Par RFI Publié le 23-09-2017
En Algérie, un projet du ministère de l'Education nationale fait polémique. Selon des syndicats, une circulaire prévoit d'interdire à l'école le port du niqab et du voile intégral, qui masque le visage. Cette interdiction, qui s'appliquerait aux enseignantes et aux fonctionnaires de l'Education nationale, pourrait bien déclencher une nouvelle fronde contre la ministre.
C'est une circulaire du ministère de l’Education nationale qui serait, selon la presse, à l'origine d'une nouvelle polémique. Une disposition prévoit d'interdire le port du niqab, un voile qui laisse apparaître uniquement les yeux, ainsi que le voile intégral qui cache le visage.
En Algérie, où l'islam est religion d'Etat, les tenues des enseignants et des fonctionnaires de l'Education nationale ne sont pour le moment pas réglementées. Mais elles le sont en revanche pour d'autres secteurs comme pour les agents de police par exemple.
Cette nouvelle disposition, présentée comme un dispositif pour lutter contre la fraude aux examens, intervient après plusieurs réformes, critiquées par les islamistes. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a d'abord souhaité réintroduire le dialecte algérien à l'école, où les cours se font en arabe classique.
Cela lui a valu de violentes critiques. Au moment de cette rentrée scolaire, une nouvelle polémique a émergé lorsque les livres scolaires du niveau primaire sont sortis de l'imprimerie sans la traditionnelle formule religieuse « Bismillah ». En s'attaquant cette fois aux tenues des enseignantes, Nouria Benghebrit prend le risque de s'attirer les foudres des milieux conservateurs.
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En Algérie, un projet du ministère de l'Education nationale fait polémique. Selon des syndicats, une circulaire prévoit d'interdire à l'école le port du niqab et du voile intégral, qui masque le visage. Cette interdiction, qui s'appliquerait aux enseignantes et aux fonctionnaires de l'Education nationale, pourrait bien déclencher une nouvelle fronde contre la ministre.
C'est une circulaire du ministère de l’Education nationale qui serait, selon la presse, à l'origine d'une nouvelle polémique. Une disposition prévoit d'interdire le port du niqab, un voile qui laisse apparaître uniquement les yeux, ainsi que le voile intégral qui cache le visage.
En Algérie, où l'islam est religion d'Etat, les tenues des enseignants et des fonctionnaires de l'Education nationale ne sont pour le moment pas réglementées. Mais elles le sont en revanche pour d'autres secteurs comme pour les agents de police par exemple.
Cette nouvelle disposition, présentée comme un dispositif pour lutter contre la fraude aux examens, intervient après plusieurs réformes, critiquées par les islamistes. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a d'abord souhaité réintroduire le dialecte algérien à l'école, où les cours se font en arabe classique.
Cela lui a valu de violentes critiques. Au moment de cette rentrée scolaire, une nouvelle polémique a émergé lorsque les livres scolaires du niveau primaire sont sortis de l'imprimerie sans la traditionnelle formule religieuse « Bismillah ». En s'attaquant cette fois aux tenues des enseignantes, Nouria Benghebrit prend le risque de s'attirer les foudres des milieux conservateurs.
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