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Vodafone s'installe en Inde

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  • Vodafone s'installe en Inde

    Le géant britannique de la téléphonie mobile, Vodafone, vient de racheter 67% de l'indien Hutchinson Essar, un achat qui lui permettra de profiter de la forte croissance du secteur dans le pays de Gandhi.

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    Vodafone remporte une victoire en Inde

    LE GÉANT britannique Vodafone, qui a déjà réalisé en 2000 la plus grosse acquisition de l'histoire avec le rachat de l'allemand Mannesmann, vient de remporter une nouvelle victoire en Inde.

    Le groupe, dirigé par Arun Sarin, a confirmé, dimanche dans la soirée, l'achat de 67 % de Hutchinson Essar, quatrième opérateur mobile indien, pour 11 milliards de dollars (8,4 milliards d'euros).

    Il dame ainsi le pion aux trois autres candidats en lice : Essar Group, qui détient 33 % de Hutchison Essar, Hinduja Group et India's Reliance Communications. « Cette acquisition se réalise sur le plus grand marché à forte croissance du monde », explique Arun Sarin. Les perspectives sont prometteuses car seulement 13 % de la population indienne, qui s'élève à 1,1 milliard d'habitants, possède un mobile, contre environ 40 % en Chine et des taux de pénétration de 100 % dans certaines régions d'Europe.

    Saturation des marchés occidentaux

    Confrontés à la saturation des marchés occidentaux, les grands opérateurs de téléphone cherchent à se renforcer sur les marchés émergents où la demande en portable est en forte croissance.

    Le nombre d'utilisateurs en Inde devrait passer de 150 millions aujourd'hui à 500 millions en 2010, soit cinq à six millions de nouveaux abonnés par mois. Cela offre des perspectives de croissance supérieure à la Chine ou à la Russie. Vodafone, accusé dans le passé d'avoir surpayé ses acquisitions, a déclaré que l'accord devrait satisfaire les investisseurs car il répond aux critères d'acquisition fixés par Arun Sarin. L'accord sera neutre pour ses bénéfices dès la première année, hors coûts d'amortissement. Si l'on prend en compte ces coûts, le bénéfice de Vodafone devrait être réduit de 6 % à 7 % sur le premier exercice, avant de croître à partir de la cinquième année. En France, Vodafone est actionnaire à 44 % de SFR, aux côtés de Vivendi, qui détient 56 %.

    Depuis des années, le britannique cherche, en vain, à en prendre le contrôle du numéro deux français du mobile. Le repositionnement de Vodafone sur les marchés émergents aura-t-il un impact sur sa stratégie en France ? « Vodafone n'a pas besoin financièrement de vendre sa participation dans SFR. En revanche, pour des raisons de cohérence de portefeuille, il pourrait peut-être être amené à l'envisager », analyse un banquier. Vodafone s'est récemment retiré des pays industrialisés où il n'était qu'un actionnaire minoritaire comme le Japon, la Suède, la Belgique et la Suisse. En novembre, Vivendi rappelait qu'il restait acheteur et avait les moyens de ses ambitions.

    source : le figaro
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