Catalogne : la tension entre Madrid et les indépendantistes monte d'un cran
Le gouvernement espagnol a été accusé, samedi, par les autorités indépendantistes catalanes de prendre la main sur la police autonome de la région.
La situation ne s'arrange guère en Espagne entre les indépendantistes catalans et leurs opposants. La tension est encore montée d'un cran samedi entre Madrid et Barcelone, alors que la région catalane est divisée entre les pro et les contre indépendance. Ainsi, samedi, les autorités indépendantistes catalanes ont accusé le gouvernement central madrilène de prendre en main la police autonome de la région, et ce après qu'il a assumé la coordination des opérations pour bloquer le référendum d'autodétermination interdit.
Le procureur général de Catalogne a informé samedi les chefs de la police nationale, de la guardia civil, et de la police catalane, les mossos d'esquadra, que le ministère de l'Intérieur espagnol assumerait la coordination des opérations pour empêcher le référendum prévu le 1er octobre, a indiqué un porte-parole du ministère. Le gouvernement régional catalan, décidé à tenir ce référendum sur l'indépendance malgré l'opposition de Madrid, a aussitôt annoncé qu'il « n'acceptait pas que le ministère de l'Intérieur prenne le commandement des mossos d'esquadra ».
Une « ingérence » de l'État
Joaquim Forn, chef du département de l'Intérieur dans l'exécutif catalan, a fait savoir dans un tweet qu'il étudiait la possibilité de déposer un recours contre « cette ingérence de l'État ». Mais dans une instruction écrite publiée par la presse catalane, la direction des mossos a fait savoir qu'elle suivrait les ordres du procureur, « comme elle l'a fait tout au long de son histoire ». Madrid a souligné que le gouvernement ne retirait aucune compétence aux mossos.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur a rappelé qu'à l'inverse, après les attentats djihadistes meurtriers en août dernier en Catalogne, c'est aux mossos qu'avait été confiée la coordination de toutes les forces de police pour traquer les suspects.
lepoint
Le gouvernement espagnol a été accusé, samedi, par les autorités indépendantistes catalanes de prendre la main sur la police autonome de la région.
La situation ne s'arrange guère en Espagne entre les indépendantistes catalans et leurs opposants. La tension est encore montée d'un cran samedi entre Madrid et Barcelone, alors que la région catalane est divisée entre les pro et les contre indépendance. Ainsi, samedi, les autorités indépendantistes catalanes ont accusé le gouvernement central madrilène de prendre en main la police autonome de la région, et ce après qu'il a assumé la coordination des opérations pour bloquer le référendum d'autodétermination interdit.
Le procureur général de Catalogne a informé samedi les chefs de la police nationale, de la guardia civil, et de la police catalane, les mossos d'esquadra, que le ministère de l'Intérieur espagnol assumerait la coordination des opérations pour empêcher le référendum prévu le 1er octobre, a indiqué un porte-parole du ministère. Le gouvernement régional catalan, décidé à tenir ce référendum sur l'indépendance malgré l'opposition de Madrid, a aussitôt annoncé qu'il « n'acceptait pas que le ministère de l'Intérieur prenne le commandement des mossos d'esquadra ».
Une « ingérence » de l'État
Joaquim Forn, chef du département de l'Intérieur dans l'exécutif catalan, a fait savoir dans un tweet qu'il étudiait la possibilité de déposer un recours contre « cette ingérence de l'État ». Mais dans une instruction écrite publiée par la presse catalane, la direction des mossos a fait savoir qu'elle suivrait les ordres du procureur, « comme elle l'a fait tout au long de son histoire ». Madrid a souligné que le gouvernement ne retirait aucune compétence aux mossos.
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur a rappelé qu'à l'inverse, après les attentats djihadistes meurtriers en août dernier en Catalogne, c'est aux mossos qu'avait été confiée la coordination de toutes les forces de police pour traquer les suspects.
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