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Du ciment à l'agriculture: le nigérian Aliko Dangote et le marocain Anas Sefrioui auraient-ils fait le même rêve ?

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  • Du ciment à l'agriculture: le nigérian Aliko Dangote et le marocain Anas Sefrioui auraient-ils fait le même rêve ?

    (Agence Ecofin) - Le premier, Aliko Dangote, est très connu en Afrique subsaharienne. Son statut d'homme d'affaires africain le plus riche et de deuxième personnalité noire d’influence dans le monde, en font une véritable star ou encore un héros, selon les uns et les autres.

    Le second Anas Sefrioui est une personnalité hautement respectée au Maroc, mais peu connue du grand public dans les pays d'Afrique subsaharienne. Avec son groupe Addoha, il est pourtant au coeur de nombreuses transformations africaines dans les domaines du logement et des matériaux de construction.

    Les deux hommes ont un point en commun, ils sont partis à la conquête du marché africain du ciment. Dangote Cement, un véritable mastodonte de la Bourse de Lagos tient aujourd'hui tête, sur le continent, aux leaders mondiaux, notamment le français Lafarge et le suisse Holcim qui aujourd'hui ont fusionné. Dangote Cement est présent dans plus de 15 pays africains et produit 45 millions de tonnes de ciment, un niveau que ses dirigeants veulent porter à 100 millions de tonnes.

    Le groupe d'Anas Sefrioui est présent sur le marché africain du ciment avec son entreprise Ciments de l'Afrique (CIMAF). Bien que plus modeste que Dangote Cement, on le retrouve quand même dans 11 pays africains avec près de 12 cimenteries, pour une production de près de 9 millions de tonnes. Le groupe affirme lui aussi ses ambitions d’expansion.

    Un nouveau point commun qui se profile désormais entre les deux businessmen, c’est celui de l'agriculture. Certes, Dangote était déjà dans le domaine de l'agro-industrie, avec une usine de production de sucre, ou encore de farine. Mais cette fois, il s'agit de véritablement de nourrir les Africains. Le groupe nigérian a récemment annoncé un engagement direct de 3,8 milliards $ sur trois ans, dans la production de riz, de sucre et de produits laitiers. L'objectif est de combler le gap de l'offre pour 190 millions de Nigérians qui doivent importer ces différents aliments.

    Anas Sefrioui, lui, a saisi l’opportunité du plan du gouvernement sénégalais de réduire les importations, là aussi de riz. A travers sa filiale Afri Partners, il a annoncé un engagement de près de 114 millions d’euros pour la production de près de 115 000 tonnes de riz par an. Plus récemmment, un accord a été trouvé avec le gouvernement de Côte d'Ivoire, avec dans le viseur une production de riz, qui pourait atteindre les 125 000 tonne par an, lorsque le projet sera arrivé à maturité.

    Après avoir fortement contribué à augmenter l'offre sur le marché africain du ciment, démocratisant dans le même temps les prix, Dangote et Sefrioui veulent désormais contribuer à réduire le gap de l’offre dans des produits alimentaires essentiels en Afrique. Les deux hommes auraient-il fait le même rêve? Les éléments de terrain semblent offrir une réponse affirmative.

  • #2
    safroui => aucune valeur ajouté à l'économie du pays...

    un voleur qui s'est enrichie grace à ses magouilles et avec le soutien de l'état....


    pas de prise de risque...que l'immobilier ou il sait qu'il s'engraissera á fond...

    et pas rien que lui d'ailleurs, toutes les grandes fortunes marocaines n'ont pas les boules pour investir ailleurs que dans ces domaines à gain rapide....

    et c'est pour cela qu'on restera tiers-mondistes avec des voleurs qui nous gouvernent et nous sucent....

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    • #3
      toutes les grandes fortunes marocaines n'ont pas les boules pour investir ailleurs que dans ces domaines à gain rapide.
      Il ne faut pas généraliser, il y a Famille Chaabi, Famille Tazi , Famille Sekat et bien d'autres qui investissent en industrie...

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      • #4
        ben tu vois bien qu'on a pas décollé non plus..avec ou sans eux...

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        • #5
          Tu as raison, la majorité de nos hommes d'affaires préfèrent le gain facile et on ne peut pas leur reprocher, après tous on investis pour faire un gain...l'industrie demande un savoir-faire que la plupart de nos investisseurs n'ont pas.

          Le Maroc doit avoir une stratégie claire, de diriger les fonds d'investissement marocains privés vers l'industrie, la seule façon d’y arriver c'est d'accorder des avantages énormes aux nationaux s'ils investissent en industrie. Tant que le taux d’imposition est le même pour les compagnies quel que soit leurs activités rien ne va changer.

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          • #6
            Tu as raison, la majorité de nos hommes d'affaires préfèrent le gain facile
            si c'ete aussi facille je serai le premier a le faire mais c'est pas aussi facille que tu le penses. manager des milliers d'employes et des credits a cout de milliards c'est pas donner a tous le monde sauf si tu es pres a travailler 24 sur 24h jusqu'a ce que tu as un bon team sur place. il faut avoire un savoire faire et surtout de l'ambition et avoire un bon management.

            il faut arreter avec ce message. awadi 3i fait la meme chose et creer de la richesse. donne de l'argent au lobby si tu es au USA ou en Europe ou de l'argent au responsible dans les pays du tier monde. 3i kdi gharad et cree de l'emploie et de la richesse.

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            • #7
              @ aucasa

              facile est relatif , il faut comprendre plus facile par rapport a l'industrie, il est évident que même l'immobilier présente ses défis , mais c'est surement beaucoup plus facile d’y faire un gain comparer à l'industrie.

              sauf erreur si tu as un contrat avec le gouvernement pour la construction de logements économiques. Il faut vraiment être un mauvais gestionnaire pour perdre

              maintenant allonge nous des centaines de millions de dirham…et oui on peut faire la même chose sinon mieux

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              • #8
                il ne faut pas reprocher au capitaliste de chercher le gain facile

                il est là pour gagner beaucoup le plus rapidement
                c'est sa raison d'être
                bien entendu dans le respect des regles et en payant les salaires reglementaires et les impôts

                par contre dans le cas du maroc c'est la faute au gouvernement qui na pas su rendre l'industrie aussi attrayante que l'immobilier vue qu'il a accordé trop d'avantages à celui ci à cause de sa léthargie qui a duré des décennies et qui a fait que le besoin à combler est devenu monstrueux

                Le jour ou les entrepreneurs nationaux surtout les PME auront le même traitement (à l'abri des tracasseries bureaucratiques dans les zones protégées) comme c'est la cas des investisseurs étrangers dans les zones franches, alors le capital marocain ira s'investir dans l'industrie
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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