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Interrogé par Médias24, un observateur bien informé du secteur touristique qui a pu consulter les chiffres pas encore publiés par l'office des changes nous révèle que les recettes en devises ont enregistré une croissance de 4,3% pour les 7 premiers mois de l’année comparés à la même période de 2016.
"C’est une belle progression sachant que nous sommes à 34,4 MMDH contre 32,9 MMDH pour les 7 premiers mois de l’année dernière. L’augmentation du montant qui s’inscrit dans celle des arrivées de touristes internationaux et des MRE englobe toutes les dépenses en devises des non-résidents, c'est-à-dire les paiements par cartes bancaires étrangères et les opérations de change des visiteurs étrangers", précise notre source.
Selon une source autorisée de l’ONMT qui préfère également rester anonyme pour ne pas faire preuve de triomphalisme, cette croissance contredit les projections pessimistes de certains opérateurs qui ont récemment accusé à tort, dans la presse, leurs concurrents de baisser les tarifs hôteliers pour faire face à la concurrence internationale (Tunisie) ou de généraliser les formules "All inclusive" peu lucratives.
"On ne peut pas avoir une croissance continue des arrivées et dans le même temps une baisse des recettes en devises. Certains ont même prétendu, pour expliquer cette soi-disant baisse, que le marché chinois n'était pas vraiment porteur car il dépensait moins d’argent que les autres alors que sa dépense moyenne est de 2.100 DH/jour contre 1.500 pour le reste des touristes étrangers", tient à corriger notre interlocuteur.
Selon lui, la croissance des recettes en devises montre que la diversification des marchés menée par l’Office national marocain du tourisme est une stratégie payante mais que la tendance actuelle s’expliquait aussi par la bonne reprise des marchés stratégiques que sont la France et l’Allemagne.
Entre janvier et fin juillet, les arrivées des visiteurs français ont en effet crû de 5% et celles des Allemands ont dépassé les 10% grâce aux nombreuses nouvelles routes aériennes. Les derniers chiffres des arrivées de la ville d’Agadir montraient que la vile balnéaire avait 4.000 touristes polonais en juillet 2017 contre seulement 2000 en juillet 2016.
"Que ce soit au niveau des arrivées ou des recettes, la diversification et la politique de communication qui portent leurs fruits nous confortent donc dans notre volonté de ne pas nous tourner vers un tourisme bas de gamme privilégié par des pays que l’on présente comme des concurrents", se réjouit–il.
En attendant les chiffres des arrivées nationales du mois d’août et du cumul janvier-août qui devraient être publiés incessamment, notre source ajoute que les projections pour l’ensemble de l’année 2017 dépasseront les espérances.
"L’état des réservations pour les 4 mois à venir et les nouvelles capacités aériennes qui démarrent pendant cette rentrée augurent une très belle année 2017. En termes de recettes en devises, nous tablons sur une croissance comprise entre 5 et 7% soit un total de 68 à 70 MMDH contre 64 en 2016.
"Même s’il faut rester prudent, il n’est pas exclu de dépasser le cap fixé des 11 millions de visiteurs soit 700.000 de plus que 2016", prédit notre interlocuteur en concluant que si cette dynamique de croissance moyenne annuelle de 7% des arrivées avait démarré en 2010, le Maroc aurait atteint sans problème les 18 millions de touristes en 2020.
Médias24
"C’est une belle progression sachant que nous sommes à 34,4 MMDH contre 32,9 MMDH pour les 7 premiers mois de l’année dernière. L’augmentation du montant qui s’inscrit dans celle des arrivées de touristes internationaux et des MRE englobe toutes les dépenses en devises des non-résidents, c'est-à-dire les paiements par cartes bancaires étrangères et les opérations de change des visiteurs étrangers", précise notre source.
Selon une source autorisée de l’ONMT qui préfère également rester anonyme pour ne pas faire preuve de triomphalisme, cette croissance contredit les projections pessimistes de certains opérateurs qui ont récemment accusé à tort, dans la presse, leurs concurrents de baisser les tarifs hôteliers pour faire face à la concurrence internationale (Tunisie) ou de généraliser les formules "All inclusive" peu lucratives.
"On ne peut pas avoir une croissance continue des arrivées et dans le même temps une baisse des recettes en devises. Certains ont même prétendu, pour expliquer cette soi-disant baisse, que le marché chinois n'était pas vraiment porteur car il dépensait moins d’argent que les autres alors que sa dépense moyenne est de 2.100 DH/jour contre 1.500 pour le reste des touristes étrangers", tient à corriger notre interlocuteur.
Selon lui, la croissance des recettes en devises montre que la diversification des marchés menée par l’Office national marocain du tourisme est une stratégie payante mais que la tendance actuelle s’expliquait aussi par la bonne reprise des marchés stratégiques que sont la France et l’Allemagne.
Entre janvier et fin juillet, les arrivées des visiteurs français ont en effet crû de 5% et celles des Allemands ont dépassé les 10% grâce aux nombreuses nouvelles routes aériennes. Les derniers chiffres des arrivées de la ville d’Agadir montraient que la vile balnéaire avait 4.000 touristes polonais en juillet 2017 contre seulement 2000 en juillet 2016.
"Que ce soit au niveau des arrivées ou des recettes, la diversification et la politique de communication qui portent leurs fruits nous confortent donc dans notre volonté de ne pas nous tourner vers un tourisme bas de gamme privilégié par des pays que l’on présente comme des concurrents", se réjouit–il.
En attendant les chiffres des arrivées nationales du mois d’août et du cumul janvier-août qui devraient être publiés incessamment, notre source ajoute que les projections pour l’ensemble de l’année 2017 dépasseront les espérances.
"L’état des réservations pour les 4 mois à venir et les nouvelles capacités aériennes qui démarrent pendant cette rentrée augurent une très belle année 2017. En termes de recettes en devises, nous tablons sur une croissance comprise entre 5 et 7% soit un total de 68 à 70 MMDH contre 64 en 2016.
"Même s’il faut rester prudent, il n’est pas exclu de dépasser le cap fixé des 11 millions de visiteurs soit 700.000 de plus que 2016", prédit notre interlocuteur en concluant que si cette dynamique de croissance moyenne annuelle de 7% des arrivées avait démarré en 2010, le Maroc aurait atteint sans problème les 18 millions de touristes en 2020.
Médias24
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