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Cette progression est principalement liée à l'envolée des cours de l'énergie. Rien que sur les sept premiers mois de l'année en cours, la charge de compensation du gaz butane a grimpé de près de 60%, pour atteindre 5,8 MMDH contre 3,7 MMDH une année auparavant.
La charge de compensation devra connaître une augmentation annuelle de l’ordre de 30% à fin 2017, pour atteindre 13,3 MMDH. C’est ce qui ressort du rapport des données chiffrées de la compensation du mois d’août 2017, relatif aux activités du mois de juillet.
La progression attendue recouvre:
- Une charge de compensation globale (réalisée jusqu’à fin juillet 2017 et estimée pour le reste de l’année) pour le gaz butane qui augmentera de 44% comparativement à 2016. Une progression qui s’explique, selon la Caisse de compensation, par la volatilité des prix sur le marché international et par l’augmentation des quantités distribuées.
- Une évolution de la charge estimée et réalisée pour le sucre de 2% comparativement à l’année 2016. La faiblesse du cours du pétrole, l’annonce de bonnes récoltes et la consommation de sucre légèrement stagnante dans le monde indique qu’il y aura du sucre en abondance pour la saison 2017-2018. Sur le marché mondial, les excédents prévus entraînent un prix du sucre actuellement inférieur à 400$ par tonne.
Sur les sept premiers mois de 2017 déjà, la charge de compensation du gaz butane a grimpé de près de 60%, pour atteindre 5,8 MMDH contre 3,7 MMDH une année auparavant.
"Cette progression est due essentiellement à l’augmentation du cours de cette denrée sur les marchés internationaux, mais également au changement de la structure des prix du gaz butane en 2016", souligne le rapport.
Cette augmentation des prix a de surcroît été accompagnée d’une progression des volumes distribués de l’ordre de 2%.
Par ailleurs, la charge globale de la subvention de sucre arrêtée au mois de juillet dernier présente une légère augmentation de l’ordre de 2%, aussi bien en quantité qu’en valeur.
La loi de Finances 2017 a prévu une dotation budgétaire globale pour la compensation de l’ordre de 14,7 MMDH, visant à soutenir les prix de la consommation du gaz butane, du sucre et à financer les mesures d’accompagnement à l’ONEE principalement.
Dans ce sens, le rapport de la Caisse de compensation rapporte qu’au 31 Août 2017, le montant de la subvention qui lui a été alloué est de 10,15 MMDH (7,2 MMDH pour le gaz butane et 2,95 MMDH de subvention pour le sucre), soit 69% de l’enveloppe globale de compensation. En outre, ce sont 1,2 MMDH qui ont été alloués des fonds propres de la Caisse de Compensation.
Le rapport ajoute qu’au 31 Août 2017, le montant des créances non encore payées et dues aux sociétés de gaz butane et de sucre est de 1,76 MMDH, ventilés entre le gaz butane (783 MDH) et le sucre (978 MDH).
"Ces créances non payées représentent un peu plus qu’un mois de subvention pour le gaz butane, et deux mois de subvention pour le sucre", conclut le document.
La charge de compensation devra connaître une augmentation annuelle de l’ordre de 30% à fin 2017, pour atteindre 13,3 MMDH. C’est ce qui ressort du rapport des données chiffrées de la compensation du mois d’août 2017, relatif aux activités du mois de juillet.
La progression attendue recouvre:
- Une charge de compensation globale (réalisée jusqu’à fin juillet 2017 et estimée pour le reste de l’année) pour le gaz butane qui augmentera de 44% comparativement à 2016. Une progression qui s’explique, selon la Caisse de compensation, par la volatilité des prix sur le marché international et par l’augmentation des quantités distribuées.
- Une évolution de la charge estimée et réalisée pour le sucre de 2% comparativement à l’année 2016. La faiblesse du cours du pétrole, l’annonce de bonnes récoltes et la consommation de sucre légèrement stagnante dans le monde indique qu’il y aura du sucre en abondance pour la saison 2017-2018. Sur le marché mondial, les excédents prévus entraînent un prix du sucre actuellement inférieur à 400$ par tonne.
Sur les sept premiers mois de 2017 déjà, la charge de compensation du gaz butane a grimpé de près de 60%, pour atteindre 5,8 MMDH contre 3,7 MMDH une année auparavant.
"Cette progression est due essentiellement à l’augmentation du cours de cette denrée sur les marchés internationaux, mais également au changement de la structure des prix du gaz butane en 2016", souligne le rapport.
Cette augmentation des prix a de surcroît été accompagnée d’une progression des volumes distribués de l’ordre de 2%.
Par ailleurs, la charge globale de la subvention de sucre arrêtée au mois de juillet dernier présente une légère augmentation de l’ordre de 2%, aussi bien en quantité qu’en valeur.
La loi de Finances 2017 a prévu une dotation budgétaire globale pour la compensation de l’ordre de 14,7 MMDH, visant à soutenir les prix de la consommation du gaz butane, du sucre et à financer les mesures d’accompagnement à l’ONEE principalement.
Dans ce sens, le rapport de la Caisse de compensation rapporte qu’au 31 Août 2017, le montant de la subvention qui lui a été alloué est de 10,15 MMDH (7,2 MMDH pour le gaz butane et 2,95 MMDH de subvention pour le sucre), soit 69% de l’enveloppe globale de compensation. En outre, ce sont 1,2 MMDH qui ont été alloués des fonds propres de la Caisse de Compensation.
Le rapport ajoute qu’au 31 Août 2017, le montant des créances non encore payées et dues aux sociétés de gaz butane et de sucre est de 1,76 MMDH, ventilés entre le gaz butane (783 MDH) et le sucre (978 MDH).
"Ces créances non payées représentent un peu plus qu’un mois de subvention pour le gaz butane, et deux mois de subvention pour le sucre", conclut le document.