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la décision de fin de fonction de la directrice, ce n'est pas le wali

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  • la décision de fin de fonction de la directrice, ce n'est pas le wali

    Au départ, une info balancée sur les réseaux sociaux : Nadia Edjekouane (54 ans), directrice de l’éducation de Sidi Bel Abbès, est limogée par le wali. La Toile s’emballe à la veille de la rentrée des classes, dont le coup d’envoi a été donné le 6 septembre.


    Plusieurs sites relayent l’information et crient au «scandale». Selon le site d’information Tout sur l’Algérie (TSA), qui cite une source syndicale, «le wali a limogé la directrice de l’éducation pour avoir refusé d’arranger le bulletin de notes de son fils». «La directrice a été démis de ses fonctions après avoir refusé d’arranger le bulletin scolaire du fils du wali (….) C’est un licenciement abusif. C’est scandaleux», s’indigne cette même source syndicale.

    C’est ce refus qui aurait provoqué le limogeage de la directrice de l’éducation, est-il encore précisé. Algérie 1, autre site d’information, dénonce le «népotisme et l’abus d’autorité» du wali à qui il impute ce limogeage. Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), confie à Algérie 1 que «le wali a intimé l’ordre à la directrice de l’éducation d’augmenter les notes de (son) fils pour lui faire franchir la moyenne de 10 sur 20». «La responsable de l’éducation (lui) a alors fait savoir que cela ne relevait pas de ses prérogatives (…).

    Furieux, le wali a décidé de relever de ses fonctions la directrice de l’éducation», révèle ce site d’information. Mais dans les faits, la décision de fin de fonction signifiée à Nadia Edjekouane remonte au 27 août dernier. Cette décision a été prise dans le cadre d’un mouvement opéré par la ministre de l’Education nationale, Nouria Bengharbit, et ce, conformément aux prérogatives que lui confère la loi. En plus des mutations entre des directeurs d’une dizaine de wilayas, il a été mis fin aux fonctions de quatre directeurs et à la promotion de cadres de l’éducation à des postes supérieurs. Mme Edjekouane fait justement partie des directeurs démis de leurs fonctions dans le cadre de ce mouvement. Elle a été remplacée à ce poste par le directeur de l’éducation de Jijel. Selon le ministère l’Education nationale, ce mouvement partiel a touché 18 directeurs en poste dont 13 ont été mutés dans d’autres wilayas. Contacté hier, Mme Edjekouane s’est abstenue de tout commentaire sur les raisons de ce limogeage, tout en affirmant ne pas être au courant de la vague médiatique suscitée par cette affaire. «Je n’ai aucun commentaire à faire sur cette affaire.

    Je me réfère, présentement, à la seule appréciation de Madame la ministre», a-t-elle indiqué.
    Pour le wali de Sidi Bel Abbès, Tahar Hachani, les allégations relayées par certains médias et réseaux sociaux sont «inexactes» et «trompeuses». Contacté jeudi, le wali a d’abord précisé que la décision de fin fonction de la directrice de l’éducation a été prise par sa tutelle. «En ma qualité de premier responsable de la wilaya, il est de mon devoir de veiller au respect des décisions prises par la tutelle, d’autant plus qu’il s’agit d’un secteur très sensible, en l’occurrence celui de l’éducation, qui, de surcroît, a trait à l’avenir de nos enfants», a-t-il ajouté. Selon lui, la directrice de l’éducation a, après son limogeage, fait obstruction à l’installation du nouveau directeur en refusant de libérer le logement de fonction qu’elle occupait. Interrogé sur le refus qu’aurait opposé Mme Edjekouane à une demande d’arrangement du bulletin de notes de son fils, notre interlocuteur a affirmé ne pas vouloir polémiquer sur ce sujet. Et d’ajouter : «Je considère que l’essentiel est d’avoir assuré un déroulement normal de la rentrée scolaire à Sidi Bel Abbès. En ce qui me concerne, les raisons de tout ce remue-ménage sont claires.»


    Abdelkrim Mammeri
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    «le wali a limogé la directrice de l’éducation pour avoir refusé d’arranger le bulletin de notes de son fils»
    Oh mon dieu ! Ce wali est forcement un analphabete !
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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    • #3
      L'ancien Wali c'est Abdelkader Hattab pour faire oublier Hassan Hattab.
      Le présent Wali c'est Mustapha Hachani pour faire oublier Abdelkader Hachani.
      Le prochain Wali va être certainement Yahia Zouabri pour faire oublier Antar Zouabri.
      Dernière modification par Clairgironet, 10 septembre 2017, 22h32.

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      • #4
        [QUOTE]Le prochain Wali va certainement Yahia Zouabri pour faire oublier Antar Zouabri./QUOTE]
        Mais cet horreur ou il passe ses vacances d'été ? Sûrement pas sous le soleil du désert d'Atacama!
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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