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Catalogne. La police cherche les urnes cachées pour le référendum

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  • Catalogne. La police cherche les urnes cachées pour le référendum

    Catalogne. La police cherche les urnes cachées pour le référendum

    Les forces de l’ordre ont effectué des perquisitions ces derniers jours en Catalogne dans des imprimeries et les locaux de plusieurs journaux, à la recherche des bulletins de vote et des urnes qui doivent être utilisés pour le référendum d’indépendance du 1er octobre auquel le gouvernement espagnol est opposé.

    L’objectif de Madrid est d’empêcher la poursuite des préparatifs du scrutin. Le gouvernement craint qu’un « oui » à la sécession ne plonge l’Espagne dans une crise politique, même s’il a annoncé qu’il ne reconnaît pas le résultat du scrutin. Malgré l’opposition du pouvoir central, les promoteurs du scrutin ont lancé jeudi la campagne officielle.

    Le gouvernement espagnol a pris vendredi des mesures visant à accroître le contrôle des finances de la Catalogne, pour éviter que de l’argent public ne serve à organiser le référendum.

    700 maires catalans convoqués

    Mercredi, plus de 700 maires catalans ont été convoqués et interrogés sur les raisons de leur soutien au scrutin du 1er octobre.

    Le président de la Catalogne, Carles Puigdemont, qui encourt des poursuites au pénal pour l’organisation du référendum, dit avoir plus 6 000 urnes prêtes à être déployées le mois prochain et qui sont pour l’instant dans un endroit tenu secret.

    « À ce stade, nous n’avons aucune idée de l’endroit où elles se trouvent », a déclaré le porte-parole du syndicat de la police catalane, Toni Castejon.

    Vendredi, la police a confisqué 100 000 tracts lors d’une perquisition, a annoncé le ministère de l’Intérieur, sans préciser l’endroit. Le même jour, sept journaux ont reçu une mise en garde de la justice qui leur a enjoint de ne pas publier d’annonces liées à la campagne électorale, a annoncé ce samedi un porte-parole de la plus haute juridiction catalane.

    Un rassemblement spontané et des roses aux policiers

    Samedi dernier, six policiers armés sont arrivés dans les locaux du journal catalan El Vallenc, situés à Valls, à une cinquantaine de kilomètres de Barcelone, pour une perquisition, a raconté son responsable, Francesc Fabregas. La perquisition a duré cinq heures et demie. « Ils n’ont pas dit ce qu’ils recherchaient », a déclaré Francesc Fabregas.

    À la nouvelle de la perquisition, un rassemblement spontané a eu lieu devant l’immeuble du journal. Certains ont entonné l’hymne catalan tandis que d’autres criaient, en brandissant des morceaux de papier : « Où sont les bulletins de vote ? »

    « Quand les gens ont vu que les rues avaient été bouclées, ils ont commencé à arriver avec des banderoles. Ils ont offert des roses aux policiers. Ils ont fait la fête dans la rue », a raconté Francesc Fabregas.

    Un appel « au dialogue politique »

    Carles Puigdemont et la maire de Barcelone, Ada Colau, ont écrit au président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, et au roi Felipe pour appeler « au dialogue politique, basé sur la légitimité que nous avons tous, pour rendre possible quelque chose qui n’a jamais été un problème ni même un crime en démocratie : écouter la voix du peuple ».

    Le gouvernement espagnol a dit n’avoir reçu aucun courrier.

    Ce samedi, plus de 700 des 948 maires de Catalogne ont affiché samedi à Barcelone leur détermination à organiser un référendum d’autodétermination pour leur région, malgré les poursuites judiciaires. Plus des deux tiers des maires catalans se sont déjà engagés à ouvrir leurs locaux municipaux pour le vote, convoqué le 1er octobre par l’exécutif indépendantiste de cette région du nord-est de l’Espagne.
    ouest-france
    ---------------------

    Ils sont où, tous ces "humanistes" espagnoles qui "défendent" les droits des peuples à l'autodetermination à la liberté...?


  • #2
    Après les basques,voilà que les catalans demandent leur indépendance,
    Comme si les milliers de morts de la guerre civile n'ont servi à rien.

    Tant que l'état central demeure fort par des institutions, et que les espagnols lui font confiance, Je pense pas que le coup de chaleur des catalans persistera.
    L'équipe de Barcelone leur a donné des reves de grandeurs.

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    • #3
      Ca tourne carrément à la comédie

      M'étonnerait pas que l'attentat de Barcelone est un rapport avec ce référendum

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      • #4
        legalement ce referendum n a aucune valeur ,et la justice espagnol n aura aucune difficulte a le declarer illegal.
        c est juste pour defier l autorite central,les catalans savent que l independance est impossible tant que la police et la justice et differents services de securites continueront a servir l autorite central espagnol.

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        • #5
          Une petite analyse sur les causes de la montée en puissance de l'indépendantisme catalan:

          Catalogne, le gâchis

          source :letemps.ch


          Comme le Brexit, le référendum sur la sécession de la Catalogne est un accident politique dont les conséquences sont inquiétantes, tant pour l’Espagne que pour l’Union européenne, écrit notre chroniqueuse Joëlle Kuntz


          La mère de toutes les indépendances, c’est l’impôt. Quand une peuplade au sein d’un ensemble politique ne veut plus le payer, elle revendique sa liberté et, le cas échéant, la prend. Elle a de nombreuses raisons à sa disposition pour justifier sa libération fiscale: la justice, la culture, la race, la religion, chaque époque lui fournit les arguments qu’il faut. Les Suisses avaient des motifs à faire valoir pour ne pas acquitter la taxe du Saint Empire romain germanique auquel ils étaient liés. Les Anglais d’Amérique avaient les leurs pour quitter la Couronne. Leur sécession victorieuse a posé «l’indépendance» comme bien politique suprême depuis deux siècles, aux dépens d’autres biens comme par exemple la coopération et la négociation. Le Brexit est le dernier avatar de cette déification de l’indépendance toujours accompagnée du cortège des muses: la tradition, les mœurs, la littérature, la couleur de la peau ou la saveur des fromages.

          Reste la cause catalane
          La Catalogne risque d’être le prochain cas. Les Catalans sont en nombre important, sinon suffisant, à ne plus vouloir partager avec l’Espagne. Assez riches pour se croire meilleurs, ils défilent derrière l’histoire et la langue pour briser une péréquation économique avec le reste du pays qu’ils qualifient d’arbitraire et abusive. Peut-être l’est-elle. Les Basques ont en effet une plus grande autonomie financière. Mais l’est-elle assez pour réveiller les spectres à peine calmés du siècle dernier?

          Le succès de l’idéologie indépendantiste est proportionnel à la désaffection des forces politiques centrales. Des factions marginales s’emparent du romantisme national pour conquérir des parts sur un marché politique mal tenu par les partis classiques de la démocratie. En l’absence d’un cœur de valeurs fortement animé autour des enjeux du présent – la forme constitutionnelle de l’Espagne en est un –, la nostalgie du passé et les rêves de grandeur font recette. La cause catalane est ce qui reste quand, faute d’un script lisible, l’inspiration espagnole et européenne a quitté la scène.


          La Catalogne sous asphyxie financière
          Entre Madrid et Barcelone, la hache de guerre est déterrée
          La marche antiterroriste de Barcelone cristallise la discorde avec Madrid
          L’affrontement devient légitime
          Comme le Brexit, c’est un gâchis. Ou plutôt, comme le dit l’historien Benoît Pellistrandi, «un accident démocratique majeur», résultat de cinq années de dérive sécessionniste et d’une recomposition des forces politiques catalanes au profit des plus radicales. Il n’y a plus que deux options: être pour l’indépendance ou contre, et se ranger ainsi dans la logique amis/ennemis. La question de savoir si la légalité est respectée ou bafouée n’est plus pertinente, c’est l’affrontement qui est devenu légitime, durablement. Chaque épisode en accroît les délires. L’ivresse du populisme catalan est telle qu’après l’attentat de Barcelone, en août, les victimes ont été distinguées entre «catalanes» ou «espagnoles». L’une d’elles, venue de Grenade en 1957, se voyait renvoyée à ses origines «étrangères» après quarante-sept ans passés en Catalogne. L’ethnisme est en marche, implacable.

          E la nave va
          Le séparatisme a toujours à voir avec la notion de justice. Mais la justice a besoin de temps et de bonne foi pour que soient examinés les griefs et corrigés les torts. Le statut d’autonomie de 2006, approuvé par les instances démocratiques catalanes et espagnoles, allait dans la direction souhaitée. Sauf que le parti populaire s’est acharné à le contester juridiquement pendant quatre ans jusqu’à obtenir sa destruction par le Tribunal constitutionnel de Madrid, qui en retirait en 2010 les articles porteurs, en tête desquels le concept de «nation catalane» et la primauté de la langue catalane.

          Il faut être deux pour un gâchis politique. Croyant sauver l’Espagne, l’unitarisme aveugle des conservateurs déclenchait aussitôt la plus grande mobilisation catalane depuis la transition post-franquiste, un million de personnes dans les rues de Barcelone au cri de «Som una nacio. Nosaltres decidim.» Depuis, rien d’innovant, rien d’intelligent. De l’énervement, de l’opportunisme, des mensonges, du gangstérisme politique de chaque côté. E la nave va. Le sort des passagers est incertain.

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          • #6
            . L’ivresse du populisme catalan est telle qu’après l’attentat de Barcelone, en août, les victimes ont été distinguées entre «catalanes» ou «espagnoles». L’une d’elles, venue de Grenade en 1957, se voyait renvoyée à ses origines «étrangères» après quarante-sept ans passés en Catalogne. L’ethnisme est en marche, implacable.

            Apparemment la régionalisation espagnole ne marche pas
            Connaissant le maghreb ,tous projet de régionalisation doit obligatoirement être mesuré et contrôlé pour ne pas arriver a des délires pires que les betises plus haut

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            • #7
              Un Rifain dans la ville catalane Girona pour prendre la température de la rue :

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              • #8
                le désir des catalan de devenir indépendant est sans doute une décision mûri et réflechi

                la catalogne est une région très riche 20% du pib de toute l'espagne
                est en a marre de dépenser pour les autres région plus pauvre (andalousie...)

                voilà plus de 7 ans qu'ils demandent de négocier (légalement) avec madrid sans que ces derniers ne les rejettent en les méprisant.

                le oui devrai l'emporter selon les derniers sondages

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                • #9
                  c'est une guerre entre les etats nations et le nouveau gouvernement mondial qui veut creer des tributs consomateur gouverner par une minorite qui controle les banques et l'information, donne personels de la majorite des individus.

                  c'est d'ailleur pour cela que les americains ont vote trump ou les anglais ont vote brexit malgre la machine infernal qu'ils posedent (medias, banques, donnees personel sur la majorite des humains ....)

                  par exemple la france (gouvernement) n'a plus de pouvoire sauf pour l'education et la sante mais pas pour longtemp.

                  a la tete de cette organization qui et d'ailleur derriere le printemp arabe ou democratique un certain soros et tous un groupe dans tous les pays et toujour a leur tete des (juifs ex communiste )

                  leur homme en france (juif ex communiste)



                  la grande tete (juif ex communiste)



                  avant 2000

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                  • #10
                    legalement ce referendum n a aucune valeur ,et la justice espagnol n aura aucune difficulte a le declarer illegal.
                    L'Espagne reste franciste malgré tout. Les peuples ont toujours le droit à l'autodétermination, c'est un droit fondamental. Aucune constitution ne peut l'enlever.
                    Je trouve que l'Europe perd de son âme en restant à l'écart contre un tel mépris contre le droit des Catalans.

                    Commentaire


                    • #11
                      L'Espagne reste franciste malgré tout. Les peuples ont toujours le droit à l'autodétermination, c'est un droit fondamental. Aucune constitution ne peut l'enlever.
                      Je trouve que l'Europe perd de son âme en restant à l'écart contre un tel mépris contre le droit des Catalans.
                      c'est quoi l'Europe ? qui gouverne l'EU ? qui est le president ? qui decide des politique ?

                      l'EU a ete creer juste pour enlver le pouvoire au pays European qui accepte d'etre sans pouvoire.

                      ces gens controlent la devise, les armes ........ et laisse au tributs consomateur le management des politiques local . ils ont essayer la meme chose au US avec l'ouverture des frontieres (commerce) pour faire un seul marche mondial et ou l'americain deviens juste un consomateur comme d'ailleur le reste du monde et ou ils detiennent ce commerce dans tous ses formes.

                      l'espagne ou l'angletaire rentre dans se model. ils sont victimes de l'ecosse au catalan au rif et kabilye d'ailleur....... tribute consomateur et sans pouvoire.
                      Dernière modification par auscasa, 23 septembre 2017, 17h13.

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                      • #12
                        L'Union Européenne est gouvernée par les allemands, eux seules peuvent décider sur le sort des autres pays.
                        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                        • #13
                          Traduction d'un entretien de SPIEGEL ONLINE avec Carles Puigdemont :

                          Le premier ministre de Catalogne parle de la rupture avec l'Espagne

                          "Nous voulons notre droit"
                          Les Catalans veulent sortir de l'Espagne, ils défient la dure réaction de Madrid. C'est là que le Premier ministre catalan Puigdemont parle de l'avenir de son peuple, de l'avenir du FC Barcelone - et de la colère de l'UE.


                          SPIEGEL ONLINE: Monsieur Puigdemont, vous avez annoncé que vous voteriez sur l'indépendance de l'Espagne le 1er octobre en Catalogne. Le pays a à peine surmonté une crise économique profonde. Y a-t-il pas de problèmes plus importants?

                          Puigdemont: En suivant cette logique, nous ne devrions jamais voter sur notre indépendance. Quand cela se passe bien, ils disent: "Nous ne devons rien risquer". Si les choses vont mal, on nous dit: "Maintenant, nous devons résoudre d’abord la crise". Il y a toujours une excuse pour ne pas aborder ce problème. Mais il doit être résolu maintenant.

                          SPIEGEL ONLINE: Il y a quelques années, seule une petite minorité des catalans voulait se séparer de l' Espagne . Aujourd'hui, 72 des 135 députés au parlement régionalsont sont pour l'indépendance. Qu'est-ce qui a changé?

                          Puigdemont: Nous, les catalans, nous voulons être respectés comme nous sommes. En 2006, la Catalogne et l'Etat espagnol se sont mis d'accord sur un nouvel accord d'autonomie qui devrait nous donner plus d'indépendance. Nos citoyens ont exprimé leur opinion lors d'un référendum, et le Parlement espagnol l'a approuvé. Mais en 2010, la Cour constitutionnelle espagnole a invalidé certaines parties de cet accord et l'a ainsi détruit. C'était une Ce qui a fait changer les avis de nombreuses personnes.

                          SPIEGEL ONLINE: Qui est en fait le catalan pour vous?

                          Puigdemont: le nationalisme catalan n'est pas ethnique. C'est notre force, et nous sommes fiers de cela. La Catalogne est un pays d'immigrants. 70 pour cent de tous les Catalans ont au moins un parent qui a des racines à l'extérieur de notre pays. Il existe de nombreuses identités et traditions, elles ne se contredisent pas. Nous ne défendons pas l'ancien concept: un État, une nation, une langue, un peuple. Le catalan est celui qui vit et travaille ici - et le veut.

                          SPIEGEL ONLINE: Les citoyens n'ont jusqu'à présent reçu aucune information électorale. Où les urnes sont, n'est pas clair. Le gouvernement central appelle le vote illégal, neuf millions de cartes électorales sont confisquées. Un référendum tenu dans des conditions aussi problématiques peut-il être démocratiquement légitime?

                          Puigdemont: Le 1er octobre, les urnes seront en place et les gens sauront où ils peuvent voter. Vous savez, nous avons toujours eu une abstention d'au moins 20 pour cent dans toutes les élections et référendums. Et il se peut que le quart des 80 pour cent restants ne participent pas à ce référendum. Mais je suis sûr que nous verrons une grande participation. C'est une question importante. Et ceux qui ne viennent pas prendront également une décision.

                          SPIEGEL ONLINE: Un de vos ministres a exprimé des doutes quant à la conduite du référendum, vous l'avez renvoyé. de Combien doit être la participation pour que le référendum soit acceptable pour vous?

                          Puigdemont: les défenseurs de l' indépendance ont une majorité claire au parlement. Nous n'avons pas fixé de participation minimale, les lois ne le font pas. Lorsque l'Espagne a voté sur la Constitution européenne il y a plusieurs années, seulement 42% ont participé. Et personne n'a nié sa légitimité.

                          SPIEGEL EN LIGNE: Jusqu'à présent, l'Etat espagnol n'a répondu à ce référendum annoncé qu'avec la dureté. Les jugements de la cour, les menaces contre les fonctionnaires, les raids. Que se passerait-il si des signaux conciliant provenaient de Madrid?

                          Puigdemont: je ne le crois pas. Mais on ne devrait jamais renoncer à l'espoir.

                          SPIEGEL ONLINE: Que se passera-t-il si tout fonctionne comme vous le souhaiter? Si une majorité claire vote pour l'indépendance?

                          Puigdemont: Nous annoncerons les résultats et annoncerons notre indépendance. Alors la vie continuera normalement. Nous écrirons des lettres au gouvernement central à Madrid et à Bruxelles.

                          SPIEGEL ONLINE: Et puis? vous ne sortez pas seulement de l'Etat espagnol, mais vous devez aussi quitter l'UE.

                          Puigdemont: Nous agissons comme un État normal. Nous n'avons aucun intérêt pour une rupture abrupte. Nous adopterons des lois de transition - et nous travaillerons avec toutes les parties prenantes pour négocier l'avenir. Dans le passé, les pays se sont livrés à des guerres les uns contre les autres depuis des années, puis se sont assis à table. Nous sommes frères. Et nous avons tous des intérêts communs.

                          SPIEGEL ONLINE: Pourquoi l'UE devrait-elle reconnaître l'indépendance catalane? Les Français, par exemple, n'ont aucun intérêt à promouvoir le séparatisme - de peur que les corses l'essayent aussi.

                          Puigdemont: Il est clair pour nous que nous avons peu de sympathies dans l'Union européenne. Les politiciens européens ne veulent aucun changement des États. Mais l'Europe a toujours changé. Nous voulons que la réalité soit reconnue.

                          SPIEGEL ONLINE: L'UE est basée sur l'art du compromis. Vous veulez créer une nouvelle réalité. ainsi vous prenez un grand risque.

                          Puigdemont: il y a des risques. Mais il existe une politique pour cela: résoudre des problèmes. Quelle était la réaction à la réunification allemande ? C'est évidemment approuvé. Nous sommes des Européens, plus de sept millions de citoyens européens. Nous voulons notre droit. Je suis sûr qu'à la fin nous aurons des bons accords.

                          SPIEGEL ONLINE: la Catalogne est un grand contributeur net en Espagne. N'est-ce pas l'argent qui vous guide?

                          Puigdemont: Non, ce n'est pas si simple. Le mouvement d'indépendance catalan a une longue tradition. Mais sûrement, nous payons huit pour cent de notre production économique à Madrid et ne recevons aucune considération en retour. Nous ne sommes pas non-solidaire. Il y avait plusieurs offres de nous pour négocier. S'ils avaient été acceptés, la situation serait différente aujourd'hui.

                          SPIEGEL ONLINE: qu'est-ce que vous faites réellement après le référendum? Voulez-vous être le premier gouvernement de la Catalogne indépendante? Et partez-vous si vous perdez?

                          Puigdemont: Je veux mener une vie normale à nouveau. Je ne serai plus candidat. Que le référendum finira avec un Sí ou un No. Une nouvelle génération doit prendre le relait.

                          SPIEGEL ONLINE: Et que se passe-t-il dans le cas du FC Barcelone ? Continuera-t-il à jouer dans la Ligue espagnole?

                          Puigdemont: il faut ensuite négocier. Mais si le Barça veut continuer à jouer dans la ligue espagnole, le club y jouera. La concurrence entre Madrid et le Barça est importante pour le football - et une grande affaire économique. Personne n'est intéressé par le fait que Clásico ne soit plus là.

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                          • #14
                            Sans doute Poutine, Erdogan, Trump, Xi Jinping & Co. en rient avec beaucoup de joie. Car il n'y a rien de meilleur pour eux qu'une fragmentation de l'UE.

                            Vu que l'Espagne est bien ancré dans l'UE et a une démocratie qui est plus au moin stable, pourquoi ne pense elle pas à un fédéralisme semblable à celui de l'Allemagne.

                            Commentaire


                            • #15
                              Je suis pour la séparation de la catalogna de l espagne , real Madrid de sociedad les corses de la france Marseille de paris depardieu de son dieu trancher les états unies en quatre point cardinal si cest plus cest la galere est-ouest nord-sud perso je suis avec tout ce qui ce sépare avec l occident sauf l islamisme radicale pour les occuper un peut de ne pas s' intéressé de nous
                              Dernière modification par dentdesagesse, 23 septembre 2017, 18h46.
                              L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                              Albert Einstein

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