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Il y a 19 ans, 12 enseignantes égorgées par un groupe armé à Sidi Bel Abbès

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  • Il y a 19 ans, 12 enseignantes égorgées par un groupe armé à Sidi Bel Abbès



    Le 27 septembre 1997, 12 enseignants dont la plupart habitaient Sfisef, une à Mostefa-Benbrahim, une à Belarbi et une à Sidi-Bel-Abbès, revenaient à bord d’un Karsan vers 15h30 d’Ain-Aden, où elles exerçaient. Une embuscade leur a été tendue par une vingtaine de terroristes au détour de la route menant vers Sfisef et une à une, elles ont été sauvagement égorgées. Le seul rescapé de ce carnage est le chauffeur du bus, épargné intentionnellement, afin que l’horreur soit racontée dans le détail.

    Ce jour cauchemardesque, les Algériens s’en rappelleront toujours avec émotion et terreur à la fois. Alors que la journée s’annonçait belle en cette saison automnale, vers 16h30 où les malheureuses enseignantes étaient égorgées une à une, le temps a soudain viré au gris-cendre, et des pluies diluviennes se sont abattues sur la région et quelques minutes après les rues étaient impraticables. Oui, le ciel ce jour-là avait pleuré, car il venait d’être témoin d’un acte d’une rare sauvagerie et barbarie dont ont fait preuve les bourreaux n’épargnant que le chauffeur du Karsan qui les transportait afin qu’il puisse relater dans le détail l’horreur de l’assassinat. Elles étaient jeunes, la plus âgée n’avait pas bouclé ses 40 ans. Elles étaient jeunes et porteuses du message du savoir, mais hélas, l’obscurantisme en a décidé autrement.


    Pour commémorer ce énième anniversaire de leur assassinat, les martyrs ont eu certainement droit à la gerbe de fleurs déposée sur leur stèle. Nulle part ailleurs, même pas dans le secteur où elles exerçaient, la commémoration de l’assassinat n’est enregistrée au moins par une minute de silence. Mais pour leurs proches, en ce 27 septembre, il est certain que le souvenir vivace ressurgira plus fort que jamais de leur mémoire dont n’a pas eu raison l’amnésie. Elles sont mortes en martyres Le CLA prie les autorités compétentes nationales et de Sidi-Bel-Abbès particulièrement d’initier un acte pour commémorer le 19e anniversaire de l’assassinat des 12 enseignants dont 11 femmes sauvagement égorgés un certain 27 septembre 1997 à la sortie de la localité d’Ain-Aden, appelé plus communément “Shmada” dans la daïra de Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) où elles exerçaient. Le monde de l’Éducation ne peut oublier ce 27 septembre et le CLA demande au ministère de ne pas oublier ces martyrs du devoir et que nos établissements portent leur nom. Le CLA demande à ce que ce 27 septembre une minute de silence soit tenue dans tous les établissements de l’éducation. Le CLA espère que le ministère de l’éducation commémorera avec honneur cette journée et invitera les familles des victimes du devoir. Le CLA espère que les médias, les associations, les syndicats et toute la société commémoreront cette journée pour ne pas oublier et pour dire non ne touchez jamais à mon école elle est sacrée.

    Hakem Bachir
    Dernière modification par zwina, 22 septembre 2017, 11h52.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Le CLA espère que les médias, les associations, les syndicats et toute la société commémoreront cette journée pour ne pas oublier et pour dire non ne touchez jamais à mon école elle est sacrée.
    Je croise comme chaque annee pareil ecrit sur pareil cas . Ecrits que je trouve bien plus insultant a leurs memoires que commemoratif , mais pas que , c'est une insulte a toute personne qui a un cerveau qui fonctionne encore et non atteint de schizophrenie .

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    • #3
      Discus

      mais pas que , c'est une insulte a toute personne qui a un cerveau qui fonctionne encore et non atteint de schizophrenie
      Toute personne ayant un cerveau qui fonctionne comprend que ce n'est pas depuis hier que les enseignants et l'école sont visés. Des enseignantEs ont été égorgées pour terroriser à une période où certains avaient décrété qu'ils savaient tout mieux. Le temps a montré qu'ils avaient tort mais ils continuent les polémiques au lieu de comprendre qu'il faut cesser les débats stériles et s'atteler à la refondation pour créer l'élite de demain.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        je me souvient le terrorisme était à son paroxysme ils ont été assassinés en voulant juste faire leur métier quand je me rappelle cette événement j ai la gorgé qui se serre paix a leur âme je Pense à leur familles

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        • #5
          Bonjour

          Merci pour ce rappel. Il faut se souvenir. Les ennemis de la vie et fous de la mort guettent les moindres failles et faiblesses. Ils ne lâchent jamais. Le mensonge et la manipulation ils en usent, ce n'est pas interdit tant la fin ( le paradis) justifie les moyens
          Dernière modification par Gandhi, 22 septembre 2017, 12h56.
          Rebbi yerrahmek ya djamel.
          "Tu es, donc je suis"
          Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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          • #6
            zwina

            Le temps a montré qu'ils avaient tort mais ils continuent les polémiques au lieu de comprendre qu'il faut cesser les débats stériles et s'atteler à la refondation pour créer l'élite de demain.
            discours creux qui ne profite qu'a ceux qui le repande et ce sur plus d'un plan .

            En dessous de leurs photos comme celle des 5 ados assassiné a el biar et j'en passe .. je voudrais voir la tete des executeurs , pour les commanditaires ca serait trop demander . apres autant de temps de passer , ca doit etre on ne peut plus facile . Ca ne redonnera sans doute pas vie a leurs ames , mais ca aidera sans doute a faire comprendre que quelque chose s'est reellement passé en cette periode .

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            • #7
              Il ne faut pas oublier ces enseignantes et toutes les autres victimes des terroristes islamistes, intégristes et obscurantistes. Elles sont les martyres du savoir et de la patrie. Commémorer leur disparition brutale et injuste est la moindre des choses que nous leur devons toutes et tous.
              Dernière modification par Slimane53, 22 septembre 2017, 17h00.

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              • #8
                Discus

                Ca ne redonnera sans doute pas vie a leurs ames , mais ca aidera sans doute a faire comprendre que quelque chose s'est reellement passé en cette periode .
                En ces temps Belhadj et cie avaient décrété que les femmes devaient retourner dans leur cuisine, se voiler et ne plus travailler. Dès le début de la décennie noire, les professeurs, intellectuels et journalistes furent visés dans les prêches du FIS. Certains venaient même devant les universités pour menacer les étudiantes. Belhadj s'était même déplacé devant l'université de Blida. Beaucoup cherchent à comprendre ce qu'il s'est vraiment passé mais tous arrivent à la même conclusion : c'est le FIS qui a donné le bâton et c'est des innocents qui ont payé le prix.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  grâce à Boutoz, les barbares ont gagné. Leur barbarie reste impunie. Pire encore: ils sont toujours là et cherchent toujours à imposer leur obscurantisme.
                  Dernière modification par Bachi, 22 septembre 2017, 16h47.

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                  • #10
                    zwina

                    Beaucoup cherchent à comprendre ce qu'il s'est vraiment passé mais tous arrivent à la même conclusion : c'est le FIS qui a donné le bâton et c'est des innocents qui ont payé le prix.
                    comme deja dit , ca fait jolie pour les jours de commemoration et les articles partisans . du concret , des noms , des coupables , des tetes , t'en a ?

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                    • #11
                      El watan 08-02-2007:
                      "La session criminelle de la Cour de Sidi Bel Abbès débutera le 10 mars prochain et s’étalera sur deux semaines, a-t-on appris hier de source judiciaire.
                      La première affaire inscrite au rôle de cette session traitera de faits terroristes reprochés au dénommé Bahri Djillali, plus connu sous le sobriquet de Dib Djiane (chacal affamé). Il sera jugé pour participation et adhésion à un groupe armé, meurtre avec préméditation et terrorisme. Selon notre source, Bahri Djillali, inculpé dans une dizaine d’affaires, répondra de ses actes devant la justice après une plainte déposée par des familles de victimes du terrorisme. Son procès durera quatre jours, c’est-à-dire du 10 au 14 mars, nous a-t-on précisé. Pour rappel, le bureau de wilaya de Sidi Bel Abbès de l’Organisation nationale des victimes du terrorisme et ayants droit (ONVTAD) avait exigé, en décembre dernier, la comparution devant la justice du tristement célèbre Dib Djiane. Activement recherché par les services de sécurité, Bahri Djillali s’était rendu en novembre 2006 dans la commune d’El-Gaâda (wilaya de Mascara). En 2005, il a été condamné à la peine capitale par contumace pour constitution de groupes armés et meurtre avec préméditation de deux personnes. Il serait également l’auteur principal du massacre perpétré le 27 septembre 1997 à Aïn Adden contre onze enseignantes. Ex-membre du GIA, Bahri Djillali, âgé de 47 ans et père de trois filles, était un «émir» de la katibat En-nasr et a rejoint le groupe salafiste combattant (GSC), dirigé alors par Djoudi Yahia, dit Abou Amar, groupe qui devait rallier le GSPC. "

                      voir revoir
                      http://www.algerie-dz.com/forums/arc...p/t-34607.html
                      Dernière modification par panshir, 22 septembre 2017, 18h04.

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                      • #12
                        Bonjour Zwina

                        Merci pour ce rappel.

                        Il ne faut pas oublier les massacres des sauvages barbares.
                        Il ne faut pas que les jeunes qui n'ont pas connu ces horreurs se fassent à nouveau avoir par les chasseur de lumières les semeurs de l'obscurité et de la terreur.
                        Pas d'oubli et pas de pardon à ces criminels assassins et à tous ceux qui les ont encouragés.

                        Quand à ces jeunes femmes, paix à leur âmes, qu'elles reposent en paix loin de toute cette brutalité

                        Allah yerhem toutes les victimes.
                        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                        • #13
                          Bonjour par ici

                          .. je voudrais voir la tete des executeurs
                          Discus, t'a de la chance car, en d'autres temps on t'aurais tout simplement réduit au silence et mis sur le dos de qui tu sais, qu'importe le mobile, ils auraient trouvé qlq chose a te coller, les plus utilisés, la dissidence ou désobéissance envers supérieur et l'affaire est close
                          أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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                          • #14
                            Azul DocRemady

                            Discus, t'a de la chance car, en d'autres temps on t'aurais tout simplement réduit au silence et mis sur le dos de qui tu sais, qu'importe le mobile,
                            Dans d'autres situations, peut être mais dans le cas des 12 enseignantes, il existe de nombreux témoins dont les élèves qui furent témoin du drame. Djila Bahri n'était pas un inconnu pour les témoins puisqu'il est originaire d'Ain Adden. Ce n'est pas la seule affaire de la décennie noire où des témoins relatent la participation d'un proche ou d'un voisin dont le niveau peut expliquer l'endoctrinement. Belhadj et cie ont visé clairement les femmes dès 1991, ils en ont fait des proies faciles pour tous les déséquilibrés et ignorants qui ont écouté ses prêches. On peut donc chercher les commanditaires mais nul ne peut nier que c'est Belhadj qui désigne les femmes à la vindicte. Il suffit de connaitre ou de rencontrer ses "fans" dans son quartier d'origine pour savoir que des bourricots ont pris ses prêches pour des commandements et qu'ils ont terrorisé même leur propre famille.

                            Ce terroriste originaire de Aïn Adden, âgé de 47 ans et père de trois filles, d’un niveau scolaire primaire était berger avant de rejoindre le maquis en 1993. Ce repenti qui serait l’auteur principal de la boucherie perpétrée le 27 septembre 1997 à Aïn Adden contre onze enseignantes et un enseignant, aurait également participé à de nombreux attentats et faux barrages et semé la terreur au sein de la population locale de Sfisef, Béni Tala, Graia et Oued Mebtouh.
                            Dernière modification par zwina, 23 septembre 2017, 09h35.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #15
                              petit rectificatif ,12 enseignants ont été assassinés mais 11 enseignantes et un enseignant ,allah yerham Dich Amina, Tounsi Aziza, Boudaoud Kheïra, Bouteraa Rachida, Mehdane Zohra, Bouhend Fatima, Fliou M'hamdia, Louhab Naïma, Lenfad Hafida, Cherrid Kheïra, Bouali Hanafi Sahnounia et Saber El H'bib.

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