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L’ Algérie en faillite?

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  • L’ Algérie en faillite?

    par Noureddine Boukrouh
    24 septembre 2017, 9 h 35 min



    En cette rentrée sociale, les Algériens sont saisis d’une peur indéfinissable qui se propage dans le corps social à la vitesse de la panique. Avec le renvoi du Premier ministre Tebboune le mois dernier et son remplacement par Ouyahia, ils ont perdu leurs dernières illusions sur la capacité de leurs dirigeants à les mener dans la direction du salut.

    Ils ont compris qu’Ouyahia a été nommé pour faire exactement le contraire de ce qu’avait commencé à faire Tebbboune (brider les importations, réduire la corruption et freiner l’enrichissement des oligarques), ce pour quoi il a été limogé par l’alliance formée de Saïd Bouteflika, Ouyahia, Haddad et Sidi Saïd, le Président étant hors service.

    A peine installé, l’archi-Premier ministre leur apprend que l’Etat n’aura pas de quoi payer les salaires des fonctionnaires en novembre, mais qu’il vient de trouver un moyen à la fois « high tech » et miraculeux d’éviter la banqueroute : le « financement non conventionnel » qui n’est rien d’autre que la dénomination moderne de la vieille presse à fabriquer des billets de banque.


    Alors qu’ils s’attendaient à un préavis de crise sans trop y croire, rassurés qu’ils étaient par les assurances récurrentes de leurs gouvernants, voilà les Algériens du jour au lendemain en pleine faillite.

    Aux députés de l’opposition qui lui demandaient pourquoi il n’allait pas chercher l’argent manquant dans les mannes de l’économie informelle, l’éclairé Premier ministre répondit que celle-ci brassait « à peine » 1700 milliards de dinars (12% de la masse monétaire) et que c’était « insuffisant pour régler nos problèmes ». Voilà l’homme et le « savoir » qui ont été choisis par le Président pour guider les Algériens dans la crise qui les attend.

    L’Etat algérien est en cessation de paiement intérieur. Chiffres à l’appui, il lui manquerait selon le Premier ministre quelques 200 milliards de dinars par mois pour faire face à ses obligations. Nous aurions aimé connaître le nombre de milliards de dinars que va imprimer la Banque centrale chaque mois, car il n’y a pas que les besoins salariaux de la fonction publique, il y a les autres besoins de l’Etat. Cela nous permettrait d’avoir une idée de l’évolution de la masse monétaire qui serait de 14.500 milliards de DA selon lui. Elle était de 420 en 1991, 1500 en 1999 et 8000 en 2011.


    La création monétaire qu’Ouyahia présente comme une panacée contre la faillite va au contraire la généraliser car notre économie est de type rentier et non productif, le type d’économie qui va avec l’homme providentiel et l’Etat providence. Elle va être appliquée pendant cinq ans alors que sa principale contrepartie, les réserves de change, ne tiendront pas plus de deux ans dans le meilleur des cas. Elle ne débouchera pas sur une relance de la machine économique, une machine qui n’a jamais existé, mais sur l’inflation, la dévaluation monétaire, la fermeture des entreprises, le chômage, les troubles sociaux et la répression populaire.

    C’est un retour en arrière qui replace l’autorité monétaire sous l’autorité administrative comme on faisait jusqu’à l’avènement, sous la contrainte du Club de Paris, de la loi Monnaie et Crédit d’avril 1990 qui a séparé le monétaire du politique et permis de maîtriser l’inflation et de la maintenir dans les limites du supportable.

    Si on peut toujours payer les salaires avec de la création monétaire tant que la contrepartie en avoirs extérieurs existe, avec quoi payer les importations lorsque les réserves de change se seront épuisées ? Voilà le vrai problème car si l’on peut fabriquer du dinar autant qu’on veut, on ne pourra jamais imprimer des Euros et des dollars, il faudra les gagner avec des exportations, mais lesquelles ?


    Notre monnaie locale ne sera adossée à rien et s’écroulera comme un château de cartes en carton mouillé. Il faudra une brouette de billets de 2000 DA pour acheter une baguette de pain.

    Tel qu’envisagé par Ouyahia, et surtout tel qu’il sera mis en œuvre, le « financement non conventionnel » sera assimilable à la fabrication de fausse monnaie telle que définie aux articles 197 et 198, chapitre VII, section I, du code pénal. Le châtiment prévu est la réclusion à perpétuité.

    Le compte à rebours commencera pour nous avec les premiers billets imprimés. Il ne sera pas de 9 à 0, mais de 1 à 19 (avril 2019).


    ..............

  • #2
    ça sent très mauvais pour l'Algérie.

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    • #3
      pratiquement tous les pays du monde sont endettes,
      la chute des hydrocarbures a provoquer une chute des recettes et l algerie est soit obliqe de recourrir soit a un emprunt ou a la planche a billet pour compenser le manque a gagner des recettes des hydrocarbures.
      franchement y en a qui sont pire .je trouve que l on dramatise trop.la dette de la france augment chaque mois,la france emprunte pour payer les taux d interets .

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      • #4
        pratiquement tous les pays du monde sont endettes,
        Ces pays n'exportent pas que du pétrole brut?
        la dette de la france augment chaque mois,la france emprunte pour payer les taux d interets .
        La France est la sixième puissance économique de monde.

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        • #5
          non...
          le problème de l'Algérie est qu'elle ne parvient à exporter que le pétrole. Elle importe presque tout.
          et elle ne fait rien pour que ca change. L'état achètait la paix avec le produit des Hydrocarbures, Avec quoi il va l'acheter maintenant ? avec une planche à billets qui fabriquera des dinars qui ne vaudront de plus en plus rien.

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          • #6
            le problème de l'algérie c'est qu'elle a été abandonnée par la société civile à son triste sors aux main d'une bande de mafieux opportunistes qui courent tous se cacher sous le jupon de mamahoum franssa la conasse

            tout le monde s'est servi, ANSEJ, AADL, logement sociaux, locaux, lots de terrain, formation non méritées, promotions non méritées... etc, et maintenant, qu'il est l'heure de payer la facture, tous sont sur les starting bloc pour se tirer ailleurs

            les gouvernants et leurs satellites ont les pieds en Europe, et les mains pour se servir, controler et manipuler en algérie

            mais hélas, il y a encore quelques billets à se faire, donc, c'est pas encore l'heure de s'envoler, il faut bien racler le fond de la caisse

            le problème de l'algérie, c'est que la moitié de la population (celle qui s'est servie et qui a bénéficié de la générosité de boureflika comme si que l'argent venait de sa propre poche) traite l'autre moitié (laissée pour compte, il s'agit principalement des locaux des grandes villes qui avaient tendance à un peu trop l'ouvrir et maintenant, ils se retrouvent noyé parmi les nouveaux débarqués qui ont recu des logements à douze milliards de centime comme ca, sans contre partie si ce n'ets celle d'applaudir à chaudes main comme des mouton à chaque fois que le mot Bouteflika est prononcé!) de traitre

            ils ont réussi à persuader les algériens que tout ce qui leur arrivent est de leur faute:

            Ouyahia martèlle "nous vous avions dit qu'on aura même pas de quoi payer les salarié, mais, on VOUS a trouvé une solution" eux ils trouvent des solution à NOS problèmes, eux sont externe à ce qui se passe, khatihoum, ils sont venu nous tirer de là!

            les imam dans les mosquée, tout les vendredi hurlent comme des tarés "dieu ne changera pas ce qu'il en un peuple jusqu'à ce que celui ci change ce qui est en lui" conclusion, c'est le peuple qui doit changer pas les gouvernant! c'est quand le peuple sera parfait, nickel et petera un doux parfum de jasmin que l'équivalent de trudeau arrivera à la te^te du pays!

            et enfin, ils repetent "on a alloué 250 897 667 332 DA à tel secteur, et 567 777 567 432 à un autre, genre, c'est précis y a pas de chiffre rond, pour faire pro et transparent, alors qu'aucune donnée n'est vérifiable, tout est sous contrôle, ils vous disent que l'ANEM (équivalent du pole emploi) a réussi à placer 340 000 jeunes demandeurs d'emploi, alors que dans la réalité, quand vous trouvez un poste interessant, l'employeur exigera la carte bleue (anem) pour vous embaucher, et ne pas avoir à vous payer, et ca passe pour un placement ANEM alors qu'ils n'ont rien fait pour vous.

            tout est faux, y a aucune donnée vérifiable, un vérouillage total sur toute les informations communiquées, l'eureo s'enflamme, ca fait le business de quelques uns, il baisse, ca fait le bonheur d'autres

            l'algérie est le paradis des opportunistes, tous y trouvent leur compte, seul le zaouali fils de bonne famille est laissé à l'abandon et coincé entre les parkingueur et l'IRG
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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            • #7
              Boukrouh appelle les choses par leur noms, une faillite est une faillite.
              En Janvier 2016 il anticipait le vidage du fond de régulation des recettes en 2017, chose constatée dernièrement.

              Il aime répéter la citation d'un observateur,
              ''Vous les algériens quand vous voulez faire le bien vous le faites très mal et quand vous voulez faire le mal vous le faites très bien''.

              Ouyahia et ceux cachés derrière les rideaux ,militaires et civils, excellent dans le mal.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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