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l’opposition entre scepticisme et inquiétude

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  • l’opposition entre scepticisme et inquiétude

    Par: Abdellah Bourim

    Plusieurs partis d’opposition ont réagi au message du président Bouteflika les invitant à se solidariser avec le gouvernement pour réussir les réformes engagées afin de trouver une issue à la crise qui secoue le pays.

    « La seule solution à la crise est dans le départ du régime actuel »

    Pour Hassen Ferli, chargé de communication du FFS, « le gouvernement tente de réduire la crise à la seule question financière et annonce des solutions techniques à des problèmes plus profonds ».

    « D’ailleurs mêmes les solutions qu’il essaie de trouver sont d’ordre financier alors qu’en réalité, la crise est plus profonde, elle est politique, morale, institutionnelle et économique », ajoute-t-il. « En plus, les solutions envisagées, dont le recours au financement non conventionnel, auront un impact négatif sur le quotidien des citoyens à travers la réduction des budgets et les subventions de l’État, l’inflation, etc », explique M. Ferli.

    Pour ce qui est de l’appel lancé par le Président de la République à l’opposition, le FFS estime que « le Président n’a pas appelé au dialogue et à la concertation. Il est demandé à tout le monde de rallier, d’adhérer au programme économique du gouvernement ».

    Le FFS s’est dit très attaché à « son initiative du consensus national qui appliquera tous les acteurs ; politique, société civile, syndicats. La crise est plus profonde et la solution est dans le départ du régime actuel, la mise en place d’une deuxième république qui garantira au citoyen son droit de vivre avec dignité dans son propre pays », affirme-t-il.

    « Les pseudo-investisseurs qui ont siphonné l’argent public tireront profit de la planche à billets »

    Ramdan Youcef Tazibt, chargé de communication du Parti des travailleurs (PT), juge, pour sa part, que « sur le Plan d’action du gouvernement, on attend le document et la déclaration de Ahmed Ouyahia et on se prononcera en toute objectivité selon les engagements du Premier ministre sur le plan de la justice sociale et la préservation de l’argent public de la prédation et d’autres questions ».

    En revanche, le PT s’est réjoui « de la décision du Président de la République sur le non recours à l’endettement extérieur tout en gardant des réserves sur la question de l’endettement intérieur et les conséquences qui peuvent en découler ». Pour le PT, « faire marcher la planche à billet va provoquer l’effondrement du dinar qui aura un impact direct sur un pourvoir d’achat des citoyens déjà laminé ».

    Selon le parti, « l’argent que prêtera la Banque d’Algérie au Trésor public va renflouer le Fonds national d’investissement pour financer, par la suite les pseudo-investisseurs qui ont siphonné sans cesse l’argent public sans aucun résultat ni bilan ».

    « On est un parti opposant »

    De son côté, le MSP estime qu’il est « un peu tôt pour exprimer notre position sur le programme du gouvernement ». « Il faut attendre les débats pour savoir ce que le gouvernement nous a préparer comme solution à la crise », explique Nacerdinne Hamdadouche.

    Selon ce dernier, « le MPS, parti de l’opposition, ne peut soutenir le programme du gouvernement sans l’avoir entre les mains. Mais il faut dire que les expériences passées nous ont enseignés qu’il y a une absence de volonté politique chez nos dirigeants », assène-t-il.

    « La crise est là depuis presque trois ans. Au lieu de chercher des solutions concrètes de sortie de crise, le pouvoir se contente de changer les postes entre des figures politiques déjà consommées et détestées par le peuple. Dans ce cas, on ne peut espérer un changement de la situation ou s’attendre à des solutions miraculeuses », conclut-il.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    « l’argent que prêtera la Banque d’Algérie au Trésor public va renflouer le Fonds national d’investissement pour financer, par la suite les pseudo-investisseurs qui ont siphonné sans cesse l’argent public sans aucun résultat ni bilan ».
    Tant que le gouvernement laissera ces pseudo investisseurs siphonner l'argent algérien, rien n'avancera. Certains ont été clairement nommés, il serait temps de faire un grand ménage sans se préoccuper de leurs menaces, intimidations ou pressions.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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