attendre un mot
un signe
qui pourrait anéantir
cette solitude dévorante
destructrice
la pièce si grande paraît
petite si petite
une sensation d'étouffement
habille cet isolement
ce lit pas défait
le rend dingue
combien
de jours de nuits volés
où la sensualité dansait
sans honte
l'étreinte de leurs corps
s'emmêlant et se démêlant
pour seul répit
une cigarette
qu'ils partageaient en riant
les draps froissés
couvrant maladroitement
les courbes de sa féminité
qu'il aimait admirer
ses cheveux décoiffés
couvrant le
coussin où il cherche
son odeur
qu'il aurait tant aimer respirer
l'ivresse de cette absence
le rend fou
le téléphone ne sonne toujours pas
partie sans rien dire
elle l'a laissé dormant
lui déposant un baiser
avant de s'enfuir
retrouver sa vie
pour mieux lui revenir
ce départ le hante
le rend dingue
débrayé
il déambule
ne sachant que faire
pas de numéro
pas d'adresse
rien
qu'un petit hôtel
qu'ils avaient l'habitude
de réserver pour se préserver
des regards indiscrets
le secret de cet amour
incertain
foudroyant
soudain
il s'allume une cigarette
les rideaux tirés
comme ils avaient l'habitude
il est
15 heures
elle n'est toujours pas là
se sert un verre
le boit d'un trait
quand la sonnerie sms
retentit
je ne viendrai plus
je l'aime
désolée...
lily
14 septembre 2017
un signe
qui pourrait anéantir
cette solitude dévorante
destructrice
la pièce si grande paraît
petite si petite
une sensation d'étouffement
habille cet isolement
ce lit pas défait
le rend dingue
combien
de jours de nuits volés
où la sensualité dansait
sans honte
l'étreinte de leurs corps
s'emmêlant et se démêlant
pour seul répit
une cigarette
qu'ils partageaient en riant
les draps froissés
couvrant maladroitement
les courbes de sa féminité
qu'il aimait admirer
ses cheveux décoiffés
couvrant le
coussin où il cherche
son odeur
qu'il aurait tant aimer respirer
l'ivresse de cette absence
le rend fou
le téléphone ne sonne toujours pas
partie sans rien dire
elle l'a laissé dormant
lui déposant un baiser
avant de s'enfuir
retrouver sa vie
pour mieux lui revenir
ce départ le hante
le rend dingue
débrayé
il déambule
ne sachant que faire
pas de numéro
pas d'adresse
rien
qu'un petit hôtel
qu'ils avaient l'habitude
de réserver pour se préserver
des regards indiscrets
le secret de cet amour
incertain
foudroyant
soudain
il s'allume une cigarette
les rideaux tirés
comme ils avaient l'habitude
il est
15 heures
elle n'est toujours pas là
se sert un verre
le boit d'un trait
quand la sonnerie sms
retentit
je ne viendrai plus
je l'aime
désolée...
lily
14 septembre 2017
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