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Après avoir vécu 57 ans aux USA, il découvre par hasard qu’il est algérien

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  • Après avoir vécu 57 ans aux USA, il découvre par hasard qu’il est algérien

    c’est par un pur hasard que l’écrivain et poète américain Djelloul Marbrook a découvert qu’il était d’origine algérienne. Rencontré par la chaîne de télévision arabophone Al-Hurra, le poète américain revient sur cet épisode qui a changé sa vie.

    C’est en 1991, à l’âge de 57 ans, que Djelloul Marbrook fait par hasard la rencontre de Mbarka Farhati, ancienne directrice du musée National Nasreddine Dinet de Bou-saâda, et ce lors d’une exposition de tableaux organisée à Washington par la mère du poète, qui n’est autre que l’artiste peintre Juanita Guccione (1904-1999). « Ma rencontre avec Mbarka Ferhati m’a permis de connaitre la vérité sur mon pays natale, dés qu’elle m’a annoncé cette nouvelle, je me suis senti renaître ! » affirme le poète américain, et d’ajouter « durant longtemps, j’ai vécu sans pouvoir connaitre mes origines… ».

    Selon ses déclarations, Djelloul Marbrook a découvert lors de cette rencontre qu’il était originaire de Bou-saâda (wilaya de M’sila), qu’il avait des frère et une grande famille en Algérie, mais également que on père, qu’il croyait mort, avait vécu en Algérie jusqu’en 1978. « Ma mère m’a caché la vérité, mon père a vécu en Algérie jusqu’en 1978, alors même qu’elle m’a toujours dis qu’il était mort, et ce avant même que je puisse voir le jour » a-t-il déclaré.

    Ainsi, le poète américain, auteur du recueil « loin d’Alger », rêve de visiter son pays natal, qu’il a quitté à l’âge de deux mois seulement pour aller se soigner aux États-Unis. « Avant de partir de ce monde, je souhaiterai avoir un passeport Algérien, et un certificat de naissance Algérien, ainsi je serai libre de voir mon pays quand bon me semble » a-t-il dit.
    Jugurta Nam
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Franchement avec un prénom pareil, il lui est même pas venu à l'esprit qu'il est algérien.
    Comme disent les jeunes d'ici, c'est "obligé" qu'il est algérien avec le prénom de Djelloul.

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    • #3
      Combien d'algériens sont-ils à avoir fait des enfants à des étrangères? sans même le savoir parfois...
      Il doit y en avoir pas mal..
      Je plaisante parfois avec un proche dont le père avait vécu en France en lui disant: "un jour quelqu'un viendra peut être frapper à ta porte et de dire: je suis ton frère ou ta soeur"
      Dernière modification par Megane, 17 septembre 2017, 12h59.
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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      • #4
        avec un prénom pareil, il lui est même pas venu à l'esprit qu'il est algérien.
        Ça lui avait mis la puce à l'oreille depuis tout jeune, bien sûr, comme il le dit dans cette interview.

        I spent the first five years of my life in Brooklyn with my German-speaking grandmother and my Aunt Dorothy. They were my mothers. No mention of Algeria was ever spoken, and very little was said of my mother. At age five I was sent to boarding school when my aunt fell ill. I spent the next eleven years there. My first name was an endless cause of difficulty and sometimes scorn. My last name is an Anglicized version of the Arab name Mabrouk. This is the childhood experience in which Far from Algiers is grounded. It is the voice of an American boy who is often perceived as somehow different, somehow troubling, an American boy not quite welcomed by his American family, a baseball and ice hockey player, and eventually a sailor. It is the voice of his dismay, his bewilderment, and his great love for America.

        Source
        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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        • #5
          Merci Fortuna.
          C'était de l'humour. vache mais de l'humour.

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          • #6
            Oui, j'ai bien compris Boubibtis.
            Il faut dire que le contraire, c'est à dire se trimballer un tel prénom aux States sans s'en rendre compte, aurait pour le moins singulier.
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #7
              C’est en 1991, à l’âge de 57 ans, que Djelloul Marbrook fait par hasard la rencontre de Mbarka Farhati, ancienne directrice du musée National Nasreddine Dinet de Bou-saâda, et ce lors d’une exposition de tableaux organisée à Washington par la mère du poète, qui n’est autre que l’artiste peintre Juanita Guccione (1904-1999).
              il découvre par hasard...

              Mon petit doigt me dit que c’est lui qui n’a jamais voulu chercher ses origines … par peur d’être confronter à la réalité…d’un père arabe et….musulman !

              C’est sa mère Juanita Guccione, artiste peintre (au crépuscule de sa vie) qui le pousse à entamer des recherches…Elle organise une exposition à Washington et invite la directrice du musée National Nasreddine Dinet de Bou-Saada…. Quelle coïncidence !!

              Même dans ses tableaux elle lui montre la voie pour qu'il se bouge..

              The Art of Juanita Guccione

              Bedouin Brother and Sister


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              • #8
                Azul Megane

                Combien d'algériens sont-ils à avoir fait des enfants à des étrangères? sans même le savoir parfois...
                Il doit y en avoir pas mal..
                Beaucoup plus qu'on ne l'imagine, certains laissent leur femme au pays et partent à l'étranger en oubliant de dire qu'ils ont une famille au pays. D'autres jouent avec la notion de polygame et ils se marient sans même que leur femme soit informée. Ca a donné quelques affaires devant les tribunaux français et algériens quand les enfants devenus grands ont compris que leur père menait une double vie.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Merci Zwina pour cette decouverte et Merci Fortuna for le lien de l interview qui m a permis de decouvrir un auteur fort interessant que je vais certainement lire a l avenir.
                  Rien que dans l interview on y trouve l ame d un humaniste qui a trouve' accidentellement un pays ou il pourrait devenir le personnage qu il est aujoud'hui... que serait il devenu si la providence l avait fait naitre a Bou saada? en effet, on ne choisit point sa destine'e, on la subit tout en la fac,onnant (ce qui est son cas, un personnage dote' d une ame de guerrier-I wonder where he gets that from :-)).

                  Voila un autre paragraphe for interessant sur son desir de se redecouvrir:
                  Envoyé par de l interview meme
                  My entire life’s experience is as an American whose sensibility depends on the English language to express itself. That said, I predictably have had a lifelong interest in Algeria and in Arab, Amazigh and Islamic history and have read to the point of scholarship, however autodidactic, in those subjects. By the time I had the means to travel to Algeria, or anywhere else, I was old and disinclined to travel, preferring to spend my time recollecting and writing. I never knew my father’s family in Algeria, and I never knew him. He and my mother, never having married, parted ways before I was born. But I am now in touch with my half-sister and her mother in Bou Saada.
                  J espere avoir l honneur un jour de le connaitre.

                  M.
                  Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

                  Commentaire


                  • #10
                    Il a l air sympa en plus!

                    Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                    • #11
                      Après avoir vécu 57 ans aux USA, il découvre par hasard qu’il est algérien



                      et pourquoi pas un espion model ?57 ans !!!je ne croirais pas a cette histoire
                      pis s'il n'est pas islamisé dans la tete nous n'avons pas besoin de lui,nous avons assez de boulot a faire avec les francisé en nous rajoute les américanisé maintenant ? meme la france n’excepterait pas
                      Dernière modification par dentdesagesse, 17 septembre 2017, 18h53.
                      L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                      Albert Einstein

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                      • #12
                        L Algerie ne se portera que mieux d avoir retrouve' un de ses enfants perdu... Je sais, elle les exile... mais ils/elles reviennent malgre' elle, ou plutot malgre' les malfrats qui la gouvernent et la plebe de moutons qui s identifient avec eux

                        Q2. Brash Ice is a 2014 poetry collection. Could you please provide a poem from that collection and tell those who may not know more about it?
                        A .Brash Ice is ice that has been broken and reformed, becoming scarred ice. It is, to my mind, a metaphor for our lives. We are broken and reform ourselves. I have been studying ice in the Hudson River for many years, contemplating its relevance to my experiences and those of others. As a child and young adult I played ice hockey. I have photographed ice formations in many places along the river. My view is that as we age we become very like brash ice, and eventually we flow on, we vanish. But we are essential to the processes of the earth, to its alchemy. Ice has something of the dervish about it -- its task is to disappear without ado or monument. Here is a poem from Brash Ice:

                        Handling plutonium

                        so this business of being you

                        is about handling plutonium
                        and is much more dangerous
                        than your parents said.
                        you stumbled across yourself so often
                        you became your own nightmare
                        and then one day the sun rose
                        on a world where winners and losers
                        cast no shadows. You saw no choice
                        but to turn your back on the game,
                        to remake the world with your painterly eye,
                        to be a forensic sculptor, to let
                        intellect's luminol reveal
                        what fears can't bleach,
                        to stare at the consequences
                        even as they throw dirt on your face
                        .
                        ...
                        Il sera toujours bienvenu chez lui a Bousaada s il le souhaite.
                        Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                        • #13
                          U message pour les algériens :

                          Commentaire


                          • #14
                            Il a dit Salam alykoum en plus il a l air d apprécier la barbe jusque là on l'accepte
                            L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                            Albert Einstein

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                            • #15
                              Après avoir vécu 57 ans aux USA, il découvre par hasard qu’il est algérien
                              ---------------------

                              Meskine !!!!!

                              Il fallait qu'il tombe sur les onetwotristes !

                              Remarquez, son cerveau a résisté instinctivement 57 ans....

                              Il va être obligé de boire pour oublier

                              C'est trop bon !!!

                              Il va découvrir par la même occasion son amazighité et sa berberité.

                              Ça me rappelle..... Ça me rappelle..... Quelqu'un.....

                              Non plutôt...... des millions........

                              D'Algériens !!!!!!

                              Yalatif !! Starfoullah !!!
                              “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                              Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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