Les promoteurs de cet acharnement systématique font face à un Etat qui est très loin d'être délabré, bien au contraire.
La rentrée sociale n'aura pas été celle des syndicats ou des partis politiques. Ce sont quelques «experts» et un ancien ministre qui font l'essentiel de l'actualité. De fait, la flambée des prix, la rentrée scolaire et ses couacs organisationnels et politiciens, la sécheresse et ses conséquences sur le quotidien des citoyens de quelque 16 wilayas du pays, la proximité des prochaines élections locales et la dynamique partisane qu'elle est censée susciter sont relégués au second plan de l'actualité de la rentrée. D'autres thèmes occupent des experts très portés sur la médiatisation et notre ancien ministre qui partage la même préoccupation que «nos experts» sur les sujets «chauds» de la rentrée.
On aura eu droit, ces derniers jours, à un véritable tir groupé contre l'armée qui devrait s'occuper de politique, mais qui ne le fait pas, contre le président de la Républiques dont on veut absolument écourter le mandat. Pour parvenir à cet objectif, les promoteurs de ce plan usent de périphrases compliquées, mais pour dire, en réalité, la même chose, à savoir actionner toutes les manettes possibles et imaginables, mais à dix mille lieux de la légalité républicaine. Celle-ci exige que tout politique intéressé par le poste de premier magistrat du pays doit attendre la fin constitutionnelle du mandat du président en exercice. Mais ce n'est manifestement pas l'avis de quelques individus qui multiplient les provocations gratuites pour pousser l'Etat à la faute.
Ils prédisent l'apocalypse
L'actualité, dans l'acception de ces milieux très intéressés, englobe également l'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit. Le mode opératoire est on ne peut plus simple: un mot résume tout, pour ces «experts». Ils agitent ainsi l'expression «planche à billets» pour créer dans l'imaginaire de l'opinion nationale, une situation chaotique où plus rien ne sera debout en Algérie. Des mots comme apocalypse, hyper-inflation, chaos généralisé et d'autres concepts sortis, tout droit, de mauvais films post-apocalyptiques s'échangent entre «experts» complétant un tableau plus que détestable de l'Algérie. Un étranger qui ne connaît pas l'Algérie aura l'impression d'être dans un pays au bord de l'abîme, sans direction politique, conduit par un gouvernement sans foi ni loi, prenant des décisions antinationales, imposant à une population martyrisée les pires solutions qu'on puisse imaginer sur terre. La campagne ostensiblement orientée pour faire mal au président de la République, quitte pour cela, à faire d'énormes dégâts collatéraux n'est certainement pas la première du genre et n'est pas la dernière.
Les promoteurs de cet acharnement systématique font face néanmoins à un Etat qui est très loin d'être délabré, bien au contraire. Les institutions du pays exercent leur mission constitutionnelle dans le respect total des lois. A commencer par la présidence de la République, dont chaque acte est dicté par le souci de la conformité à la loi. Il faut souligner, qu'à aucun moment, une décision ou autre instruction n'a été donnée à l'encontre de la réglementation en vigueur. Un Etat qui tient scrupuleusement à ne pas franchir les lignes rouges de la légalité n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de dictature. Cela, les Algériens et l'ensemble des observateurs nationaux et internationaux peuvent en attester. La «hogra» n'est pas du tout institutionnalisée et les témoignages ne manquent pas. Les citoyens se sentent d'ailleurs en sécurité et c'est une étude internationale qui le démontre. Les voix qui parlent de «pouvoir despotique» peuvent peut-être tromper ceux qui ne connaissent pas l'Algérie, mais jamais ceux qui y vivent.
Les détracteurs du chef de l'Etat n'ont en réalité convaincu personne. Ni les partis, dont seulement deux micro-formations sur la soixantaine que compte le paysage politique national adhèrent à l'idée d'une présidentielle anticipée. Les ténors de l'opposition ont tous affiché leur refus de cette solution anti-républicaine. La rue algérienne a réservé une fin de non-recevoir et sa sérénité traduit son positionnement en faveur de la légalité constitutionnelle. Le pays, sans gouvernail est seulement dans le discours de ces milieux, mais pas dans le quotidien des Algériens. Ces derniers voient l'ensemble des services publics fonctionner et savent qu'ils ont affaire à un Etat solide, cohérent, qui travaille dans l'intérêt de la nation.
Cela pour l'aspect gouvernance. Quant à l'économie qui fait les gorges chaudes des «experts», le constat qu'ils font du pays est aux antipodes de la réalité vécue par les Algériens. Ils croient avoir trouvé dans l'annonce par le Premier ministre de l'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, matière à prévoir un avenir immédiat des plus «crasseux» pour l'Algérie. Leurs analyses ne vont pas au-delà de 2018 et prédisent, si on les écoute, la fin de l'économie. Comme si le gouvernement a fait exprès de provoquer le naufrage du bateau Algérie.
Tout «experts» qu'ils sont, ils doivent savoir que l'économie algérienne, totalement désendettée et financièrement encore solvable a toutes les chances de réussir une transition en recourant au financement non conventionnel. Mais ce qui importe pour eux, c'est de noircir le tableau. Sauf que les Algériens ne le voient pas du même oeil. Leur inquiétude est certes légitime, mais leur confiance demeure intacte sur les compétences du gouvernement. N'ont-ils pas vécu les trois dernières années, hors des «souffrances» de la crise que vivent d'autres sociétés? La réponse de chaque citoyen est «oui». Ils ne voudront pas revivre les douloureuses années du programme d'ajustement structurel du FMI des années 90. Ils sont entièrement en phase avec le président de la République qui refuse le retour à l'endettement extérieur. Et c'est ce même président qui leur en a donné l'opportunité de l'éviter grâce à la création du Fonds de régulation des recettes, la constitution d'un matelas de réserves de changes et grâce au payement anticipé de la dette, dans les années 2000. Ces années-là, les Algériens ont aussi voté la Réconciliation nationale. Une oeuvre politique majeure qui fait l'Algérie d'aujourd'hui et permet à la société d'entrevoir son avenir loin des confrontations stériles.
L'Algérie est véritablement souveraine
Cette série de décisions fait que, contrairement au tableau noir que dépeignent certains «experts», le pays est très loin du gouffre. Il est souverain. C'est ce que n'admettent pas certains cercles intéressés qui voudraient le voir revenir au cycle infernal de l'endettement et partant, hypothéquer une souveraineté chèrement acquise. Ni l'ancien ministre et encore moins les «experts» ne relèvent que l'Algérie est l'un des quatre ou cinq pays dans le monde qui peut se targuer d'être effectivement indépendant et souverain. Ils préfèrent, pour des raisons de pouvoir, l'attaquer, au risque de l'affaiblir. Mais il est entendu que le pays est bien plus solide que ne le pensent ces gens-là. Il est fort par ses institutions, son peuple et son opposition républicaine.
l'expression
La rentrée sociale n'aura pas été celle des syndicats ou des partis politiques. Ce sont quelques «experts» et un ancien ministre qui font l'essentiel de l'actualité. De fait, la flambée des prix, la rentrée scolaire et ses couacs organisationnels et politiciens, la sécheresse et ses conséquences sur le quotidien des citoyens de quelque 16 wilayas du pays, la proximité des prochaines élections locales et la dynamique partisane qu'elle est censée susciter sont relégués au second plan de l'actualité de la rentrée. D'autres thèmes occupent des experts très portés sur la médiatisation et notre ancien ministre qui partage la même préoccupation que «nos experts» sur les sujets «chauds» de la rentrée.
On aura eu droit, ces derniers jours, à un véritable tir groupé contre l'armée qui devrait s'occuper de politique, mais qui ne le fait pas, contre le président de la Républiques dont on veut absolument écourter le mandat. Pour parvenir à cet objectif, les promoteurs de ce plan usent de périphrases compliquées, mais pour dire, en réalité, la même chose, à savoir actionner toutes les manettes possibles et imaginables, mais à dix mille lieux de la légalité républicaine. Celle-ci exige que tout politique intéressé par le poste de premier magistrat du pays doit attendre la fin constitutionnelle du mandat du président en exercice. Mais ce n'est manifestement pas l'avis de quelques individus qui multiplient les provocations gratuites pour pousser l'Etat à la faute.
Ils prédisent l'apocalypse
L'actualité, dans l'acception de ces milieux très intéressés, englobe également l'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit. Le mode opératoire est on ne peut plus simple: un mot résume tout, pour ces «experts». Ils agitent ainsi l'expression «planche à billets» pour créer dans l'imaginaire de l'opinion nationale, une situation chaotique où plus rien ne sera debout en Algérie. Des mots comme apocalypse, hyper-inflation, chaos généralisé et d'autres concepts sortis, tout droit, de mauvais films post-apocalyptiques s'échangent entre «experts» complétant un tableau plus que détestable de l'Algérie. Un étranger qui ne connaît pas l'Algérie aura l'impression d'être dans un pays au bord de l'abîme, sans direction politique, conduit par un gouvernement sans foi ni loi, prenant des décisions antinationales, imposant à une population martyrisée les pires solutions qu'on puisse imaginer sur terre. La campagne ostensiblement orientée pour faire mal au président de la République, quitte pour cela, à faire d'énormes dégâts collatéraux n'est certainement pas la première du genre et n'est pas la dernière.
Les promoteurs de cet acharnement systématique font face néanmoins à un Etat qui est très loin d'être délabré, bien au contraire. Les institutions du pays exercent leur mission constitutionnelle dans le respect total des lois. A commencer par la présidence de la République, dont chaque acte est dicté par le souci de la conformité à la loi. Il faut souligner, qu'à aucun moment, une décision ou autre instruction n'a été donnée à l'encontre de la réglementation en vigueur. Un Etat qui tient scrupuleusement à ne pas franchir les lignes rouges de la légalité n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de dictature. Cela, les Algériens et l'ensemble des observateurs nationaux et internationaux peuvent en attester. La «hogra» n'est pas du tout institutionnalisée et les témoignages ne manquent pas. Les citoyens se sentent d'ailleurs en sécurité et c'est une étude internationale qui le démontre. Les voix qui parlent de «pouvoir despotique» peuvent peut-être tromper ceux qui ne connaissent pas l'Algérie, mais jamais ceux qui y vivent.
Les détracteurs du chef de l'Etat n'ont en réalité convaincu personne. Ni les partis, dont seulement deux micro-formations sur la soixantaine que compte le paysage politique national adhèrent à l'idée d'une présidentielle anticipée. Les ténors de l'opposition ont tous affiché leur refus de cette solution anti-républicaine. La rue algérienne a réservé une fin de non-recevoir et sa sérénité traduit son positionnement en faveur de la légalité constitutionnelle. Le pays, sans gouvernail est seulement dans le discours de ces milieux, mais pas dans le quotidien des Algériens. Ces derniers voient l'ensemble des services publics fonctionner et savent qu'ils ont affaire à un Etat solide, cohérent, qui travaille dans l'intérêt de la nation.
Cela pour l'aspect gouvernance. Quant à l'économie qui fait les gorges chaudes des «experts», le constat qu'ils font du pays est aux antipodes de la réalité vécue par les Algériens. Ils croient avoir trouvé dans l'annonce par le Premier ministre de l'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, matière à prévoir un avenir immédiat des plus «crasseux» pour l'Algérie. Leurs analyses ne vont pas au-delà de 2018 et prédisent, si on les écoute, la fin de l'économie. Comme si le gouvernement a fait exprès de provoquer le naufrage du bateau Algérie.
Tout «experts» qu'ils sont, ils doivent savoir que l'économie algérienne, totalement désendettée et financièrement encore solvable a toutes les chances de réussir une transition en recourant au financement non conventionnel. Mais ce qui importe pour eux, c'est de noircir le tableau. Sauf que les Algériens ne le voient pas du même oeil. Leur inquiétude est certes légitime, mais leur confiance demeure intacte sur les compétences du gouvernement. N'ont-ils pas vécu les trois dernières années, hors des «souffrances» de la crise que vivent d'autres sociétés? La réponse de chaque citoyen est «oui». Ils ne voudront pas revivre les douloureuses années du programme d'ajustement structurel du FMI des années 90. Ils sont entièrement en phase avec le président de la République qui refuse le retour à l'endettement extérieur. Et c'est ce même président qui leur en a donné l'opportunité de l'éviter grâce à la création du Fonds de régulation des recettes, la constitution d'un matelas de réserves de changes et grâce au payement anticipé de la dette, dans les années 2000. Ces années-là, les Algériens ont aussi voté la Réconciliation nationale. Une oeuvre politique majeure qui fait l'Algérie d'aujourd'hui et permet à la société d'entrevoir son avenir loin des confrontations stériles.
L'Algérie est véritablement souveraine
Cette série de décisions fait que, contrairement au tableau noir que dépeignent certains «experts», le pays est très loin du gouffre. Il est souverain. C'est ce que n'admettent pas certains cercles intéressés qui voudraient le voir revenir au cycle infernal de l'endettement et partant, hypothéquer une souveraineté chèrement acquise. Ni l'ancien ministre et encore moins les «experts» ne relèvent que l'Algérie est l'un des quatre ou cinq pays dans le monde qui peut se targuer d'être effectivement indépendant et souverain. Ils préfèrent, pour des raisons de pouvoir, l'attaquer, au risque de l'affaiblir. Mais il est entendu que le pays est bien plus solide que ne le pensent ces gens-là. Il est fort par ses institutions, son peuple et son opposition républicaine.
l'expression
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