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Le groupe minier Managem a mis en place une vision stratégique très ambitieuse, mais aussi très opportuniste concernant l’Or et le Cobalt. Deux métaux sur lesquels le management du groupe compte se renforcer dans le cadre de la vision 2020 qu’il a, très récemment, mise en place. Celle-ci a pour ambition de faire entrer Managem dans la cour des plus grandes structures minières au niveau continental. Pour le cobalt, l’objectif est d’augmenter la production de 30% et pour l’Or Managem souhaite atteindre 1.000 tonnes par an à terme.
"Nous avons l’ambition de devenir leader régional avec une diversification géographique mais aussi en matière de métaux", explique Imad Toumi, président du groupe Managem lors de sa dernière conférence de presse du 20 septembre pour commenter les résultats excpetionnels du premier semestre.
Mais pour y arriver, le groupe est appelé à aller chercher au-delà de ce qu’il a dans son portefeuille, en cherchant de nouveaux partenaires et d’autres actifs.
Le Cobalt ou le métal de l’avenir
En tous les cas, pour le Cobalt, Managen souhaite réellement devenir un acteur incontournable. Ce métal est devenu très prisé depuis quelques années, grâce à son utilisation dans les batteries des smartphones mais aussi dans les voitures électriques qui seront très nombreuses dans quelques années.
"On ne va pas rester à observer les cours en train d’augmenter sans rien faire, tout en ayant la visibilité que nous avons actuellement. Le prix du cobalt est passé de 10 dollars à plus de 30 dollars en quelques mois", rappelle Imad Toumi.
La demande du marché sera très importante et dépassera plusieurs dizaines de milliers de tonnes. Managem produit actuellement environ 2.000 tonnes par an. C’est une taille respectable, mais qui ne permet pas au groupe de toucher les très grands industriels. C’est la raison pour laquelle l’ambition de Managem est d’augmenter la production annuelle de 30% au moins.
"La demande sur le marché sera très importante et dépassera plusieurs dizaines de milliers de tonnes", ajoute Imad Toumi. Ce qui est certain, c’est que la mine de Bou-Azzer, qui produit le cobalt, est très appréciée par les "majors". Selon la direction de Managem, les entreprises se bousculent pour visiter le site dans l’espoir de conclure des partenariats qui peuvent donner lieu à un agrandissement de la mine.
Pour se préparer pour le futur, le groupe s’est même lancé dans le recyclage des batteries pour en tirer, notamment du cobalt. Pour le moment, une unité de Managem produit 500 tonnes par an à partir de vieilles batteries. La quantité est très petite pour être dans les radars des grands industriels. "Notre objectif c’est de tripler cette taille d’ici 2020, et nous avons déjà démontré que nous avions les compétences pour ce métier", prévoit Imad Toumi.
Rester au Gabon pour l’Or
Concernant l’Or, la stratégie de Managem est clairement audacieuse. Si pour le moment, la mine de Bakoudou au Gabon, est en fin d’activité, le groupe a commencé ses recherches pour l’acquisition de nouveaux permis, notamment dans l’Afrique de l’ouest. "On ne quitte pas le Gabon, c’est un pays où nous sommes pratiquement la seule entreprise minière qui exploite d’une façon industrielle l’Or. Nous allons donc poursuivre notre activité sur place", assure Imad Toumi.
Ce dernier pense au projet d'Etéké, qui est dans le portefeuille du groupe depuis quelques années déjà. "Notre objectif, c’est de le lancer au bon moment. Il faut avoir une bonne visibilité sur les cours mais aussi sur le gisement", explique le président du leader marocain de l’industrie minière.
Etéké sera un projet de la taille de Bakoudou et qui produira jusqu’à 1,5 tonne par an. Le gisement contient 460.000 onces d’Or et devra assurer la continuité des activités aurifères au Gabon. "Nous avons lancé les études pour en savoir un peu plus et nous avons prévu un démarrage et une entrée en production courant le deuxième semestre de l’année prochaine", s’attend le président du groupe.
En Guinée, Managem est partenaire dans une mine d’Or très impressionnante, Tri-K. Ce site se situe dans le top 10 en matière de ressources sur le continent africain. Ce gisement pourrait procurer une production d’or de 3 tonnes par an à l’horizon 2020.
En plus de ce grand projet en Guinée, Managem cherche d’autres gisements pour atteindre ses objectifs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le groupe est en discussion avec des investisseurs et des opérateurs miniers à fin de conclure des partenariats ou pourquoi pas le rachat des actifs.
Médias24
"Nous avons l’ambition de devenir leader régional avec une diversification géographique mais aussi en matière de métaux", explique Imad Toumi, président du groupe Managem lors de sa dernière conférence de presse du 20 septembre pour commenter les résultats excpetionnels du premier semestre.
Mais pour y arriver, le groupe est appelé à aller chercher au-delà de ce qu’il a dans son portefeuille, en cherchant de nouveaux partenaires et d’autres actifs.
Le Cobalt ou le métal de l’avenir
En tous les cas, pour le Cobalt, Managen souhaite réellement devenir un acteur incontournable. Ce métal est devenu très prisé depuis quelques années, grâce à son utilisation dans les batteries des smartphones mais aussi dans les voitures électriques qui seront très nombreuses dans quelques années.
"On ne va pas rester à observer les cours en train d’augmenter sans rien faire, tout en ayant la visibilité que nous avons actuellement. Le prix du cobalt est passé de 10 dollars à plus de 30 dollars en quelques mois", rappelle Imad Toumi.
La demande du marché sera très importante et dépassera plusieurs dizaines de milliers de tonnes. Managem produit actuellement environ 2.000 tonnes par an. C’est une taille respectable, mais qui ne permet pas au groupe de toucher les très grands industriels. C’est la raison pour laquelle l’ambition de Managem est d’augmenter la production annuelle de 30% au moins.
"La demande sur le marché sera très importante et dépassera plusieurs dizaines de milliers de tonnes", ajoute Imad Toumi. Ce qui est certain, c’est que la mine de Bou-Azzer, qui produit le cobalt, est très appréciée par les "majors". Selon la direction de Managem, les entreprises se bousculent pour visiter le site dans l’espoir de conclure des partenariats qui peuvent donner lieu à un agrandissement de la mine.
Pour se préparer pour le futur, le groupe s’est même lancé dans le recyclage des batteries pour en tirer, notamment du cobalt. Pour le moment, une unité de Managem produit 500 tonnes par an à partir de vieilles batteries. La quantité est très petite pour être dans les radars des grands industriels. "Notre objectif c’est de tripler cette taille d’ici 2020, et nous avons déjà démontré que nous avions les compétences pour ce métier", prévoit Imad Toumi.
Rester au Gabon pour l’Or
Concernant l’Or, la stratégie de Managem est clairement audacieuse. Si pour le moment, la mine de Bakoudou au Gabon, est en fin d’activité, le groupe a commencé ses recherches pour l’acquisition de nouveaux permis, notamment dans l’Afrique de l’ouest. "On ne quitte pas le Gabon, c’est un pays où nous sommes pratiquement la seule entreprise minière qui exploite d’une façon industrielle l’Or. Nous allons donc poursuivre notre activité sur place", assure Imad Toumi.
Ce dernier pense au projet d'Etéké, qui est dans le portefeuille du groupe depuis quelques années déjà. "Notre objectif, c’est de le lancer au bon moment. Il faut avoir une bonne visibilité sur les cours mais aussi sur le gisement", explique le président du leader marocain de l’industrie minière.
Etéké sera un projet de la taille de Bakoudou et qui produira jusqu’à 1,5 tonne par an. Le gisement contient 460.000 onces d’Or et devra assurer la continuité des activités aurifères au Gabon. "Nous avons lancé les études pour en savoir un peu plus et nous avons prévu un démarrage et une entrée en production courant le deuxième semestre de l’année prochaine", s’attend le président du groupe.
En Guinée, Managem est partenaire dans une mine d’Or très impressionnante, Tri-K. Ce site se situe dans le top 10 en matière de ressources sur le continent africain. Ce gisement pourrait procurer une production d’or de 3 tonnes par an à l’horizon 2020.
En plus de ce grand projet en Guinée, Managem cherche d’autres gisements pour atteindre ses objectifs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le groupe est en discussion avec des investisseurs et des opérateurs miniers à fin de conclure des partenariats ou pourquoi pas le rachat des actifs.
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