Tweet
C'est très important, Lee Hsien Loong, Premier ministre de Singapour, avait expliqué l'année dernière que tous les Singapouriens estiment avoir une chance réelle de devenir président. À cette fin, son gouvernement a modifié les critères d'éligibilité pour les candidats. Pourtant, les Singapouriens préparés pour un festival d'inclusivité aux élections de cette année doivent être confus. Le 11 septembre, un comité de hauts fonctionnaires a déclaré qu'un seul candidat était éligible et que la candidate , Halimah Yacob, ancienne présidente du parlement, a été jugée sans opposition. Elle sera assermentée le 14 septembre.
La démocratie de Singapour peut parfois sembler un peu enrégimentée: le Parti populaire d'action populaire (PAP) est entré au pouvoir avant l'indépendance en 1965. Donc, lorsque le gouvernement a décidé de modifier la constitution en 1991 pour permettre des élections presidentielles directes , ostensiblement pour approfondir l'engagement populaire avec la politique, les observateurs étaient méfiants, et à juste titre. Les critères d'éligibilité ont été fixés de façon si étroite que seules deux des cinq élections ultérieures ont impliqué plus d'un candidat. Néanmoins, lors de l'élection précédente, en 2011, le candidat privilégié du PAP est venu dans la position perdante.
Le gouvernement affirme que ce rasage étroit n'a pas eu d'influence sur sa décision d'affiner les critères d'éligibilité avant l'élection de cette année. L'intention, a déclaré M. Lee, était de s'assurer qu'aucun des trois groupes ethniques principaux de Singapour - Chinois, Malais et Indiens - ne soit exclu du poste trop longtemps. En novembre, le gouvernement a dûment modifié la constitution pour réserver des élections présidentielles aux membres d'une ethnie particulière si personne de ce groupe n'a occupé le poste pour les cinq derniers termes. Sur cette base, les élections présidentielles de cette année se sont limitées aux Malais, qui représentent 13% de la population mais n'ont pas occupé le poste de président depuis 1970. Par coïncidence, les nouvelles règles ont empêché le candidat qui a perdu seulement 7,383 votes la dernière fois, Tan Cheng Bock, de nouveau, alors qu'il est issu de l'ethnie qui represente 74% des Singapouriens chinois (9% de la population est indienne).
Tous les titulaires du poste de premier ministre beaucoup plus puissant ont été chinois - deux sur trois d'entre eux de la famille Lee. Singapour se targue généralement d'être une méritocratie, contrairement à la Malaisie voisine, où les Malais et d'autres groupes autochtones bénéficient de privilèges spéciaux. Et alors que les candidats à la présidence cette année devaient être malaisiens, pas seulement les Malais pouvaient postuler. Ils avaient également besoin soit d'avoir travaillé dans un poste gouvernemental extrêmement élevé, soit d'avoir dirigé une société rentable avec un montant de 500 M $ (371 M $) en capitaux propres. Le chiffre était de S $ 100m, mais la décision d'augmenter la barre était annoncée l'année dernière. Sans contour, deux autres Malais à côté de Mme Halimah ont demandé à courir, mais ont été jugés qu'ils n'avaient pas satisfait aux critères.
Populaire et compétente, Mme Halimah semblait très susceptible de gagner même avec une certaine concurrence. La disqualification de ses challengers lui fait voler le modicum de légitimité que l'élection aurait pu lui donner. Les électeurs excités pour marquer les bulletins de vote pour la première femme présidente de Singapour sont particulièrement déçus. Encore une fois, le resserrement répétitif des règles de Singapour suggère un manque de foi selon lequel les électeurs, ayant un choix plus large, prendraient la bonne décision.
Traduit de l'anglais du journal The economist
La démocratie de Singapour peut parfois sembler un peu enrégimentée: le Parti populaire d'action populaire (PAP) est entré au pouvoir avant l'indépendance en 1965. Donc, lorsque le gouvernement a décidé de modifier la constitution en 1991 pour permettre des élections presidentielles directes , ostensiblement pour approfondir l'engagement populaire avec la politique, les observateurs étaient méfiants, et à juste titre. Les critères d'éligibilité ont été fixés de façon si étroite que seules deux des cinq élections ultérieures ont impliqué plus d'un candidat. Néanmoins, lors de l'élection précédente, en 2011, le candidat privilégié du PAP est venu dans la position perdante.
Le gouvernement affirme que ce rasage étroit n'a pas eu d'influence sur sa décision d'affiner les critères d'éligibilité avant l'élection de cette année. L'intention, a déclaré M. Lee, était de s'assurer qu'aucun des trois groupes ethniques principaux de Singapour - Chinois, Malais et Indiens - ne soit exclu du poste trop longtemps. En novembre, le gouvernement a dûment modifié la constitution pour réserver des élections présidentielles aux membres d'une ethnie particulière si personne de ce groupe n'a occupé le poste pour les cinq derniers termes. Sur cette base, les élections présidentielles de cette année se sont limitées aux Malais, qui représentent 13% de la population mais n'ont pas occupé le poste de président depuis 1970. Par coïncidence, les nouvelles règles ont empêché le candidat qui a perdu seulement 7,383 votes la dernière fois, Tan Cheng Bock, de nouveau, alors qu'il est issu de l'ethnie qui represente 74% des Singapouriens chinois (9% de la population est indienne).
Tous les titulaires du poste de premier ministre beaucoup plus puissant ont été chinois - deux sur trois d'entre eux de la famille Lee. Singapour se targue généralement d'être une méritocratie, contrairement à la Malaisie voisine, où les Malais et d'autres groupes autochtones bénéficient de privilèges spéciaux. Et alors que les candidats à la présidence cette année devaient être malaisiens, pas seulement les Malais pouvaient postuler. Ils avaient également besoin soit d'avoir travaillé dans un poste gouvernemental extrêmement élevé, soit d'avoir dirigé une société rentable avec un montant de 500 M $ (371 M $) en capitaux propres. Le chiffre était de S $ 100m, mais la décision d'augmenter la barre était annoncée l'année dernière. Sans contour, deux autres Malais à côté de Mme Halimah ont demandé à courir, mais ont été jugés qu'ils n'avaient pas satisfait aux critères.
Populaire et compétente, Mme Halimah semblait très susceptible de gagner même avec une certaine concurrence. La disqualification de ses challengers lui fait voler le modicum de légitimité que l'élection aurait pu lui donner. Les électeurs excités pour marquer les bulletins de vote pour la première femme présidente de Singapour sont particulièrement déçus. Encore une fois, le resserrement répétitif des règles de Singapour suggère un manque de foi selon lequel les électeurs, ayant un choix plus large, prendraient la bonne décision.
Traduit de l'anglais du journal The economist
Commentaire