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Irak. La Cour suprême ordonne la suspension du référendum au Kurdistan

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  • Irak. La Cour suprême ordonne la suspension du référendum au Kurdistan

    Le ton s'est durci lundi entre Bagdad et Erbil avec la décision de la Cour suprême irakienne de suspendre le référendum au Kurdistan tandis que le ministre britannique de la Défense allait rencontrer le président kurde Massoud Barzani pour renforcer la pression.
    Après deux votes du Parlement fédéral à Bagdad hostiles au référendum, la plus haute juridiction du pays a décidé la suspension du vote dans la région autonome pour inconstitutionnalité.


    Le porte-parole de la Cour suprême, Ayas al-Samouk, a expliqué à l'AFP que l'instance avait "reçu plusieurs plaintes", dont une requête en inconstitutionnalité soumise par le Premier ministre Haider al-Abadi et a donc "décidé qu'il fallait suspendre le référendum" prévu dans une semaine.
    M. Barzani a déjà indiqué qu'une victoire du "oui" ne mènerait pas à une déclaration d'indépendance immédiate mais plutôt au début de "discussions sérieuses avec Bagdad" pour "régler tous les problèmes". Ce référendum est principalement, assurent les experts, un moyen de pression pour arracher au pouvoir à Bagdad des concessions sur les contentieux du pétrole et des finances.
    M. Abadi, qui répète régulièrement être prêt au dialogue avec M. Barzani, a toutefois durci ces derniers jours le ton: il s'est dit prêt à une "intervention militaire" en cas de menace venue notamment des combattants kurdes peshmergas.
    Le président kurde irakien Massoud Barzani (c), lors d'une assemblée à Kirkouk, le 12 septembre 2017 © Marwan IBRAHIM AFPLe président kurde irakien Massoud Barzani (c), lors d'une assemblée à Kirkouk, le 12 septembre 2017 © Marwan IBRAHIM AFP
    Son prédécesseur, Nouri al-Maliki, désormais vice-président, a lui comparé l'indépendance du Kurdistan à la création d'un "deuxième Israël", provoquant une passe d'arme avec le vice-président du Parlement kurde Jaafar Aimenky qui lui a sèchement répondu. "Israël n'a pas tué autant d'Arabes que Nouri al-Maliki pendant toutes ses années au pouvoir", a-t-il dit.
    Dans le même temps, Ankara, qui dénonce depuis des mois le référendum d'Erbil, a débuté lundi un exercice militaire à la frontière avec le Kurdistan, assurant poursuivre en parallèle "des opérations anti-terroristes dans la région frontalière" en proie à des combats quotidiens entre l'armée turque et les séparatistes kurdes du PKK.
    Les craintes s'accroissent également sur de possibles violences entre Irakiens, impliquant notamment les peshmergas et la myriade d'unités paramilitaires disséminées à travers le pays qui pourraient se disputer les zones reprises aux jihadistes.
    L'influent commandant chiite Hadi al-Ameri, chef de l'organisation Badr, puissant groupe paramilitaire irakien soutenu par Téhéran, a multiplié ces derniers temps les mises en garde contre "la guerre civile". Il a effectué lundi une visite surprise dans la province disputée de Kirkouk, où les tensions sont les plus latentes

    Lepoint.fr

  • #2
    la guerre en Irak,ce n'est pas demain la veille que ça va se terminer..
    ça va être serré pour les kurdes ,car même si les chiites n'ont pas les moyens militaires de leur imposer quoi que ce soit,une indépendance sans concertation avec Bagdad serait problématique d'un point de vue politique et d'un point de vue de la viabilité économique car il faudra bien passé le pétrole de kirkouk par le territoire contrôlé par baghdad à moins que les américains imposent à tous leur "PAX AMERICANA" .
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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