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Ouyahia: «Nous n’avions pas de quoi payer les salaires de novembre»

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  • Ouyahia: «Nous n’avions pas de quoi payer les salaires de novembre»

    Le Premier ministre et secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, a convié, hier mardi, au palais du gouvernement, ses homologues des partis siégeant au gouvernement, pour une réunion de concertation autour du plan d’action de l’exécutif et la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit.

    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Ont donc assisté à cette véritable rencontre au sommet de la majorité présidentielle, le secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, le président du parti le TAJ, Amar Ghoul, et le secrétaire général du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounès.
    Chacun des quatre chefs de partis était accompagné par son ou ses chefs de groupes parlementaires. A l’évidence, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, cherche à travers «ses retrouvailles» à préparer le terrain au niveau du Parlement, avant qu’il ne descende à l’Assemblée populaire nationale dimanche prochain, pour défendre son plan d’action.
    Selon une source fiable, Ouyahia avait commencé par une intervention à travers laquelle il exposera les grandes lignes du plan d’action de son gouvernement, ainsi que la nouvelle loi «concomitante» à ce même plan, celle sur la monnaie et le crédit. «Ouyahia a longuement expliqué les dispositions ainsi que les objectifs de cette nouvelle loi sur la monnaie et le crédit que l’opposition assimile, à tort, à la planche à billets. Le Premier ministre a été très clair à ce sujet : «Sans cette solution, qui permettra le recours au financement interne non conventionnel, nous n’aurions pas de quoi payer les fonctionnaires dès novembre prochain.»
    L’intervention du Premier ministre sera suivie par un tour de table avec l’intervention, notamment, de Djamel Ould Abbès, Amar Ghoul et Amara Benyounès. «Le FLN , qui est la première force politique au Parlement, insistera, par la voix de son secrétaire général, sur un point : les financements non conventionnels en question doivent être orientés exclusivement vers l’investissement et non pas pour financer les exportations.
    De même qu’il a souhaité que, lors de son passage au niveau du Parlement, Ouyahia fournisse des chiffres portant sur le bilan global des réalisations depuis 1999, pour répondre à l’opposition qui s’est toujours interrogée, à dessein, sur la destination prise par les 800 milliards de dollars, à savoir le montant global engrangé par les exportations des hydrocarbures pour la même période», nous confie-t-on de même source.
    Sur ce même sujet inhérent à la communication, les quatre partis ont, par ailleurs, convenu de la nécessité de répliquer à l’opposition par «une nouvelle dynamique de communication. L’opposition occupe tout l’espace, notamment sur les réseaux sociaux alors que le pouvoir reste silencieux. Il faut que cela change» ! nous révèle-t-on.
    Ecartant catégoriquement toute idée de reconstituer la fameuse alliance présidentielle, les leaders des partis siégeant au gouvernement ont convenu, par contre, de se concerter régulièrement. «D’ores et déjà, il a été décidé que les groupes parlementaires du FLN, du RND, du TAJ et du MPA se rencontrent régulièrement». Il faut préciser, ici, qu’avec respectivement, 164 députés pour le FLN, 100 pour le RND, 19 pour le TAJ et 13 pour le MPA, les quatre partis détiennent la majorité absolue au niveau de l’Assemblée alors qu’au niveau du Sénat, les groupes parlementaires du FLN, du RND et du tiers présidentiel en constituent la majorité écrasante. Ouyahia peut, dès lors, s’appuyer sur une majorité confortable pour mener paisiblement son programme.
    Une majorité, en outre, que les quatre partis ont décidé de maintenir «ouverte à tout autre parti qui soutient le programme présidentiel».
    Il faut dire que le limogeage de Ammar Saâdani de la tête du FLN, en octobre 2016, a permis un nouveau rapprochement entre les directions de l’ex-parti unique et celle du RND. Si, ainsi, Saâdani défrayait la chronique lorsqu’il déclarait une guerre ouverte à son homologue du RND, Ahmed Ouyahia, allant jusqu’à le traiter de «traître au Président !», les choses ont radicalement changé depuis.
    On croit d’ailleurs savoir, de source très bien informée, que la rencontre d’hier mardi au palais du gouvernement avait été précédée par une rencontre bilatérale entre Ouyahia et Ould Abbès, la semaine dernière et qui a été gardée secrète.
    K. A.

    Le soir alg
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    Il y a peu j'expliquais à quelqu'un que les réserves de change ne servent qu'a garantir la monnaie et couvrir un éventuel recours à des financements externes, il se foutait de moi. J'aimerai bien avoir son avis après la sortie du PM.
    Cela dit cela ne me réjouis pas, car c'est encore le petit peuple qui va trinquer.
    Après la planche à billet pour regler les salaires, le reste des mesures va être douloureux : baisse significative du nombre de fonctionnaires, gel des salaires, et une diminution de 30 à 50% de la compensation. L'électricité et l'essence vont monter en flèche. Bref, un plan d'ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Le FMI, c'est le PM.

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    • #3
      ils vont nous prélever encore 10.000 wella ?
      Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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      • #4
        kech @
        tu oublie de dire que il y a eu un effrondement des recettes avec la chute du cours du barril de petrole et parralelement a ca les depenses de l etat n ont pas diminuer bien au contraire cela provoque un deficit.
        quand on a recours a un credit aupres du fmi,c est le fmi qui fixe les conditions.

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        • #5
          Ouyahia:
          «Nous n’avions pas de quoi payer les salaires de novembre»
          de l'autre côté ils accordent aux députés sortants une prime de départ de plus de 1 million de DA...........A VOUS DONNER LE TOURNIS
          أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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          • #6
            Je sais bien. Mais gouverner n'est-ce pas prévoir ?
            Ce que va administrer ouyahia au pays n'est rien d'autre qu'un PAS, mais sans les lignes de crédit qui vont avec. Les solutions du fmi ( gel des salaires, baisse des dépenses publiques, diminution des aides sociales, privatisation etc) sont exactement celles qui auront cours.
            En resumé : faisons nous meme dès aujourd'hui, ce que d'autres pourraient nous obliger à faire demain.

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            • #7
              Ouyahia: «Nous n’avions pas de quoi payer les salaires de novembre»
              j'imagine :
              Tebbone: «Nous n’avions pas de quoi payer les salaires de novembre»

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              • #8
                Ouyahia: «Nous n’avions pas de quoi payer les salaires de novembre»

                çà c'était avant lui. Maintenant, et grace à son idée lumineuse, maintenant l'affaire est réglée. L'état aura a de quoi payer tout le monde. Les gros projets de Haddad & Co compris.

                Et comment ?
                "Faire fonctionner la planche à billets"

                Waoo ! et pourquoi donc nous n'y avons pas pensé plutot ????

                Parce que tous les experts avait peur qu'avec l'activation de la planche à billet pour un pays rentiers comme le notre, çà serait un tourbillon d'inflation qui allait tout emporter avec lui. Mais avec Ouyahia, c'est NON, il n'y aura pas d'inflation. on est en bonne main ....

                Quoiqu'il faut juste que les algériens prévoient beaucoup de trous dans leurs ceintures. Et surtout, plusieurs heures de file d'attente par jour, pour effectuer quelques emplettes dans leurs nouveaux "souks el fellah". voilà voilà...

                et comme il vient de nous l'annoncer, la crise est donc, derrière nous ! oeilfermé
                Dernière modification par Pomaria, 14 septembre 2017, 13h12.
                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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