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Écrit par Yazid O.
Après les deux premiers convois des 2 et 9 août dernier, un autre convoi, toujours avec le même nombre de bus, à savoir 13, qui est passé dimanche vers 14 heures par Ghardaïa, se dirigeant vers le centre de repos de Hassi Lefhel, à 110 km au sud du chef-lieu de wilaya.
Ainsi, c’est encore une fois avec ce chiffre, mythique et mystique, de 13 bus qui ont acheminé à partir d’Alger pas moins de 519 Nigériens, soit 400 hommes, 42 femmes et 77 enfants, pour les rapatrier vers leur pays. Après avoir, tels lors des deux premiers passages, observé des haltes et des moments de repos à Hassi Lefhel (150 km au sud de Ghardaïa), puis à In Salah (400 km au sud d’El Menéa (wilaya de Ghardaïa) et, enfin, à Tamanrasset, à 700 km au sud d’In Salah, avant d’être rapatriés au-delà des frontières, celles de leur pays, le Niger.
Pour rappel, lors des deux précédents passages, pas moins de 994 Nigériens, soit 664 hommes, 174 femmes et 156 enfants ont été rapatriés vers leur pays. Ainsi, en trois « convois », ce n’est pas moins de 1 503 Nigériens, soit 1 064 hommes, 216 femmes et 233 enfants qui ont été « ramassés et renvoyés chez eux », selon les termes d’un accompagnateur du troisième convoi. Ainsi en moins de deux mois, déjà trois longues processions routières, encadrées par d’impressionnants cordons de sécurité composés des forces de police mais surtout de gendarmerie, mais aussi du Croissant-Rouge algérien et de la Direction de l’action sociale de la wilaya de Ghardaïa, ont pris la route de l’extrême sud pour acheminer, pour ne pas dire renvoyer ces « Damnés de la Terre » (Frantz Fanon) vers l’enfer, pardon le Niger. Combien d’autres les suivront à travers cette route, que le Président Houari Boumediène avait nommé la route de l’Unité africaine. Qu’en reste-t-il ?
reporters.dz
Après les deux premiers convois des 2 et 9 août dernier, un autre convoi, toujours avec le même nombre de bus, à savoir 13, qui est passé dimanche vers 14 heures par Ghardaïa, se dirigeant vers le centre de repos de Hassi Lefhel, à 110 km au sud du chef-lieu de wilaya.
Ainsi, c’est encore une fois avec ce chiffre, mythique et mystique, de 13 bus qui ont acheminé à partir d’Alger pas moins de 519 Nigériens, soit 400 hommes, 42 femmes et 77 enfants, pour les rapatrier vers leur pays. Après avoir, tels lors des deux premiers passages, observé des haltes et des moments de repos à Hassi Lefhel (150 km au sud de Ghardaïa), puis à In Salah (400 km au sud d’El Menéa (wilaya de Ghardaïa) et, enfin, à Tamanrasset, à 700 km au sud d’In Salah, avant d’être rapatriés au-delà des frontières, celles de leur pays, le Niger.
Pour rappel, lors des deux précédents passages, pas moins de 994 Nigériens, soit 664 hommes, 174 femmes et 156 enfants ont été rapatriés vers leur pays. Ainsi, en trois « convois », ce n’est pas moins de 1 503 Nigériens, soit 1 064 hommes, 216 femmes et 233 enfants qui ont été « ramassés et renvoyés chez eux », selon les termes d’un accompagnateur du troisième convoi. Ainsi en moins de deux mois, déjà trois longues processions routières, encadrées par d’impressionnants cordons de sécurité composés des forces de police mais surtout de gendarmerie, mais aussi du Croissant-Rouge algérien et de la Direction de l’action sociale de la wilaya de Ghardaïa, ont pris la route de l’extrême sud pour acheminer, pour ne pas dire renvoyer ces « Damnés de la Terre » (Frantz Fanon) vers l’enfer, pardon le Niger. Combien d’autres les suivront à travers cette route, que le Président Houari Boumediène avait nommé la route de l’Unité africaine. Qu’en reste-t-il ?
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