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Maroc-Polisario : la « guerre de la tomate » devant la Cour européenne de justice

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  • Maroc-Polisario : la « guerre de la tomate » devant la Cour européenne de justice

    07.09.2017 à 12 H 50
    Par Kenza Filali
    LeDesk

    Une nouvelle fois, ce sera à la CJUE de trancher sur la bataille politico-juridique menée par le Polisario contre le Maroc. L’affaire qui porte sur les importations de produits agricoles originaires du Sahara par la Grande Bretagne remonte à 2015. La Haute Cour de Londres avait renvoyé le dossier devant la CJUE qui a tenu sa première audience le 6 septembre. Les détails

    La Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) a tenu mercredi 6 septembre sa première audience consacrée à l’examen de l’affaire portée par l’association anglaise pro-Polisario Western Sahara Campaign (WSCUK) contre le ministère britannique de l’agriculture et de l’alimentation et le HMRC (service britannique responsable de la collecte des taxes et des impôts) pour « importations illégales » de produits agricoles, dont principalement la tomate originaire du Sahara.

    L’affaire remonte à mars 2015 lorsque le cabinet londonien Leigh Day & Co avait été mandaté par la Western Sahara Campaign devant la Haute Cour de Londres, comme le rappelle ********. En octobre de la même année, la juridiction britannique avait statué sur le fait que l’affaire devait être portée devant la CJUE. Le juge Justin Blake avait écrit dans sa décision que Le Desk a consulté : « Je conclus qu’il y a un cas discutable d’une erreur manifeste commis par la Commission dans la compréhension et l’application du droit international pertinent à ces accords ».

    LE PRÉCÉDENT DU 21 DÉCEMBRE 2016 MIS EN AVANT
    L’audience marathon du 6 septembre s’est déroulée en présence des avocats de la défense du cabinet Kieron Beal QC représentant l’association WSCUK, de juristes de l’Union européenne (Conseil de l’Europe et Commission), d’avocats des gouvernements français et espagnol, ainsi que du représentant du front Polisario, coordonnateur sahraoui avec la MINURSO, Mohamed Khaddad et d’avocats de la confédération COMADER, représentant les intérêts des agriculteurs marocains.

    Les avocats de la partie plaignante ont défendu la thèse de « l’impossibilité d’inclure les territoires sahraouis occupés dans les accords signés entre l’UE et le Maroc, le Sahara Occidental étant une partie tierce ».

    Rosa Curling du cabinet d’avocats Leigh Day & Co, agissant pour WSCUK, avait auparavant prétendu que « c’est illégal et qu’il est clair que la juridiction territoriale marocaine ne s’étend pas au territoire du Sahara occidental ou à la mer territoriale adjacente au Sahara occidental ». Par conséquent, a-t-elle martelé « les produits du Sahara occidental ne doivent pas être considérés comme originaires du Maroc aux fins de tarifs préférentiels ou de tout autre avantage conféré aux produits marocains par l’Union européenne ». « Il en va de même pour les quotas de pêche alloués dans les mers situées au large des côtes du Sahara occidental », avait-t-elle ajouté.

    UNE DÉCISION ATTENDUE AVANT FIN MARS 2018
    Les avocats de l’association pro-Polisario ont affirmé de plus dans leurs plaidoyers qui ont duré près de quatre heures que « les Sahraouis ne profitent pas de leurs richesses et que le principal bénéficiaire demeure l’occupant marocain, d’où la nécessité de se référer au droit international pour traiter cette affaire », rapporte l’agence officielle algérienne APS. « Ce qui signifie que le peuple sahraoui représenté par le Polisario, seul et unique représentant légitime des Sahraouis, conformément à la résolution onusienne 3437 de 1979, est souverain sur ses ressources naturelles qui ne doivent pas être exploitées, sans son approbation ni contre ses intérêts », ont-ils plaidé.

    La partie marocaine n’a pas commenté le déroulé de cette première audience.

    La CJUE a fixé la date du 15 décembre prochain pour écouter le réquisitoire du procureur général avant de prononcer sa décision lors du premier trimestre 2018. A noter que cette première audience du 6 septembre s’est déroulée sous la présidence des mêmes 15 magistrats et du même procureur général à l’origine de la décision prononcée dans le cadre de l’arrêt de la CJUE du 21 décembre 2016 portant sur les accords agricoles entre l’UE et le Maroc.

  • #2
    0Petite question qui a son importance ..... enfin une précision:

    Des graines de tomates produites au SO puis semées en territoire non contesté ...... est ce que les tomates produites sont illégales.
    Maintenant si ces tomates sont reexepdiee dans un centre de tri a laayoune ; qu'elle sont concassées a dakhla puis renvoyées pour être mise en conserve a layoune pour etre ensuite étiquettes a Agadir ..... est ce que cela représente une violation des droits des sahraoui a l'exploitation de leur ressources ....??

    Je reviendrais plus tard sur le cas du coulis de tomates fabriqué a l'aide de 3-4 variétés de tomates dont une provient de laayoune ( chair ferme à haute teneur en potassium ) ...... est ce que dans la bouteille de 1 litre de coulis.... seuls 25 cl seront considérés comme illégales ...??
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Très simple Cell ! Il suffit d'obliger les deux acteurs majeurs qui exportent la tomate marocaine que sont Idyl et Soprofel à respecter les décisions de la CJUE.

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      • #4
        Tous ce que fait l'Algérie ( officielle ,celle qui coule le pays ) c'est de renforcer l'ingénierie diplomatique du royaume ...et de s'auto isoler

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        • #5
          Ou les tomates ou les terroristes

          L UE est coincée. Sauf à coloniser formemellement le maroc.
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            Très simple Cell ! Il suffit d'obliger les deux acteurs majeurs qui exportent la tomate marocaine que sont Idyl et Soprofel à respecter les décisions de la CJUE.
            yAPuKa .... comme dirait l'autre .



            et si ces deux sociétés fusinonnaient avec d'autres sociétés marocaines , que leur productions soient exclusivement vendues à ces sociétés qui s'occuperaient du conditionnement et de l'embalagge avant export ............. ca serait toujours illégal ....... et si oui , comment le prouver . et mes petites graines de tomates , on en fait quoi ??
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              et si ...
              Yapuka comme tu dis !!!

              ca serait toujours illégal .......
              Non seulement c'est illégal mais la décision aura contraint l'état-voyou à se comporter de manière encore plus voyou !

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              • #8
                Non seulement c'est illégal*
                Mauvaise réponse....... ça sera au juge de décider .
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  Mauvaise réponse....... ça sera au juge de décider .
                  Mauvaise parade. Ils ont déjà statuer sur le cas d'espèce.

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                  • #10
                    Alors pourquoi ce nouvel article...... et cette agréable discussion qui s'en est suivit .....

                    Une nouvelle fois, ce sera à la CJUE de trancher sur la bataille politico-juridique menée par le Polisario contre le Maroc.......
                    A votre place je aurais eu marre de l'espoir.....
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                    • #11
                      Alors pourquoi ce nouvel article......
                      Mer***, tu n'as même pas lu avant de plonger tête baissée !!

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                      • #12
                        14 sept 2017

                        Pierre Moscovici. D. R.
                        Le recouvrement des droits de douanes sur les produits importés dans l’UE du Sahara Occidental occupé avant la publication de l’arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE), qui a conclu que les accords d’association et de libéralisation UE-Maroc, ne sont pas applicables à ce territoire, «n’est pas justifié», a estimé le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici.


                        «Les autorités douanières nationales ne devraient pas engager des procédures de recouvrement liées aux importations des produits du Sahara Occidental survenues avant le 22 décembre 2016», a écrit le commissaire européen dans sa réponse à l’eurodéputée Paloma Lopez, qui interpellait la commission sur l’application de l’arrêt de la CJUE, notamment sur les droits de douanes non payés sur les importations en provenance du Sahara Occidental, importations qu’elle a qualifiée d’«illégales» en raison d’une mauvaise mise en œuvre des accords UE-Maroc.


                        «(…) La commission a informé les autorités douanières des Etats membres que, compte tenu de la nature exceptionnelle des circonstances de l’affaire, exposées dans la décision de la cour, il n’est pas justifié de recouvrir les montants pertinents des droits de douanes auprès des entreprises importatrices», a-t-il expliqué. Le commissaire européen a rappelé, à ce titre, que des «lignes directrices» sur les implications de l’arrêt de la CJUE ont été communiquées aux autorités douanières des Etats membres de l’union, prévoyant qu’en cas de doutes fondés quant à l’origine des marchandises, les autorités douanières doivent procéder à des enquêtes, conformément aux modalités de coopération administrative énoncées au titre de l’article VI du protocole 4 de l’accord d’association UE-Maroc.


                        Relevant le statut «séparé et distinct» garanti au territoire du Sahara Occidental par la charte des Nations unies, la CJUE a affirmé dans son arrêt qu’«il est exclu de considérer que l’expression territoire du royaume du Maroc, qui définit le champ territorial des accords d’association et de libéralisation, englobe le Sahara Occidental et, partant, que ces accords sont applicables à ce territoire».


                        Pierre Moscovici avait affirmé que «la commission travaille sur le meilleur moyen de donner suite à la décision de la cour», en tenant compte «(…) des intérêts du peuple du Sahara Occidental et en vue de préserver les échanges commerciaux dans un contexte de sécurité juridique».
                        «Les propos du commissaire européen vont dans le bon sens, à partir du moment où la commission européenne s’est enfin résolue à mettre en application l’arrêt de la CJUE, en reconnaissant explicitement que les produits en provenance des territoires occupés du Sahara Occidental ne seront plus soumis au régime tarifaire préférentiel appliqué dans le cadre des accords commerciaux UE-Maroc, avec une prise d’effet le 22 décembre 2016, soit au lendemain du jugement de la CJUE», a réagi l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani. Il a fait savoir dans ce contexte que les discussions en cours entre la Commission européenne et le Maroc sur la mise en œuvre de l’arrêt de la CJUE «buttent sur la notion de ‘‘consentement’’ que la partie marocaine tente de contourner en mettant en avant la notion de ‘‘population locale’’, qui bénéficierait également de l’exploitation des ressources naturelles, qui se fait dans son intérêt et à son seul bénéfice».


                        En effet, la CJUE a souligné dans son arrêt du 21 décembre 2016 qu’«il ne peut y avoir aucune exploitation économique au Sahara Occidental sans le consentement du peuple sahraoui». Selon l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, l’autre aspect important sur lequel achoppent les discussions en cours entre la commission et le Maroc concerne «la production d’indications chiffrées, étayées par des études socioéconomiques, sur les retombées prétendument positives des accords commerciaux conclus entre l’UE et le Maroc sur le peuple sahraoui». Il a ainsi fait remarquer que «les bénéficiaires des fonds européens sont principalement les opérateurs économiques et les colons marocains présents sur un territoire illégalement occupé par le Maroc».

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                        • #13
                          Mer***, tu n'as même pas lu avant de plonger tête baissée !!
                          mais si , c'est juste toi qui fait ton 'Poisson rouge ' et qui ne suit pas le fil de la discussion ........

                          Envoyé par Cell
                          Citation:
                          Non seulement c'est illégal*
                          Mauvaise réponse....... ça sera au juge de décider .
                          Envoyé par Jawz
                          Citation:
                          Mauvaise réponse....... ça sera au juge de décider .
                          Mauvaise parade. Ils ont déjà statuer sur le cas d'espèce.

                          pourtant c'est la rentrée Jawz , tu dois etre en forme .
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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