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comment definir le mal et le bien ?

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  • comment definir le mal et le bien ?

    Salam alaykoum

    j'ai discuté cet apres midi avec une personne qui a raté sa tentative de suicide? et puis il m'a dit ,toujours en parlant de sa tentative, il a dit "malheusesement cette tentative n'a pas marché" , alors d'autres que lui, diront "heureusement sa tentative n'a pas marché"
    Sur quels criteres peut on définir que tel acte est un mal et un autre un bien ?

  • #2
    salam
    mertaw bonne question de reflexion
    Sur quels criteres peut on définir que tel acte est un mal et un autre un bien ?
    tout depens sur quelle referentiel ont se porte

    dans certain referentiel se suicider est bien comme par exemple les kamikaze
    ou bien chez les samourai avec le seppuku

    moi jai une triple analyse selon plusieur referentiel
    j'analyse les homme avec mes valeur
    la deuxieme j'analyse au dela de mes norme pour juger la personne avec ses norme
    la troiseme je le juge avec la societer auquel il vit


    je te prend un exemple

    vendre de la drogue cest mal ses mon referentiel se qui en vendent je les juge comme agissant mal et entrant dans la perversite (perver allez au dela des regle)

    mais je prend en compte que les etre humain sont tous different et donc
    il se peut que celui qui vend la drogue pensent que sa soit bien ou pas

    sil pensent cest pas bien et en vend quand meme il devient un perver de ses propre norme
    sil pensent que ses bien de vendre et en vend alor pour moi je le juge comme coherent


    je prend aussi en compte la societer auquel vit la personne et si vendre de la drogue est interdite
    alor le vendeur perver et coherent sont tout deux pervers au regard de la societe

    apres tu arrive a comprendre se quest la personne
    Dernière modification par momo84, 07 septembre 2017, 23h46.

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    • #3
      je suis étonnée : cette personne pour répondre ainsi va manifestement très mal et peut très probablement faire une récidive de tentative de suicide

      la question a se poser n'est pas est ce bien ou mal !
      mais qu'est ce que tu peux faire toi pour l'aider à aller mieux

      dans la question du suicide les facultés mentales sont altérées par une profonde dépression ; la religion n'est d'aucune aide car la detresse est immense et la chimie du cerveau désorganisé

      il n'y a que la compassion et ne pas lacher la personne d'un iota qui puisse aider à passer cet état sans compter les traitements médicaus appropriés

      à vouloir raisonner dans l'irrationnel ça devient ridicule
      La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

      Commentaire


      • #4
        Joyna
        Merci pour ta réponse , mais la question que je posais ne concernait pas la prise en charge de cette personne , les psy s'en occuperont.
        Ma question tourne autour de la notion du bien et du mal de maniere generale loin de ce cas particulier . je ne parle pas de cette personne qui a tenté de se suicider , lui c'etait juste le déclencheur de ce questionnement: Pourquoi un acte peut etre considéré un bien pour certain et un mal chez d'autres , alors que tous sont des gens raisonnés , ayant toute leur faculté mentale et intellectuelle

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        • #5

          les psy s'en occuperont.
          un exemple de mal absolu.

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par mertaw Voir le message
            Pourquoi un acte peut etre considéré un bien pour certain et un mal chez d'autres , alors que tous sont des gens raisonnés , ayant toute leur faculté mentale et intellectuelle
            c'est comme à master chef, avec les memes ingredients et le meme matos les candidats sortent des plats diffrents.
            "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
            Johann Wolfgang von Goethe

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            • #7
              Tawenza
              un exemple de mal absolu.
              Un autre dira : heureusement que les psy existent .

              Commentaire


              • #8
                m.rico
                c'est comme à master chef, avec les memes ingredients et le meme matos les candidats sortent des plats diffrents.
                Peut etre , à la seule difference que pour un plat que tu trouve pas bien t'en mange pas .

                Mais si une personne trouve un acte bien et les autres le trouvent mal, evidemment ils ne vont pas le laisser faire cet acte.
                Donc selon la perception du mal ou du bien d'un acte par la societé , celle ci y repondra par une attitude particulière.
                dEt des situations de ce genre il y en a plein:
                La peine de mort : pour certain un mal, d'autre un bien
                IVG non therapeutique : pareil
                Suicide assisté : pareil

                J'ai entendu recement l'histoire d'un jeune autrichien cannibal : il a tué un homme et il l'a mangé. cet homme (un injenieur dans grosse boite) etait consentant , et ce cannibal a tout filmé pour montrer qu'il consent.
                Au moment du jugement la ligne de conduite de l'avocat : mon client n'a rien fait de mal . cet homme savait que mon client est un cannibal, il est venu lui meme à la maison de mon clent et les video montre bien qu'il est consentant à1000%

                donc mon clien n'a rien fait de mal .


                Donc comment doit on se prendre pour definir le bien et le mal
                Dernière modification par mertaw, 08 septembre 2017, 17h25.

                Commentaire


                • #9
                  Un autre dira : heureusement que les psy existent .
                  pour nous tous !!

                  sinon le bien et le mal est un sujet traité en philo et depuis longtemps.. notamment que le mal est dans le bien et le bien est dans le mal..

                  Commentaire


                  • #10
                    developpe stp, j'ai oublié les cours de philo , ça date .

                    Commentaire


                    • #11
                      Combien de fois j'ai cru faire du bien a quelqu'un alors que je lui avais du mal et je me suis retrouvé a me dire "je n'aurais pas du......".

                      Combien de fois j'ai pensé que j'avais fais du mal a quelqu'un alors que non,j'avais fait du bien.

                      Cela m'est arrivé a moi aussi de croire que l'on m'a fait du mal,mais une fois que la raison a pris le dessus,j'ai découvert que c'est un grand bien.

                      « nul n'est méchant volontairement »
                      Socrate

                      Parce que nul ne peut vouloir le mal en toute connaissance de cause

                      Commentaire


                      • #12
                        je suis étonnée : cette personne pour répondre ainsi va manifestement très mal et peut très probablement faire une récidive de tentative de suicide

                        la question a se poser n'est pas est ce bien ou mal !
                        mais qu'est ce que tu peux faire toi pour l'aider à aller mieux
                        Excellente réponse

                        Commentaire


                        • #13
                          où en est la scolastique musulmane ????

                          La conscience est le jugement pratique par lequel le sujet distingue le Bien et le Mal et apprécie moralement ses actes et ceux d’autrui ; en ce sens on dit aussi conscience morale….

                          Tous les humains possèdent une conscience du Bien et du Mal. Les enfants l’acquièrent très jeunes. Quelle est l’origine de cette conscience particulière ? On trouve essentiellement deux types de réponses :
                          • Cette conscience nous est donnée par Dieu, qui est lui-même la source du Bien
                          • Cette conscience nous vient de la Nature, elle est inscrite dans nos gènes

                          Dans un cas comme dans l’autre, la définition du Bien et du Mal devrait être universelle, ce qui n’est pas évident.

                          En effet, dans la notion du Bien et du Mal, on trouve des éléments universels, et d’autres qui ne le sont pas. Parmi les éléments universels : Tu ne voleras pas, tu ne tueras pas, tu ne feras pas de faux témoignage, tu ne prendras pas la femme d’un autre,… qui font partie des Dix commandements reçus de Dieu par Moïse ; mais aussi l’interdit de l’inceste et quelques autres. Chacun sait ce que représentent le mensonge, la propriété d’autrui, et son plus grand bien qui est sa vie.

                          Mais il s’y trouve aussi des éléments qui varient avec le lieu et le temps, ainsi que le révèle l’évolution des lois, et même avec les personnes. Couper la main aux voleurs, appliquer la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent », pratiquer l’esclavage,… autant de lois et de pratiques qui ont un jour été considérées comme justes, qui ne le sont plus pour nous mais peuvent le demeurer en d’autres lieux.
                          Le Bien est donc, pour partie, relatif….

                          Le sens du Bien et du Mal s’acquiert par l’éducation. Il est en quelque sorte produit par les sociétés elles-mêmes. Un enfant-loup qui n’a pas connu la société humaine n’a pas ce sens moral. Ce n’est donc pas [ou pas seulement] génétique. Ce sens est étroitement lié au fait que l’homme vit en société : c’est le respect de l’autre qui s’exprime dans le Bien. Quel intérêt peut avoir l’homme à respecter son prochain ?L’alliance et la confiance sont plus efficaces, plus productives que la guerre et la méfiance.

                          Parmi les réponses modernes que l’on peut apporter, celle d’Antonio Damasio, neurobiologiste, dans « Spinoza avait raison » m’apparaît très intéressante. Il parle d’un mécanisme biologique bien connu, l’homéostasie.


                          L’homéostasie concerne tous les êtres vivants : c’est un ensemble très complexe de régulations qui a pour but « de créer un état vital qui ne soit pas que neutre, ce que nous appelons bien-être. » C’est un mécanisme qui veille à la survie de chacune des cellules de l’organisme, dans les meilleures conditions possibles, pour le bien-être de l’organisme entier. Un organisme vivant ne peut survivre s’il ne se préoccupe pas de chaque organe, de chaque cellule.

                          L’originalité de Damasio consiste à étendre ce concept au corps social, grand corps vivant dont le bien-être est assuré si chaque personne survit elle-même dans les meilleures conditions possibles.

                          Extraits :
                          « Ces conventions et ces règles, ainsi que les institutions qui les font respecter – religion, justice et organisations sociopolitiques – deviennent des mécanismes produisant une homéostasie au niveau du groupe social. Selon l’environnement particulier, moyennant de légères variations d’accentuation , sur l’individuel ou sur le collectif, directement ou indirectement, le but ultime de ces institutions consiste à promouvoir la vie, à éviter la mort, à développer le bien-être et à réduire la souffrance…. »

                          « Dans l’Ethique (proposition 18) de Spinoza : « Le fondement de la vertu est l’effort même pour conserver son être propre, et le bonheur consiste pour l’homme à pouvoir conserver son être. », que Damasio paraphrase en :« tous les humains sont créés de façon à tendre de préserver leur vie et à rechercher le bonheur, leur bonheur provient de la tentative réussie pour ce faire et le fondement de la vertu repose sur ces faits. » Et la réalité biologique de la préservation de soi donne lieu à la vertu parce que, selon notre besoin inaliénable de nous maintenir, nous devons nécessairement aider les autres soi. C’est là que se trouve la beauté de cette citation précieuse, vue avec les yeux d’aujourd’hui : elle contient le fondement d’un comportement éthique et ce fondement est biologique. La conscience ouvre la voie à la connaissance et à la raison, lesquelles, en retour, permettent aux individus de découvrir ce qui est bien et ce qui est mal. Le bien et le mal ne sont pas révélés ; on les découvre individuellement et au moyen de l’accord entre êtres sociaux.


                          La définition du bien et du mal est simple et élégante. Les objets bons sont ceux qui suscitent, de façon fiable et durable, les états de joie dont Spinoza pense qu’ils accroissent le pouvoir et la liberté d’agir. Les objets mauvais sont ceux qui produisent le résultat contraire… Les bonnes actions sont celles qui, tout en faisant le bien de l’individu via ses appétits et ses émotions naturels, ne font pas de mal aux autres individus. Injonction sans équivoque… Nous sommes mandatés pour survivre et pour rendre notre survie plus agréable que douloureuse ; de cette nécessité résulte un certain accord social. Il est raisonnable de supposer que la tendance à rechercher l’accord social a elle-même été incorporée dans nos mandats biologiques… Dans une certaine mesure, nos cerveaux sont câblés pour coopérer les uns avec les autres dans le processus qui rend possible ce décret.»

                          Ainsi, la conscience du Bien et du Mal nous est donnée à travers la Nature, à travers nos mandats biologiques, ce qui est très satisfaisant pour l’esprit. Cela explique aussi la troublante relativité du Bien : la notion de bien est en partie culturelle puisqu’elle dépend de la société humaine concernée, et même de l’histoire personnelle de chaque individu. Son perfectionnement avec le temps est le résultat de l’évolution de l’espèce toujours en cours (Homo sapiens sapiens n’est pas achevé…) et du développement ontologique de chacun.

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                          • #14
                            Annabideparis
                            Cela m'est arrivé a moi aussi de croire que l'on m'a fait du mal,mais une fois que la raison a pris le dessus,j'ai découvert que c'est un grand bien.
                            Penses tu que la raison est le bon moyen de distinguer le bien du mal.

                            dans les exp que j'ai donné precedemment , chacun d'eux (celui qui voit que tel acte est un et l'autre qui le voit un mal" , les deux se base sur leur raison pour arriver à leur conclusion .

                            Prend l'exp concret : un vieux vivant seul ayant perdu la famille , ces amis de son age mort, il se trouve seul. Il a monté un café de philo ,une fois par mois mais il n'avait pas de monde , se trouvant dans une petite ville, malgré qu'il est encore autone , marche fais ses repas, beaucoup de lecture, il a decidé de mettre fin à sa vie ,avec un arme à feu. mais au moment de tirer , l'arme vielle s'est enreillé.
                            quand il avance ses arguments pour justifier sons geste , il se base sur sa raison pour enumerer tout les argument qui pour lui , il n'a rien à faire sur terre

                            et plein d'autres exp et crois moi dans les deux cas ils se basent sur la raison pour argumeter leur conclusion que tel acte est un mal ou bien

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                            • #15
                              Bonsoir Mertaw,

                              Sans rentrer dans de long débats philosophiques (que je ne maitrise pas d'ailleurs) je pense que nous savons au fond de nous distinguer entre le bien et le mal au sens universel: Aider c'est bien, blesser, tuer c'est mal par exemple.

                              Après, certaines catégories de personnes peuvent construire des dogmes et des doctrines dans lesquels ils définissent leurs propres valeurs et définissent le bien et le mal par rapport à ces valeurs là.
                              Ce sera leur propre vision du bien et du mal qui ne sera pas cette de toute l'humanité. Mais ils s'arrangeront dans leur dogme pour faire croire à eux mêmes et à tous ceux qui les suivent que c'est cela la bonne définition du bien et du mal.
                              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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