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Terrorisme L’appel d’Ouyahia aux groupes armés
Dans un contexte marqué par la crainte du retour aux actions armées, le premier ministre a lancé hier un appel aux groupes terroristes à déposer les armes dans le cadre de la loi pour la paix et la réconciliation nationale adoptée lors du référendum de 2005.
Abla Cherif - Alger (Le Soir) - Lors de son allocution, Ouyahia a d’ailleurs tenu à faire remarquer que la présentation du plan d’action gouvernemental intervenait au moment où des conflits sévères secouaient deux pays limitrophes, le Mali et la Libye, des situations dit-il, qui «favorisent le terrorisme, le crime transnational qui à son tour alimente le terrorisme». Les deux pays sus-cités font face, doit-on le rappeler, à des groupes armés affiliés à daesh, lequel projette d’étendre ses actions hors au-delà des frontières.
Des attentats ont ainsi fréquemment été enregistrés dans des territoires tunisiens limitrophes avec la Libye, alors que l’armée algérienne qui déploie des moyens considérables tout le long de la ceinture du Sahel tente quotidiennement d’éviter l’infiltration de ces terroristes. Récemment, l’Algérie a eu une nouvelle fois à renforcer le dispositif militaire déployé à ses frontières en raison de l’arrivée au sahel de centaines de terroristes appartenant à daesh après avoir été chassés d’Irak, de Syrie et même de Libye où les autorités tentent de reconquérir l’intégralité des territoires occupés par l’organisation internationale.
Dans ce contexte, l’Algérie tente d’éviter absolument la réactivation des cellules dormantes par les éléments de daesh, et c’est sans doute cette situation qui a poussé les autorités à lancer un nouvel appel en direction des groupes armés qualifiés hier par Ouyahia «d’enfants égarés devant retourner au sein de leur peuple et leurs familles». «J’espère que mon appel sera entendu, a déclaré le premier ministre, et que ces éléments terroristes reviendront à la raison et rejoindront les milliers d’Algériens qui se trouvaient par le passé dans les groupes terroristes», ajoutant que «malgré le contexte régional instable, l’Algérie parvenait à préserver sa sécurité et sa stabilité grâce aux efforts de l’ANP et les autres forces de sécurité».
Selon Ouyahia, le pays restait cependant déterminé à poursuivre sa lutte contre le terrorisme ajoutant qu’au cas où les terroristes refusaient «la main tendue, l'Etat les éliminera par la force ou ils seront jugés et condamnés sévèrement par la force de la loi». Dans ce cadre, le premier ministre a «réitéré la disponibilité du gouvernement à mettre tous les moyens nécessaires à la disposition des forces de sécurité pour qu'elles puissent faire face à tous les défis sécuritaires».
Il faut enfin savoir que le premier ministre a tenu à réaffirmer l’attachement du gouvernement «à l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale dans l'esprit et la lettre, soulignant que le succès de cette démarche initiée par le président de la République et votée massivement par le peuple algérien en 2005 ne souffrait d'aucune contestation», rapporte l’agence officielle.
«J'affirme au nom du gouvernement notre attachement à l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale à la lettre et dans son esprit», ajoutant qu’il «n'y a aujourd'hui aucun doute quant à la réussite de cette démarche même si au début, ce qui est normal, certaines appréhensions ont été exprimées au sein de la société avant qu'elles ne soient dissipées suite au retour de la paix et de la sécurité à travers le pays».
Cette démarche avait en effet soulevé de vives critiques au sein d’une large partie de la société et des familles des victimes du terrorisme en particulier qui qualifiait cette mesure «d’impunité» face à des groupes à l’origine de la mort de milliers d’algériens.
A. C.
Abla Cherif - Alger (Le Soir) - Lors de son allocution, Ouyahia a d’ailleurs tenu à faire remarquer que la présentation du plan d’action gouvernemental intervenait au moment où des conflits sévères secouaient deux pays limitrophes, le Mali et la Libye, des situations dit-il, qui «favorisent le terrorisme, le crime transnational qui à son tour alimente le terrorisme». Les deux pays sus-cités font face, doit-on le rappeler, à des groupes armés affiliés à daesh, lequel projette d’étendre ses actions hors au-delà des frontières.
Des attentats ont ainsi fréquemment été enregistrés dans des territoires tunisiens limitrophes avec la Libye, alors que l’armée algérienne qui déploie des moyens considérables tout le long de la ceinture du Sahel tente quotidiennement d’éviter l’infiltration de ces terroristes. Récemment, l’Algérie a eu une nouvelle fois à renforcer le dispositif militaire déployé à ses frontières en raison de l’arrivée au sahel de centaines de terroristes appartenant à daesh après avoir été chassés d’Irak, de Syrie et même de Libye où les autorités tentent de reconquérir l’intégralité des territoires occupés par l’organisation internationale.
Dans ce contexte, l’Algérie tente d’éviter absolument la réactivation des cellules dormantes par les éléments de daesh, et c’est sans doute cette situation qui a poussé les autorités à lancer un nouvel appel en direction des groupes armés qualifiés hier par Ouyahia «d’enfants égarés devant retourner au sein de leur peuple et leurs familles». «J’espère que mon appel sera entendu, a déclaré le premier ministre, et que ces éléments terroristes reviendront à la raison et rejoindront les milliers d’Algériens qui se trouvaient par le passé dans les groupes terroristes», ajoutant que «malgré le contexte régional instable, l’Algérie parvenait à préserver sa sécurité et sa stabilité grâce aux efforts de l’ANP et les autres forces de sécurité».
Selon Ouyahia, le pays restait cependant déterminé à poursuivre sa lutte contre le terrorisme ajoutant qu’au cas où les terroristes refusaient «la main tendue, l'Etat les éliminera par la force ou ils seront jugés et condamnés sévèrement par la force de la loi». Dans ce cadre, le premier ministre a «réitéré la disponibilité du gouvernement à mettre tous les moyens nécessaires à la disposition des forces de sécurité pour qu'elles puissent faire face à tous les défis sécuritaires».
Il faut enfin savoir que le premier ministre a tenu à réaffirmer l’attachement du gouvernement «à l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale dans l'esprit et la lettre, soulignant que le succès de cette démarche initiée par le président de la République et votée massivement par le peuple algérien en 2005 ne souffrait d'aucune contestation», rapporte l’agence officielle.
«J'affirme au nom du gouvernement notre attachement à l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale à la lettre et dans son esprit», ajoutant qu’il «n'y a aujourd'hui aucun doute quant à la réussite de cette démarche même si au début, ce qui est normal, certaines appréhensions ont été exprimées au sein de la société avant qu'elles ne soient dissipées suite au retour de la paix et de la sécurité à travers le pays».
Cette démarche avait en effet soulevé de vives critiques au sein d’une large partie de la société et des familles des victimes du terrorisme en particulier qui qualifiait cette mesure «d’impunité» face à des groupes à l’origine de la mort de milliers d’algériens.
A. C.