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Ecole et wahhabisme- Le bal des hypocrites

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  • Ecole et wahhabisme- Le bal des hypocrites

    Par Ahmed Tessa
    Comme de coutume, cette rentrée scolaire 2017-2018 résonne des voix des gardiens du temple wahhabiste. Elles s’élèvent avec virulence dans les colonnes de journaux et de télévisions-relais. Dans leur bréviaire «sacré» fait d’insultes à peine voilées, d’accusations et de procès «en sorcellerie», ils s’essayent à faire barrage à la modernisation de l’école algérienne.
    Au mot d’ordre fédérateur du ministère, à savoir réhabiliter la pédagogie et lutter contre le phénomène de redoublement/déperdition, ces voix préfèrent l’écran de fumée. Nos gardiens du temple wahhabiste veulent éloigner l’opinion publique des véritables enjeux que doit négocier notre système scolaire et notre société. Ils n’ont rien trouvé de mieux que de dénoncer l’absence, dans certains manuels scolaires, de la formule sacrée écrite en arabe (la «bismallah» ou au nom de Dieu le Miséricordieux). Pas un seul mot critique – en bien ou en mal — sur les contenus de ces manuels, sur les conditions de vie des enfants des régions enclavées des Hauts-Plateaux, du Sud ou des montagnes du nord du pays. Aucune suggestion ou proposition pour éradiquer la misère scolaire qui frappe ces zones et ces enfants. Pas un mot sur le taux effarant de redoublement en 1re année d’université ou sur le choix de la filière charia demandé par près de la moitié des bacheliers – et ce, au moment où nous manquons cruellement de scientifiques et de mathématiciens.
    La liste est longue des déficits que connaît, depuis de longues années, l’école algérienne et qui n’ont pas l’air d’alerter leur conscience. Carences cernées et listées par la Conférence nationale d’évaluation de la réforme organisée en juillet 2016. Cela se comprend. Il est vrai qu’ils veulent que soit maintenue, pour toujours, l’indigence du volume horaire des langues étrangères et de tamazight – à défaut de les voir supprimées de l’emploi du temps de nos élèves. Ne se sont-ils pas (ces gardiens du temple wahhabiste) de tout temps insurgés contre l’éducation artistique, la pratique sportive pour les filles ? Il est vrai qu’ils n’ont jamais élevé la voix pour revendiquer des espaces d’épanouissement psychoaffectif pour les activités périscolaires – ô combien vitales pour l’équilibre de nos enfants ! Ont-ils un jour demandé à ce que soit modernisée la méthode d’enseignement de la langue arabe et que son volume horaire soit en phase avec la norme internationale ? Jamais ils n’ont remis en cause le surdosage horaire de cette discipline scolaire au primaire où son volume horaire hebdomadaire est le triple de cette norme.
    Un surdosage qui ne motive pas l’élève et qui induit automatiquement une diminution du volume horaire des mathématiques, de l’éducation scientifique, de tamazight, du français, de l’EPS ou de l’éducation artistique. Et cela dure depuis plus de trois décennies – malgré les efforts de redressement en cours. Non ! Cela ne les fait même pas sourciller. Pas un mot positif sur la volonté du ministère de revaloriser le référent culturel algérien, et ce, en familiarisant nos élèves avec les auteurs du patrimoine littéraire national (en arabe, tamazight et français) et universel.
    Des auteurs, jusque-là exclus des manuels pour des générations d’élèves : exclusion jamais dénoncée par nos wahhabistes. Pas un mot sur l’élaboration d’un plan national de formation en direction des enseignants, notamment les nouvelles recrues. Pas un mot sur les modalités de recrutement en externe appliquées depuis plus de dix ans et qui tirent le niveau vers le bas. Rien de rien sur le bradage des anciens ITE dès l’an 2000 et que l’actuelle équipe du MEN tente de récupérer avec plus ou moins de succès. Se sont-ils inquiétés de l’apartheid linguistique qui se traduit par l’exclusion d’une certaine catégorie de bacheliers des filières universitaires médicales et scientifiques enseignées en français ? Peu leur importe ce drame vécu dans le silence de ces familles, pauvres pour la plupart. Eux, leurs enfants, ils les ont scolarisés dans des écoles et lycées privés – voire au lycée français Alexandre-Dumas de Ben Aknoun. Pourquoi ces voix sont-elles restées inaudibles devant l’effacement de tout un pan de l’Histoire d’Algérie – la période des rois amazighs, de saint Augustin, de la Kahina, de Koceilah, Yughurtha… ? Selon eux, cette Histoire d’Algérie – la vraie en réalité – appartient à la Jahilia et n’a pas lieu d’être enseignée aux enfants d’Algérie. N’a-t-on pas vu des thèses universitaires dédiées à cette période refusées à des étudiants ? Se taire et encourager la pédagogie de la haine de soi : voilà à quoi se résume le programme idéologique des wahhabistes algériens.
    Pour eux, une priorité : la falsification de l’Histoire et la suppression des us et coutumes de nos terroirs algériens. Ils s’évertuent à nous fabriquer une autre identité importée des dunes et tentes d’un désert d’Asie. Il y a pire que l’extermination physique d’un peuple ou d’une communauté : cela s’appelle génocide culturel. On y est presque dedans, pauvres de nous autres !
    En réalité, derrière l’argument de la formule sacrée se cachent les vrais mobiles de leur colère. Oui, ce qui les irrite au plus haut point est que le ministère soit décidé à effacer ces lacunes et, surtout, donner le cap de la qualité à une école algérienne enfin réconciliée avec son algérianité – avec notamment la multiplication des classes de tamazight en dehors de la Kabylie. Là, ils crient au complot ourdi par «l’Occident mécréant». Un Occident tout juste bon pour les affaires, les loisirs épicuriens, les achats «made in» et les études de leur progéniture. Où étaient ces voix quand la «bismalla» ne figurait dans aucun manuel scolaire algérien ? Absence qui a duré des décennies, et ce, du temps où eux et leurs confrères wahhabistes étaient aux commandes du secteur et orientaient idéologiquement les contenus des manuels scolaires (décennies mi-1970, 1980, 1990). C’était le temps où on apprenait à nos enfants à laver un mort, à connaître les atrocités du châtiment de la tombe, etc. Des contenus archaïques en droite ligne du discours scolaire wahhabiste qui a fait des émules en Afganistan, au Pakistan et ailleurs. Nous connaissons l’impact de cet endoctrinement. Et il risque de continuer si l’Etat n’intervient pas énergiquement. Pour rappel, la «bismalla» sacrée n’a été introduite dans les disciplines scolaires profanes que depuis l’officialisation du wahhabisme algérien – début 1990 – avec ses partis politiques, ses journaux et, maintenant, ses télévisions : des vecteurs de propagande puissants. Tous frappés du sceau de leurs parrains saoudiens ou qataris – c’est selon. Et tout cela, au vu et au su des autorités politiques, hélas !

    Hypocrisie bêlante
    Autre domaine où leur hypocrisie saute aux yeux, c’est le zèle médiatique avec lequel ils font la promotion des écoles wahhabistes. Pour attirer la clientèle, ils les appellent écoles coraniques. Or, il s’agit là d’un concept (les écoles coraniques) valable du temps de la colonisation mais plus maintenant puisque l’éducation islamique est au programme dans les écoles de la République, du préscolaire à la fin du lycée. Pas un jour ne passe sans que leurs télévisions-relais fassent la promotion de telle ou telle école wahhabiste. Ont-ils mis leurs enfants dans ces écoles ? Bien sûr que non ! Elles sont destinées aux enfants issus de familles pauvres afin de les éloigner de l’école de la République diabolisée pour l’occasion. Il s’agit là d’un système éducatif parallèle qui nous mènera inéluctablement vers une talibanisation des esprits.
    Ces talebs (élèves) wahhabisés, une fois devenus adultes, constitueront leurs fidèles ambassadeurs en charge de la propagation de leur idéologie. Qu’on se rappelle la police des mœurs et de la vertu, très active en Arabie Saoudite. Plus ces écoles wahhabistes sont nombreuses, mieux c’est ! Ainsi s’explique ce zèle à financer et à médiatiser ce type d’établissement.
    Ces derniers sont sujets à questionnement : la place de tout enfant algérien n’est-elle pas sur les bancs d’une école de la République — et pas ailleurs ? Il est vrai que le détournement des lois est un sport populaire. On a eu l’occasion de suivre des reportages sur ces écoles wahhabistes installées un peu partout en Algérie. Face à la caméra, des encadreurs détaillent le programme pédagogique : fiqh, mémorisation du Sain Coran, explication des hadiths (allez savoir s’ils sont authentiques !) et apprentissage de la langue arabe. Que peut comprendre un enfant de six ans ou de dix ans dans un texte rédigé dans une langue savante et qui fait l’objet d’interprétations diverses et parfois contradictoires ? C’est là qu’intervient la spécificité de cette pédagogie wahhabiste : ancrer dans les esprits vierges leur idéologie en l’habillant du Saint Coran. A titre de rappel, le wahhabisme n’est pas une école reconnue par les vrais oulémas musulmans. Au pays qui l’a vu naître, cette idéologie s’appuie sur des hadiths et des légendes pour régenter la société, la souder au monarque régnant. Les pèlerinages à profusion (hadj, omra) sont l’occasion rêvé pour propager à moindres frais leurs idées, lors de halaqate bien ciblées, organisées à l’intérieur des mosquées saoudiennes. Chez nous, et en renfort de cet endoctrinement via leurs écoles, ils insistent auprès de leurs adeptes sur l’obligation de respecter un certains nombre de codes. Ainsi le qamis aux lieu et place de la gandoura maghrébine, le hidjab ou niqab pour supplanter le vêtement moderne et l’habit traditionnel, les moustaches à raser de près. Même nos morts doivent être enterrés selon leur propre rituel : celui importé du désert de l’Arabie Saoudite, lequel se justifie par la chaleur excessive.
    La déclamation de la «bismalla» entre dans cette pédagogie du matraquage idéologique. En principe, en tant que formule sacrée, elle a sa place dans un texte, un événement religieux ou dans un espace sacré (la mosquée, le mausolée). Mais pas dans un contexte profane, un livre de physique, de sciences ou autres. Et bien non ! il faut l’appliquer au même titre que le qamis ou le niqab : partout, y compris dans des endroits insolites. N’a-t-on pas vu des élèves rappelés à l’ordre parce qu’ils n’ont pas précédé leur réponse, verbale ou écrite, de la «bismalla» ? Et que dire de ces footballeurs algériens à qui on conseille d’exhiber, de façon ostentatoire, leur religiosité linguistique, malgré le fait qu’ils soient loin de cet état d’esprit ? Et dans nos souks, marchés et magasins où des commerçants, des maquignons vous «font la peau», vous arnaquent après vous avoir débité la formule sacrée ? Pour mieux vous endormir et ne pas sentir la douleur de l’arnaque. Et ces entreprises commerciales qui vantent et vendent leurs produits en utilisant des versets du Saint Coran ; à l’exemple des sonneries des téléphones portables et autres gadgets.
    Les wahhabistes veulent que leur «sacré à eux» régente la vie des citoyens, à la seconde près, avec pour seul objectif : les éloigner des préoccupations et des plaisirs du quotidien. Les aveugler devant les choses qui font vivre le monde : les sciences, les arts, la culture en général. La machine de l’hypocrisie wahhabiste n’a pas de limites. Ainsi face au drame des enfants yéménites qu’ils bombardent chaque jour, ils répondent par l’envoi de convois d’aide alimentaire et médicale. Autre preuve d’opportunisme hypocrite : le drame vécu depuis de nombreuses années par les Rohingyas ciblés par la barbarie des dictateurs birmans. Les wahhabistes finiront par se solidariser avec eux en… 2017. Alors que la presse occidentale a révélé cette barbarie de la junte birmane en 2012, au moins.
    Il est important de signaler que leur pédagogie du dressage idéologique anesthésie l’esprit créatif de ses victimes. Tuer l’esprit créatif et l’esprit critique chez nos enfants revient à étouffer dans l’œuf leur intelligence.
    De la sorte, ils deviendront de bons soldats de la cause wahhabiste : aveugles et sourds aux élans de vie dont Dieu le Créateur les a dotés dès leur naissance. Cette hargne à dénoncer, gratuitement et avec virulence, la gestion de l’école algérienne est le signe révélateur que le fonds de commerce wahhabiste commence à s’effriter. Mais il reste solide sur les bases de ce qu’ils ont semé depuis leur officialisation. Toutefois, un paramètre de la psychologie humaine échappe aux idéologues et pédagogues wahhabistes : trop de sacré tue le sacré.
    A. T.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Comme de coutume, cette rentrée scolaire 2017-2018 résonne des voix des gardiens du temple wahhabiste. Elles s’élèvent avec virulence dans les colonnes de journaux et de télévisions-relais. Dans leur bréviaire «sacré» fait d’insultes à peine voilées, d’accusations et de procès «en sorcellerie», ils s’essayent à faire barrage à la modernisation de l’école algérienne
    c'est tout ce que j'ai lu.
    Effectivement, la polémique est mené par les salafistes algériens. Une autre cabale, une nième, contre Mme Benghebrit. Après qu'on l'ait judaisée, hébraisée, Harkisée par alliance, on arrive aujourd'hui à en faire une kafra.

    Faire barrage à la modernisation. Je ne pense pas que mettre ou ôter la bamalla a à voir avec la modernisation. Au vu de ses fruits, l'école algérienne a besoin de réformes fichtrement plus importantes.

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    • #3
      Pas un seul mot critique – en bien ou en mal — sur les contenus de ces manuels, sur les conditions de vie des enfants des régions enclavées des Hauts-Plateaux, du Sud ou des montagnes du nord du pays. Aucune suggestion ou proposition pour éradiquer la misère scolaire qui frappe ces zones et ces enfants. Pas un mot sur le taux effarant de redoublement en 1re année d’université ou sur le choix de la filière charia demandé par près de la moitié des bacheliers – et ce, au moment où nous manquons cruellement de scientifiques et de mathématiciens.
      Rien sur ces sujets qui devraient pourtant les occuper davantage puisque la mission première de tout religieux c'est de venir en aide aux nécessiteux. Heureusement qu'il y a les Femmes pour s'occuper de ces sujets pendant que ces pseudos religieux fomentent des polémiques pour plaire à leurs maîtres qui financent leurs voyages et leur train de vie qui ne correspond en rien à celui de vrais religieux.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Si la bande des oulémas critiqueux critiquent mal en omettant l'essentiel quoi dire de ceux qui applaudissent Bengarantita pour avoir voulu couvrir son échec par l'enlèvement du petit cookie au début du livre ?

        Ça ressemble au gars qui se fait marcher sur le pied et à qui on demande de s'excuser ... le bougre arriéré sexiste terroriste.
        ''je suis Benghabrit'' et au diable l'enseignement.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Pour eux, une priorité : la falsification de l’Histoire et la suppression des us et coutumes de nos terroirs algériens. Ils s’évertuent à nous fabriquer une autre identité importée des dunes et tentes d’un désert d’Asie. Il y a pire que l’extermination physique d’un peuple ou d’une communauté : cela s’appelle génocide culturel. On y est presque dedans, pauvres de nous autres !
          D'abord endormir, faire un bon lavage de cerveau et hop! on a des troupeaux qu'on peut manipuler à souhait.
          Certains sont manipulés et fiers d'être des moutons, mission accomplie!

          Pauvre Algérie....
          Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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          • #6
            Ces islamisres conservateurs ils sont d une debilite hors paire , ils s en fichent éperdument de la qualité de notre système d éducation de ces 5000000 jeunes jetés dans la rue chaque année sans aucune formation ou suivi avec la motion oriente vers la vie active , leur seule obsession et leur haine l occident fait d eux des êtres qui vivent replies et en otharcie , chose que je comprends pas pourquoi ils prennent l'avion pour aller au Hdj , il faut aller sur le dos de chameau l avion est la création de l occident pervert et Mécréant bon d'hypocrites.
            Faute de grives , nous mangeons des Merles

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            • #7
              Pas un seul mot critique – en bien ou en mal — sur les contenus de ces manuels, sur les conditions de vie des enfants des régions enclavées des Hauts-Plateaux, du Sud ou des montagnes du nord du pays. Aucune suggestion ou proposition pour éradiquer la misère scolaire qui frappe ces zones et ces enfants. Pas un mot sur le taux effarant de redoublement en 1re année d’université ou sur le choix de la filière charia demandé par près de la moitié des bacheliers – et ce, au moment où nous manquons cruellement de scientifiques et de mathématiciens

              Bravo tu as tout résumer c'est ce que nous essayons de comprendre
              Si bengoufrite tenait tant à moderniser l école et lui donner un coup de pousse en avant pour un bon apprentissage, la priorité et d endiguer les problèmes majeur qui barrent le chemin pour une instrhuction performante et fructueuse et les régler une fois pour toute comme que tu viens de renconnaitre que durant toute cette periode autant que ministre d éducation madame ben goufrritte à complètement ignorer pour qu elle saute apres sur une formule composer de quelques lettres qui ne rassasit de faim ni étanche une soif?
              L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
              Albert Einstein

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              • #8
                Ok les oulémas omettent de s'attaquer à l'essentiel en créant cette polémique concernant la suppression de la basmala.
                Maintenant il faut nous dire que fait réellement la ministre pour remédier aux maux que connait l'école algérienne ? La réponse est rien, walou. Son bilan à la tête de ce ministère est nul et ça n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit femme, francophone où je ne sais quoi encore.

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                • #9
                  Las algériens accepteront-ils d'être les valets des valets ?

                  ils s’essayent à faire barrage à la modernisation de l’école algérienne.
                  Voilà le vrai objectif des wahabistes, faire de l'Algérie un autre Afghanistan, un autre Soudan ou une autre Libye. Ces tentatives, ils les font et les renouvellent depuis au moins une trentaine d'années grâce à des algériens indignes qui ont vendu leur âme pour des paquets de dollars, cette monnaie des maîtres américains des wahabistes saoudiens. Accepterons- nous, algériens et algériennes d'être les valets de ces valets saoudiens. La réponse est connue d'avance: non, bien évidemment. Les wahibistes qui se disent "algériens" ont pour alternative soit de redevenir enfin réellement algériens ou oeuvrer à le devenir, soit entrer définitivement dans la secte des wahabistes et s'installer chez leurs maîtres les émirs saoudiens, ces valets des américains.
                  Dernière modification par Slimane53, 14 septembre 2017, 11h37.

                  Commentaire


                  • #10
                    Tous ceux qui critiquent Mme Benghbrit ne sont pas forcément wahabites.On a le droit de critiquer cette ministre sans être taxés d'islamistes intégristes etc.....
                    Elle est où la modernité qu'elle a apporté à l'école algérienne ? Quand on voit le niveau scolaire, dans quelles conditions étudient les pauvres élèves algériens,on a le droit de dire que son bilan est aussi nul que celui du gouvernement auquel elle appartient.
                    Dans certaines régions,les enfants sont entassés à 50 dans des classes vétustes.On se croirait en Mozambique,pas en Algérie. Elle où est cette modernité qu'elle est sensée incarner?
                    La vraie hypocrisie est que certains passent leur temps à cracher sur le système corrompu en Algérie mais pour Benghbrit ils font l'impasse. Elle fait partie de ce système de rapaces qui ruinent l'Algérie.
                    Arrêtez de la défendre juste par idéologie.

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                    • #11
                      Personne ne défend la ministre par idéologie, le chaos qu'a laisse benbouzid est difficilement surmontable , ce n'est pas en 3ans qu'on peut régler tous les problèmes de l'école algérienne, le fait de prendre conscience des dégâts occasionnés par l'idéologie islamiste est en soi salutaire . La modernité que veut apporter madame Benghebrit se situe au niveau des programmes enseignes et dans les méthodes d'enseignement. Basta la manipulation mentale de nos enfant, stop au par coeurisme et place a la réflexion et à l'analyse. Barakat de faire de nos enfants des renégats qui ne seront pas fiers d'être algériens. La modernité ce n'est pas de construire des bâtiment neufs mais d'arrêter de faire perdre du temps a nos écoliers en les abrutissant avec des programmes d'esclaves et de fanatiques. La modernité est la maitrise des langues et des matières scientifiques, la modernité c'est l'informatique pour leur permettre de prendre le train du progrès du 21 ème siècle, la modernité c'est le respect de l'enfant en lui apportant un enseignement de qualité.
                      C'est plus les islamiste et leurs complices les zoulamiste qui critiquent la ministre par idéologie et surtout pour maintenir la fructification de leur fond de commerce.
                      vive bengnebrit et vive la république.

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                      • #12
                        Oui monsieur vive Benghbrit et vive le clan mafieux auquel elle appartient. Allez parler de votre modernité à des enfants qui doivent faire des kilomètres à pied pour rejoindre leur école.
                        Elle n'est même pas capable d'organiser des examens comme le bac dans de bonnes conditions et vous venez dire qu'elle apporte de la modernité. Chaque année la même galère.
                        Avant de parler informatique et tout ce que vous citez, il faut d'abord mettre en place les bonnes conditions de travail pour les élèves et les enseignants.
                        Vous savez l'Algérie n'est pas seulement Alger où Oran, il faut voir dans quelles conditions étudient les enfants à l'intérieur du pays.

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                        • #13
                          Si son bilan était sensiblement bon ce qui n'est certainement pas le cas .. les critiques n'auraient eu que peu d'echo ....

                          Commentaire


                          • #14
                            adame

                            Tous ceux qui critiquent Mme Benghbrit ne sont pas forcément wahabites.On a le droit de critiquer cette ministre sans être taxés d'islamistes intégristes etc......
                            J'ai réagi à l'article d'Ahmed Tessa qui est un pédagogue connu en Algérie pas à ton commentaire ou à celui de quelqu'un d'autre.
                            ...
                            Elle est où la modernité qu'elle a apporté à l'école algérienne ? Quand on voit le niveau scolaire, dans quelles conditions étudient les pauvres élèves algériens,on a le droit de dire que son bilan est aussi nul que celui du gouvernement auquel elle appartient.
                            .
                            Nouria Benghebrit est ministre de l'éducation depuis mai 2014, soit trois ans et demi. son prédécesseur, M. Benbouzid qui a a été dans le meilleur cas, le complice, ou dans le pire, l'acteur de la talibanisation de l'école algérienne, a été lui ministre de l'éducation durant une vingtaine d'années. Alors, plutôt que de parler d'école de Benghebrit,il faut plutôt parler toujours de celle e de Benbouzid sachant que même si elle a engagé des réformes, elles ne peuvent, comme dans touts les systèmes éducatifs du monde, donner leurs résultats qu'à long terme.
                            D'autre part, vu que tu affirmes que Nouria Benghebrit n'a rien fait, nous ne sommes pas obligés de te croire sur parole; c'est donc à toi d'apporter des arguments à l'appui.
                            La vraie hypocrisie est que certains passent leur temps à cracher sur le système corrompu en Algérie mais pour Benghbrit ils font l'impasse. Elle fait partie de ce système de rapaces qui ruinent l'Algérie.
                            J'ai ma raison, que beaucoup partagent, de défendre la ministre Bengebrit. Pour moi, elle est, depuis l'indépendance, la deuxième chance qui se présente d'instituer un système éducatif algérien et moderne. La première chance a té ratée il y a quarante lorsque l'éminent intellectuel Mostefa Lacheraf a fait un passage-éclair à la tête du ministère de l'éducation. C'est pour ça que je suis et seris toujours contre les gens quimènnent une guerre idéologique et psychologique conte Nouria Benghebrit dans le but justement de lui infliger le lême sort que Mostefa Lacheraf il y quarante ans.
                            Arrêtez de la défendre juste par idéologie.
                            Défendre une personne quelle qu'elle soit juste par idéologie est pour moi un luxe inaccessible. Tu n'a pas affaire à un bobo parisien mais un algérien lambda qui a été obligé de devoir gérer durant des années et des années (la période Benbouzid) l'éducation de ses propres enfants dans une école talibanisée faute de moyens pour pouvoir les inscrire dans une école privée moderne tout en ayant la langue arabe et l'enseignement religieux.
                            Dernière modification par Slimane53, 14 septembre 2017, 14h09.

                            Commentaire


                            • #15
                              Une école pour la vie ou pour la mort ?

                              L’école algérienne est gangrénée par l’irrationalité et la paresse intellectuelle tapies derrière une tartufferie abusivement moralisatrice, ostentatoire et envahissante.

                              Pour bon nombre d’enseignants, du premier cycle notamment, l’école doit d’abord préparer l’enfant à éviter d’aller en enfer dans l’autre monde. Son rôle premier ne serait pas de le préparer à la vie mais à la mort. C’est ce que professent bon nombre d’enseignants et autres acteurs de la société et de l’appareil de l’Etat qui ont une influence déterminante sur le système scolaire dans le pays. Pour eux, l’école n’a pas pour mission d’ouvrir l’esprit de l’élève sur le monde qui l’entoure en se servant de sa raison, de l’armer de connaissances à même de l’aider à évoluer positivement dans sa vie ici-bas, d’aiguiser son esprit critique et son discernement, de l’éduquer pour qu’il devienne un citoyen au sens plein du terme. Pour eux, l’école doit d’abord apprendre à l’élève à faire le plein de hasanate (حسنات bonnes actions) pour mieux affronter les tourments de la tombe (tourments décrits, en classe pour des enfants de moins de dix ans, dans leurs plus infimes détails) et les affres du jugement dernier.

                              Les enseignants qui transforment leurs cours en prêches religieux sont convaincus qu’ils font ainsi œuvre utile (3amal sâlih عمل صالح) qui les fait avancer vers le paradis et y gagner des degrés. En bref, une partie non négligeable et très influente de ces acteurs essaie de faire de l’école un espace où l’enfant apprend à appréhender le monde à travers des décrets et des injonctions indiscutables ce qui le formate pour accepter, une fois adulte, avec grâce et même du zèle, d’autres injonctions, décrets et «avis», sans qu’il ait la moindre velléité de les remettre en cause, se fiant aveuglement aux autoproclamés maîtres à penser qui les ont édictés.

                              La question (une porte est soit ouverte soit fermée)…
                              L’école doit-elle devenir définitivement celle du naql (نقل imitation littérale de la tradition) ou doit-elle se transformer en sanctuaire du 3aql (عقل raison) ? Faut-il adopter carrément le modèle afghano-pakistanais des madrassa qui forment des talib (étudiants en théologie et exégètes) ou un autre modèle qui préparerait l’enfant à assumer son futur statut d’adulte effectivement citoyen ?

                              En même temps, peut-on opter pour une école de la rationalité et de la vivacité intellectuelle sans s’attaquer à la tartufferie moralisatrice et envahissante, cette armure de l’irrationalité et de la paresse intellectuelle ? Sans donner priorité à la vie sur la mort ?
                              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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