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Ouyahia : « Il faut accepter de manger ce que nous avons chez nous »

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  • Ouyahia : « Il faut accepter de manger ce que nous avons chez nous »

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    L’État va reprendre le programme de développement agricole décidé par le président Bouteflika, en 2009, mais qui est peu mis en œuvre depuis. L’annonce a été faite par le premier ministre Ahmed Ouyahia, ce lundi 21 septembre, au Conseil de la nation (Sénat) à Alger.



    « La dictature des slogans est terminée »

    À Biskra, en février 2009, Bouteflika avait ordonné l’effacement des dettes des agricultures et des éleveurs et a annoncé le lancement d’un plan pour « le renouveau de l’économie agricole ».

    « Nous avons décidé d’exploiter toutes les terres agricoles. La dictature des slogans est terminée », a déclaré Ahmed Ouyahia. Il a confirmé la réinstauration du soutien de l’État aux éleveurs pour l’achat de l’aliment de bétail. Une mesure applicable à partir du 1er janvier 2018.

    En pleine campagne pour les législatives de mai 2017, Ouyahia avait, au nom du RND dont il est secrétaire général, promis d’aider les éleveurs. « C’est peut-être une question de chiffres dans les bureaux climatisés. Dans les Hauts Plateaux, cela concerne la vie de 14 millions d’habitants. Il s’agit d’éloigner le spectre de la faillite pour des centaines de milliers de familles », a-t-il argué ce lundi au Sénat.

    « Même les colons ne sont pas venus dans vos contrées » !

    Il a rappelé que l’État possède 178 fermes pilotes qui s’étalent sur une superficie de 200 000 hectares. « Il s’agit là des meilleures terres d’Algérie, à l’abandon. Heureusement que nous avons protégé ces terres. Depuis plus de six mois, nous avons entamé l’exploitation des fermes pilotes grâce à des concessions accordées à des investisseurs algériens ou en partenariat avec des étrangers. Nous allons poursuivre la même politique pour ce qui reste des fermes relevant du domaine de l’État », a-t-il annoncé.

    Ahmed Ouyahia a précisé que l’État exploite de vastes surfaces agricoles dans les Hauts Plateaux et dans le sud du pays.

    « Quelqu’un m’a dit que c’est le retour des colons. Je lui ai répondu que même les colons ne sont pas venus dans vos contrées. En lui simplifiant les choses, je lui ai dit que nous ramenons la poudre de lait de l’autre bout du monde (Nouvelle Zélande). Un éleveur qui vient avec 20 000 vaches laitières dans une wilaya va contribuer à la création de milliers de postes d’emploi et à la réduction de la facture d’importation de la poudre de lait », a expliqué Ouyahia.

    Il a évoqué de nouveaux projets de transfert d’eau, à partir de la nappe albienne du sud du pays, vers les Hauts plateaux pour « une meilleure exploitation agricole » et pour l’amélioration de la distribution de l’eau potable destinée à la consommation des ménages.

    Les pommes de Bouhmama plus chers

    Ouyahia a fait un plaidoyer en faveur de la production nationale agricole et industrielle. « Si nous voulons développer le pays, il faut accepter de manger ce que nous avons chez nous. Même les Européens n’ont pas pu vaincre les Chinois. Donc, nous ne pouvons pas prétendre les vaincre nous aussi sur le terrain des prix compétitifs. Mais, nous devons encourager le produit national en lui donnant la priorité dans les marchés publics », a-t-il dit. Il a cité l’exemple des fruits.

    « Un ami nous a reproché d’avoir imposé une licence d’importation aux pommes. Pour lui, cela a entraîné la hausse des prix des pommes de Bouhmama (Khenchela). Et, bien, tant mieux que le prix des pommes de premier choix de Bouhmama augmente. Soyez patients, dans une année ou deux, vous allez manger les pommes de Bouhmama en les achetant à des prix plus bas. Quand tu savoures cette pomme, pense combien de tes compatriotes vont ‘manger du pain’ grâce à toi », a souligné Ouyahia.
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    sellal ne doit pas etre loin
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

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    • #3
      L’État va reprendre le programme de développement agricole décidé par le président Bouteflika, en 2009, mais qui est peu mis en œuvre depuis
      Ah bon est pourquoi avoir attendu jusqu'a 2017 pour le ressortir?

      Ouyahia :
      « Il faut accepter de manger ce que nous avons chez nous »
      Nous on le fait déjà, qu'en est-il de vos copains.....Lequels pour une simple diarrhée, un polissage de dents prennent le premier avion en partance pour la France ou la Suisse?
      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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      • #4
        Un éleveur qui vient avec 20 000 vaches laitières dans une wilaya va contribuer à la création de milliers de postes d’emploi et à la réduction de la facture d’importation de la poudre de lait


        le coût hydrique est extrêmement élevé
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Un éleveur qui vient avec 20 000 vaches laitières dans une wilaya va contribuer à la création de milliers de postes d’emploi et à la réduction de la facture d’importation de la poudre de lait
          saperlipopette !!
          c'est quoi cette maladie du chiffre démesuré chez les algériens ?
          même la France avec sa verte et généreuse Normandie,la taille de la plus grosse ferme laitière si je ne m'abuse ne dépasse pas les 1000 vaches !
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            L’État va reprendre le programme de développement agricole décidé par le président Bouteflika, en 2009, mais qui est peu mis en œuvre depuis
            le reflexe de tout responsable nouvellement installé c'est effacer l'ardoise

            Algérie Presse Service lundi 4 mai 2015 10:11
            Algérie- L’agriculture a connu une croissance moyenne de 11%/an entre 2010-2014 (bilan officiel)
            "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
            Johann Wolfgang von Goethe

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            • #7
              Sur les question agricoles, les politiques doivent prendre en considération le fait que nos pays sont des pays arides à semi arides soumis à stress hydrique permanent

              ignorer cette réalité conduit à au mieux à des gaspillages de ressources au pire à des catastrophes financières et écologiques.
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              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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              • #8
                Il a confirmé la réinstauration du soutien de l’État aux éleveurs pour l’achat de l’aliment de bétail. Une mesure applicable à partir du 1er janvier 2018
                je ne vois pas l'utilité de cette mesure, maintenant ou les prix ds matières premières agricoles sont au plus bas!!

                cela est une dépense en fonds publiques inutile
                d'autant plus que la quasi majorité des intrants utilisé dans l'alimentation du bétail est importé (mais soja tournesol colza vitamines minéraux)

                c'est une QUASI subvention à l'importation
                .
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                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  Pihman
                  c'est une QUASI subvention à l'importation
                  c'est vrai ce que tu dis.

                  mais il vaut mieux subventionner des intrants pour produire chez soit ce qu'on mange,
                  que d'avoir à importer de la viande congélée pour la subventionner ensuite !

                  de plus, il faut aussi une vraie stratégie qui encourage les producteurs d'aliments de bétail en Algérie !
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                  • #10
                    y a pas mieux que la vérité des prix seule condition d'un bonne affectation des ressources

                    les subventions devient les emplois des ressources de la nations hors du circuit le plus optimal macro-économiquement et engendre les gaspillages

                    Pour les couches pauvres, il faut cibler l'aide

                    et de toute façon, la subvention de quel nature qu'elle soit est souvent détournée par les couches influentes et riches (qui deviennent une rente) vers leurs poches laissant des miettes à ceux à qui elle était e principe destinée

                    Quand on examine une subvention, il faudra mettre e balance son coût pour la nation et ce qui peut être fait avec ces fonds en routes écoles hôpitaux etc...
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      Envoyé par Pihman
                      je ne vois pas l'utilité de cette mesure, maintenant ou les prix ds matières premières agricoles sont au plus bas!!
                      C'est l'une des revendication des éleveurs. Selon Walid Bouabdellah, vice-président de l’Organisation nationale de développement agricole, 50 % des vaches laitières finissent dans les abattoirs (juillet 2015) à cause de la hausse des prix des aliments pour bétail.

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                      • #12
                        Pihman
                        y a pas mieux que la vérité des prix seule condition d'un bonne affectation des ressources
                        Ca, c'est dans l'idéal, et le meilleur des mondes.
                        Mais les disparités et les déséquilibres des prix et des couts sont si énormes entre pays (surtout avec un pays rentier comme l'algérie), qu'il devient très difficile, sinon presque impossible d'agir sur les prix sans affecter des pans entiers de la société, et sa propre économie.

                        Sachez que même les agriculteurs en europe sont subventionnés.

                        Alors !!!

                        Pihman
                        les subventions ...... engendre les gaspillages
                        T'as entièrement raison, sur ce coup. C'est la pure réalité sur le terrain.

                        il faut œuvrer le plus possible à éviter les détournements de subventions avec des mécanismes de contrôle tranbsparents et assez simples, et ceci pour éviter d'en rajouter à notre bureaucratie.

                        Pihman
                        Pour les couches pauvres, il faut cibler l'aide
                        facile à dire qu'à faire.

                        Ca sera difficile de déterminer ceux qui en ont le plus besoin, et ceci, tant l'économie informel et les flux financiers qui échappe au contrôle de l'état et aux circuits bancaires. L'informel domine une large part de l'économie Algérienne.
                        Beaucoup d'algériens qui activent dans l'informel, sont officiellement pauvres, mais sont nettement plus riches que la moyenne des algériens. Il est là le dilemne !

                        La solution sera un travail préalable pour pousser l'économie informelle à légaliser ses activités. Ca sera la seule issue possible pour un meilleur contrôle de l'économie du pays, et de toutes éventuelles subventions.

                        Pihman
                        et de toute façon, la subvention de quel nature qu'elle soit est souvent détournée par les couches influentes et riches (qui deviennent une rente) vers leurs poches laissant des miettes à ceux à qui elle était e principe destinée
                        encore une fois, Pihman, tu as raison. Et c'est valable dans tous les pays, même européens.

                        Pihman
                        Quand on examine une subvention, il faudra mettre e balance son coût pour la nation et ce qui peut être fait avec ces fonds en routes écoles hôpitaux etc...
                        dans le cas ici présent, la balance est du coté de l'économie locale qui risque de mourir de sa propre mort, si l'état ne l'aide pas à redémarrer !

                        Déjà, l'import/import a réussit à tuer les quelques iniatives locales.
                        Si maintement, on décide de ne pas subventionner les éleveurs ainsi que l'aliment de bétail, çà impliquera leur mise à mort certaine, et leur remplacement quasi-automatique par l'import de la viande congelé et du bétail. Et de cette façon, on aidera encore plus nos lobbies de l'import à désertifier le pays. Ainsi, on ne sera pas sorti de l'auberge !
                        Dernière modification par Pomaria, 26 septembre 2017, 14h18.
                        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par Pihman
                          Sur les question agricoles, les politiques doivent prendre en considération le fait que nos pays sont des pays arides à semi arides soumis à stress hydrique permanent
                          La solution est dans l'article même. Ouyahia compte exploiter la nappe albienne du Sahara et transférer ses eaux vers les Hauts Plateaux. Avec quelque chose comme 50 mille milliards de mètres cubes d'eau douce, on en a pour un bon bout de temps.

                          Maintenant, est-ce une bonne solution ? Est-ce la bonne solution ? C'est une autre question.
                          Dernière modification par fortuna, 26 septembre 2017, 14h47. Motif: rectif
                          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                          • #14
                            « La dictature des slogans est terminée »
                            et les autres dictatures c'est pour quand
                            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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