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Financement non conventionnel : Raouya tente de calmer les esprits

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  • Financement non conventionnel : Raouya tente de calmer les esprits

    Écrit par Hakim Ould Mohamed


    Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, assurait, hier, que la mise en marche de la planche à billets, probablement courant novembre, devrait être « rigoureusement encadrée et soumise à un suivi continu ».
    Une commission de contrôle et de suivi devrait être créée bientôt et sera placée auprès du ministère des Finances, a indiqué le ministre, auditionné par les membres de la commission des Finances de l’Assemblée, dans le cadre de la révision de la loi sur la monnaie et le crédit. Le gouvernement veut aller vite et boucler ainsi le processus règlementaire vers le 20 du mois prochain afin de permettre au Trésor public d’émettre les bons à l’adresse de la Banque d’Algérie. La veille, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, agitait au Sénat la menace d’un blocage total de l’économie et une situation de non perception des salaires de milliers de fonctionnaires. « Le non recours à ce mode de financement empêchera le versement des salaires des fonctionnaires et des indemnités des députés. Si ce financement n’est pas appliqué en novembre, cela conduira à un arrêt total de l’économie », avertissait Ahmed Ouyahia, lundi, alors qu’il présentait le « Plan d’action » de son gouvernement devant les membres de la chambre haute du Parlement. De quoi faire adhérer à son « option » les derniers réticents à l’idée de faire tourner la planche à billets. De son côté, le ministre des Finances tentait de convaincre, hier, les membres de la Commission des finances de l’APN quant à la volonté de l’Etat de mettre des garde-fous à même d’éviter d’éventuels effets secondaires de la planche à billets. « Le contrôle de la mise en œuvre se fera à travers le suivi de critères de performance », expliquait le ministre des Finances. Pour rappel, le projet de loi portant amendement de l’ordonnance relative à la monnaie et au crédit modifie et complète l’ordonnance de 2003 en introduisant un article 45 bis qui stipule que « la Banque d’Algérie procède, dès l’entrée en vigueur de la présente disposition, à titre exceptionnel et durant une période de cinq années, à l’achat directement auprès du Trésor, de titres émis par celui-ci, à l’effet de participer, notamment à la couverture des besoins de financement du Trésor, au financement de la dette publique interne et au financement du Fonds National d’Investissement (FNI). » En outre, l’article 45 bis note que « ce dispositif est mis en œuvre pour accompagner la réalisation d’un programme de réformes structurelles économiques et budgétaires devant aboutir, au plus tard, à l’issue de la période susvisée, notamment, au rétablissement des équilibres de la trésorerie de l’Etat et de l’équilibre de la balance des paiements. Un mécanisme de suivi de la mise en œuvre de cette disposition, par le Trésor et la Banque Algérie, est défini par voie réglementaire ». Maintenant que le « Plan d’action » du gouvernement Ouyahia est en voie de validation, le Premier ministre pourra désormais faire passer la pilule du financement non conventionnel, étant donné que cette « option » est déjà largement débattue au sein du Parlement. Elle servira à couvrir essentiellement les besoins de financement du Trésor, de financer le remboursement de la dette publique interne, et ce, en particulier, les titres de l’emprunt national pour la croissance levé en 2016, les titre du Trésor émis en contrepartie du rachat de la dette bancaire de Sonelgaz et les titres du Trésor émis au profit de la Sonatrach en compensation du différentiel sur les prix des carburants importés et de l’eau dessalée. Il s’agit aussi, dans le cas échéant, de permettre au Trésor de doter en ressources le Fonds National d’Investissement (FNI), au titre des prises de participation de l’Etat dans des investissements ou de financements à long terme de programmes publics d’investissements. Un tel dispositif, s’il n’est pas minutieusement contrôlé et suivi par les experts, pourrait donnait lieu à des dérapages incontrôlables, mettaient en garde les économistes. D’où la mise en place de la commission de suivi annoncée, hier, par Abderrahmane Raouya une tentative de calmer les esprits excités par l’idée de voir la planche à billets virer vers les conséquences dramatiques qui font l’objet de tant d’inquiétudes et de doutes émis par les économistes.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    ... seule et unique choix, à ce qu'on termine par dire ....

    ..... Pourquoi avoir attendu à la dernière minute? .... pour qu'on ait pas à

    rejeter ""ce choix"" et de le présenter comme seule option. ..... ne peut on

    pas douter de ces idées et de penser que ""peut être que tout ceci a été

    planifié depuis pas mal de temps?"". ........... Ce qui est sûr, c'est que si ce

    peuple était responsable .... il aurait bravé les intimidations ..... et que tous les

    dirigeants qui avaient échoué passeraient devant la justice pour différents

    crimes, allant de l’incompétence ......... allant jusqu'à la trahison.

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