchant d'une cour ou d'un champs quotidiennement harmonieusement en deux pattes et sans palme un feu sans flamme habille cet ancêtre que rien ne décrète non loin des saccades jamais en embuscade des cassines de jade un gris sans pli sans trompe ni bec à l'effigie estompe ses grandes ouïes quand surgit tutti quanti l'éclaircie pas moins fortes pas plus fortes quelques notes en désaccord réveillent et rassemblent comme un trésor l'univers d'un décor au retour de l'aurore de près comme de loin la rosée du matin brille enfin la nature d'un chemin fulgure ses dessins entre le bleu et les nuages eux toujours voyagent sans connaître tous les rivages impossibles à leur âge...

                        merci...
                        ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                        • #13
                          Pour jeter un coup d’œil en catimini par une imposte sur le sujet de la discussion tout en rendant, toute hchouma bue, un piètre hommage à Jacques Brel:
                          J’ai construit un mur en béton
                          Parce que les plantes c’est trop friable
                          Puis le béton c’est dur et bon
                          Pas pour les châteaux de sable
                          Il renvoie l’écho de chansons
                          Du vent sur les feuilles d’érable
                          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                          • #14
                            ...

                            Et pour "jeter" un coup "d'yeux", les maux du temps n'ont ni l'âme ni l'oeuvre des fleurs du champs...

                            merci...
                            ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                            • #15
                              Quand des
                              fleurs du champs...
                              inspirent le poète ou le parolier, les voilà qui se transforment en fleurs des chants:

                              – il y a celle qui égaie un verger: «sur les hauteurs, une fleur blanche, éclose entre les treilles et les figuiers…» (Rabah Driassa)

                              – celle qui devient objet de passion: «La première fois que je l'ai vue, – Elle dormait, à moitié nue – Dans la lumière de l'été – Au beau milieu d'un champ de blé. – Et sous le corsage blanc, – Là où battait son cœur, – Le soleil, gentiment, – Faisait vivre une fleur : – Comme un p'tit coqu'licot, mon âme ! – Comme un p'tit coqu'licot.» (Mouloudji)

                              – celle du remord: «Ô fleur de mes pensées – Dans mon cœur je t’ai entretenue – Les nuits t’ont malmenée – Les mains t’ont flétrie – Les yeux t’ont tourmentée – Et des paupières, la magie a disparu» (Farid Al Atrache)

                              – celle qui s’impose au-dessus tout: «…la vie n'a d'importance – Que par une fleur qui danse – Sur le temps… – L’important, c’est la rose» (Gilbert Bécaud)

                              – celle qui malgré son existence si éphémère nous délivre l’un des plus grands secrets de la vie: «On est bien peu de chose – Et mon amie la rose – Me l'a dit ce matin» (Françoise Hardy)

                              – celles que le chanteur interroge sur l’origine de leurs couleurs: «Toi la fleur rouge – Qui t’a blessée – Et a laissé ton sang sur tes lèvres» (Mohamed Abdelwahab)

                              – celles dont les couleurs parent le visage de la belle: «Sur la joue - Côte à côte: la rose et le coquelicot» (Ben Msayeb)

                              ... ...
                              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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