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Fuite des cerveaux : Le tiers de médecins en France sont maghrébins

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  • Fuite des cerveaux : Le tiers de médecins en France sont maghrébins

    Lorsque les médecins se font rares, la France se tourne vers les pays africains pour recruter ses médecins.

    La fuite des cerveaux (terminologie en sociologie), exode des cerveaux (Québec) ou fuite du capital humain (terminologie en économie), désigne de façon populaire les flux migratoires de scientifiques, de chercheurs ou plus généralement de personnes à haut niveau de qualification qui s'installent à l'étranger pour trouver de meilleures conditions de vie, d'études, de travail ou de rémunérations.

    En France, l'exercice de médecins possédant un diplôme étranger n'est pas nouveau, mais il a pris ces dernières années une ampleur sans précédent, alors même que les effectifs globaux de la profession, eux, se stabilisent, révèle mardi le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom).

    Le Centre National Français de Gestion des Praticiens Hospitaliers et des Personnels de direction de la Fonction publique hospitalière vient d’organiser un concours de recrutement de médecins, toutes spécialités confondues. L’écrasante majorité des admis sont des étrangers. Et parmi ces étrangers ce sont les Tunisiens qui constituent la grande majorité.

    On savait que la fuite des compétences était d’actualité, mais il est difficile d’imaginer que la fuite de nos cerveaux ait atteint un point aussi préoccupant. Ces jeunes médecins tunisiens ont fait tout leur cursus en Tunisie (du primaire au doctorat) et ont été formés par l’argent public. Les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent.

    L’exil des praticiens algériens est justifié par le manque de considération dont ils font l’objet.

    Le Maghreb fournit le tiers de médecins à la France

    En France, près du tiers des médecins étrangers sont d’origine maghrébine. selon le Conseil national de l’ordre des médecins Français (CNOM), 22,2% des médecins étrangers exerçant en France sont des diplômés d’Algérie, 5,8 % viennent du Maroc, 2,5 % de Tunisie et 1 % d’Égypte, soit environ 31,5 % d’origine maghrébine. Près du tiers.

    Le Maghreb à lui seul comprend plus des deux tiers des médecins disposant d’un diplôme extra-européen. Plus généralement, la majorité de ces médecins sont des Africains ou originaires du continent (plus de 62,6 %). Parmi les dix premières nationalités figurent, en plus des diplômés des pays du Maghreb, ceux de Madagascar et du Sénégal.
    En tout, 19 762 médecins sur 215 865 exerçant en France disposent d’un diplôme obtenu à l’étranger, ce qui représente quelque 8% des inscrits au tableau de l’ordre des médecins. Toutes les régions sont concernées par cette progression. Toutefois, ces données ne tiennent pas compte d'«un nombre très important» de médecins étrangers exerçant dans les hôpitaux avec un statut d'attachés sans être inscrits au tableau de l'Ordre. Cela nous interpelle fortement car ces praticiens sont recrutés en toute illégalité pour remplir des postes vacants de médecins, souvent sous la pression d'élus locaux.

    Leurs effectifs ont augmenté de 43% sur la période 2008-2013, et la tendance devrait se poursuivre. D'ici à 2018, le CNOM prévoit une augmentation d'environ 34%. Cette hausse est visible dans toutes les régions, notamment en Auvergne, où le nombre de titulaires d'un diplôme étranger a presque doublé depuis 2008.
    La majorité des médecins étrangers exercent en tant que salariés, contrairement à leurs confrères français qui pratiquent plutôt en libéral. Une tendance qui semble confirmer le fait que nombre d’hôpitaux font appel à eux pour combler le manque de spécialistes dans certains domaines, comme la radiologie ou l’anesthésie réanimation.

    Les avantages financiers qui attirent initialement un nombre injustifiable de médecins du monde en développement à l'étranger. Les médecins qui émigrent et dont les études ont été payées par l'État dans leur pays d'origine seraient ainsi tenus de rembourser les frais de scolarité avant de leur permettre d'aller pratiquer la médecine à l'étranger. Les médecins deviendraient ainsi redevables pour la valeur de la subvention de leurs études lorsqu'ils décident d'aller travailler à l'étranger.

    Cette condition pourrait être imposée dans le cadre d'un système bien structuré de bourses qui incarne le mot d'ordre : « Si vous ne revenez pas, remboursez! ». Dans un tel système, il y aurait beaucoup moins d'étudiants qui voudront accepter l'aide de l'État si leur intention est de faire carrière à l'étranger. Davantage de ressources pourront ainsi être consacrées aux étudiants qui souhaitent pratiquer la médecine dans leur pays d'origine. Le système permettra également de dégager plus de fonds pour investir dans les infrastructures de santé.
    Comment y remédier ?

    On doit se poser la question « Pourquoi les médecins restent-ils en Tunisie et non pas pourquoi veulent-ils la quitter ? »

    Pour certains médecins, qui n’ont pas encore exercé, ils ont fait le choix de quitter le pays étant donné la difficulté de l’examen du résidanat.

    Quant aux médecins de libre pratique, ils sont mus par d’autres motivations : la faible couverture de la CNAM, le pouvoir d’achat des Tunisiens qui a chuté comme celui du nombre de patients étrangers, à savoir les patients libyens, les charges des médecins…

    Pour les médecins qui exercent dans les hôpitaux, ils quittent le pays pour moult raisons : la faiblesse des salaires, les primes insuffisantes, les conditions de travail pénibles, la récurrence de cas de violence, l’absence de profil de carrière

    Il faut mettre en place un plan d’action : proposer un profil de carrière pour le corps médical dans les régions, davantage d’incitations fiscales, plus de possibilités de formation continue et de cycles de formation à l’étranger.

    Peinant pour l’instant à trouver la solution miracle pour retenir ses enfants médecins, les pays du Maghreb sont en train de vivre la pire période de l’exode de leurs compétences vers les pays riches européens de l’ouest.

    Il est vital d’endiguer ce phénomène qui ne fait qu’appauvrir le secteur de la santé dans ces pays sous-développés. La fuite des cerveaux, pire que la fuite des capitaux.

    espacemanager.com

  • #2
    Bonsoir,

    Les médecins qui ont fait leurs études en Algérie, ne peuvent pas exercer en tant que médecins en France (ni au Canada d'après mes connaissances, sauf si ca a changé récemment).
    Je connais deux médecins algériens qui sont venus en France et qui sont devenus Infirmier(e) après quelques mois d'études quand même.

    Je connais une médecin algérienne qui a émigré au Canada qui a dû refaire une toute autre formation pour changer de métier et trouver un travail dans un autre domaine, parce qu'elle n'avait pas le droit d'exercer en tant que médecin la bas.

    Les médecins qui quittent l'Algérie, sont certes une perte pour le pays qui les a formé, mais ils ne seront pas forcément accueilli les bras ouvert ailleurs, en tout cas pas en France.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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    • #3
      arrêter, les médecins qui partent à l étranger le font pour se spécialiser dans leur cursus.

      Les médecins maghrébins doivent effectuer des équivalences pour pouvoir exercer en Europe ou au Canada.

      Ce n est pas l aspect pecunier mais plus les conditions de travail, la formation continue ec t qui motivent des départs.
      Always on the sunny side.....

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      • #4
        Frieda Bonsoir,

        Personne ne juge ceux qui partent, certainement pas nous qui sommes de l'autre coté de la méditerranée, mais je pense que cet article confond un peu les médecins d'origine maghrébine qui ont fait leurs études de médecine en France et les médecins qui ont eu leur diplôme en Algérie, cela peut donner de faux espoirs.

        Il est impossible à ma connaissance d'exercer en tant que médecin directement quand on a un diplôme de médecine algérien.
        Il faut toute une procédure et si on passe les différentes étapes, rajouetr plusieurs années d'études puis passer devant une commission qui va autoriser ou pas le médecin à exercer, sauf si ca a changé tout récemment, je ne sais pas tout est possible....

        Je connais deux personnes, dont un spécialiste, qui se sont reconvertis en infirmier (qui est un très bon métier en France quand même) après quelques mois de formation, mais ont renoncé à leur métier de médecin
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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        • #5
          Mégane,

          Comme toi j ai dans mon entourage des médecins algériens venus s installer en France.
          L une a du faire des équivalences pour pouvoir exercer.
          L autre gère un service d infirmiers à domicile.
          Pour les 2 ce fut un parcours du combattant pour "survivre" avant d arriver lâ ou ils sont.
          Always on the sunny side.....

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          • #6
            Frieda voilà, et ce n'est pas une simple équivalence, il y a plusieurs étapes (si je me souviens bien : concours, études, commission d'autorisation d'exercer...) à chaque étape on peut être éjecté, y compris après avoir refait 3 ou 4 ans d'études et revenir au point de départ.

            Se reconvertir en Infirmier est plus sûr et on perd mois d'années à courir derrière l'autorisation d’exercer et surtout il ya beaucoup de travail pour les infirmier sans beaucoup d'investissement.
            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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            • #7
              Voilà Mégane, cela se compte en années. Ces médecins doivent faire leurs preuves au sein des Hôpitaux publics .

              Pour ce qui est des infirmiers, c est une dure réalité: ils ont étudié pendant 10 ans ou plus pour être rétrogradé.
              Always on the sunny side.....

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              • #8
                Frieda on peut voir ça comme ça ou pas.

                L'une des deux personnes était médecin en Algérie, exerce en tant qu'infirmière libérale, elle est heureuse, elle a moins de stress que les médecins, elle arrive à équilibrer sa vie pro et sa vie personnelle, elle ne le vit pas du tout comme un échec et selon ses dires ne regrette pas son choix.
                Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                • #9
                  Il est nécessaire, impératif d'apporter une profonde mise à jour aux médecins venant de l'étranger, issus de pays ayant un niveau scolaire faible.

                  Il y a à peine quelques jours, voici ce que j'ai entendu :

                  Lors de la phase de règle chez la femme, il serait déconseillé pour celle-ci de se laver trop souvent sous peine d'être perturbée dans leur cycle menstruel.

                  Cela est corroboré par ce que j'ai entendu de plus effarant encore, il y a quelques années :

                  Lorsque la femme a ses règles, il ne faut pas qu'elle se lave du tout !

                  C'est ahurissant ! Ce sont des médecins ! Je me demande même s'il n'existerait pas une fraude aux diplômes compte tenu des inepties entendues...

                  Je ne suis ni médecin, ni gynécologue, ni même scientifique d'ailleurs, mais ce genre de recommandations avait eu cours notamment à la Renaissance en France il y a 3 siècles...
                  Dernière modification par Edess, 22 septembre 2017, 21h15.

                  Commentaire


                  • #10
                    le tiers des médecins "étranges" sont maghrébin , ce n'est pas la méme chose
                    tu tombe je tombe car mane e mane
                    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

                    Commentaire


                    • #11
                      Traks


                      le tiers des médecins "étranges" sont maghrébin , ce n'est pas la méme chose

                      Commentaire


                      • #12
                        J'ai deux collègues urgentologues en algerie
                        Devenue infirmières
                        Dommage

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                        • #13
                          un article épouvantable.


                          Mégane
                          Je suis d'accord avec toi. Les médecins diplômés en Algérie doivent reprendre des années d'études pour exercer en France
                          Ici, il est impossible d'exercer pour tout diplôme étranger, sauf les US et encore pas automatique.

                          le tiers des médecins étrangers et non le tiers des médecins de France. Attention aux confusions.

                          Commentaire


                          • #14
                            Je connais des médecins en Algérie qui sont plus compétent que ceux de France , ils ont peut être étudié en France pour la plupart mais ils se sont perfectionné avec d'autres études et méthodes étrangères que la France .
                            Je ne pense pas que ces médecins qui partent en France ont à la base le niveau pour exercer réellement.
                            En gros ce sont les nuls qui se barrent , c'est pas un e grosse perte .

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                            • #15
                              Bachi Bonsoir,

                              Donc chez vous ils ne peuvent pas exercer du tout?

                              C'est ce qu'il m'avait semblé j'avais une connaissance il y a quelques années qui est partie au Canada elle a du faire une toute autre formation et changer de métier hors du domaine médical.

                              Tu as raison pour la confusion, j'étais aussi tombée dans le piège, merci pour la précision.
                              Dernière modification par Megane, 23 septembre 2017, 20h35.
                              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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