Le Maroc a besoin d’un troisième et d’un quatrième constructeurs automobiles“. Cette petite phrase de Moulay Hafid Elalamy confirme l’existence de contacts avec d’autres constructeurs et laisse entrevoir l’arrivée d’autres constructeurs après Renault et PSA. Médias24 peut révéler que des contacts sont en cours avec quatre constructeurs supplémentaires.
MHE s’exprimait dans le cadre de la cérémonie de signature d’une convention entre l’Etat marocain et l'équipementier italien Magneti Marelli. Pour un investissement de 37 millions d’euros, l’équipementier va fabriquer 6 millions d'amortisseurs par an. L’usine sera implantée à Tanger automotive City et démarrera en 2019.
Magneti Marelli appartient à Fiat Chrysler. C’est un équipementier majeur qui conçoit et produit des composants de pointe. Il possède 86 usines et 12 centres de R&D dans 19 pays et emploie 43.000 salariés tout en réalisant un chiffre d’affaires annuel de 8 milliards d’euros. Il fournit les plus importants constructeurs dans le monde, tels que Fiat Chrysler, PSA, Renault, Honda, VW, General Motors…
Les amortisseurs, explique Moulay Hafid Elalamy, sont devenus très technologiques, avec une part croissante d’électronique. Les anciens ressorts sont désormais loin. Sans l’implantation du second constructeur au Maroc, cet investissement n’aurait pas été possible.
MHE a promis de révéler la hausse du taux d’intégration local au Maroc, cette fin d’année. Il a juste annoncé que le taux d’intégration (“que je lis sur ma feuille mais que je ne vais pas divulguer“), est en progression continuelle.
Concernant le sourcing et les implantations Renault et PSA, il affirme que le Maroc est en avance sur les objectifs. Idem pour l’export. Le chiffre de 100 milliards de DH d’exportations automobiles avait été programmé pour 2023. “Ensuite, nous avons avancé cette échéance à 2020 et aujourd’hui, je pense que nous l’atteindrons avant cette date“, révèle le ministre de l’Industrie.
Car “le Maroc n’est pas fait pour deux constructeurs seulement. Nous avons besoin d’un 3e et d’un 4e constructeurs“, ajoute-t-il. Sans le deuxième constructeur, l’investissement Magneti Marelli n’aurait pas été signé aujourd’hui. Les taux d’intégration ne peuvent s’améliorer sans augmenter la capacité de production.
Avec la production actuelle, le Maroc est 27e producteur mondial. “Avec une production de 1 million de véhicules en 2020, le Maroc deviendra 7e mondial“, promet le ministre qui évoque la nécessité d’une future extension de l’usine Somaca de Casablanca. La capacité marocaine actuelle est de 650.000 véhicules par an.
Boussaid: “Voici pourquoi ils choisissent le Maroc“
Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances, est également signataire de la convention. Il saisit l’occasion pour passer un message qui lui tient à cœur: l’assainissement des finances publiques et les indicateurs économiques qui sont au vert, sont des arguments de marketing économique pour attirer l’investisseurs étrangers.
Dans le bureau de son collègue ministre de l’Industrie, ils ont eu un aparté avec les dirigeants de Magneti Marelli, juste avant la cérémonie de signature. A la question “pourquoi avoir choisi le Maroc“, ils ont répondu: “pour ses infrastructures, ses ressources humaines, sa position géographique, son implantation en Afrique“.
Boussaid insiste sur l’assainissement du cadre macro-économique et la visibilité dont disposent désormais les investisseurs étrangers. A fin aout, les exportations ont augmenté de 5,6%, plus vite que les importations. Les IDE (investissements directs étrangers) ont augmenté de 24%. “Les investisseurs étrangers regardent notre pays avec des jumelles que nous devrions leur emprunter“, conclut-il.
Médias24
MHE s’exprimait dans le cadre de la cérémonie de signature d’une convention entre l’Etat marocain et l'équipementier italien Magneti Marelli. Pour un investissement de 37 millions d’euros, l’équipementier va fabriquer 6 millions d'amortisseurs par an. L’usine sera implantée à Tanger automotive City et démarrera en 2019.
Magneti Marelli appartient à Fiat Chrysler. C’est un équipementier majeur qui conçoit et produit des composants de pointe. Il possède 86 usines et 12 centres de R&D dans 19 pays et emploie 43.000 salariés tout en réalisant un chiffre d’affaires annuel de 8 milliards d’euros. Il fournit les plus importants constructeurs dans le monde, tels que Fiat Chrysler, PSA, Renault, Honda, VW, General Motors…
Les amortisseurs, explique Moulay Hafid Elalamy, sont devenus très technologiques, avec une part croissante d’électronique. Les anciens ressorts sont désormais loin. Sans l’implantation du second constructeur au Maroc, cet investissement n’aurait pas été possible.
MHE a promis de révéler la hausse du taux d’intégration local au Maroc, cette fin d’année. Il a juste annoncé que le taux d’intégration (“que je lis sur ma feuille mais que je ne vais pas divulguer“), est en progression continuelle.
Concernant le sourcing et les implantations Renault et PSA, il affirme que le Maroc est en avance sur les objectifs. Idem pour l’export. Le chiffre de 100 milliards de DH d’exportations automobiles avait été programmé pour 2023. “Ensuite, nous avons avancé cette échéance à 2020 et aujourd’hui, je pense que nous l’atteindrons avant cette date“, révèle le ministre de l’Industrie.
Car “le Maroc n’est pas fait pour deux constructeurs seulement. Nous avons besoin d’un 3e et d’un 4e constructeurs“, ajoute-t-il. Sans le deuxième constructeur, l’investissement Magneti Marelli n’aurait pas été signé aujourd’hui. Les taux d’intégration ne peuvent s’améliorer sans augmenter la capacité de production.
Avec la production actuelle, le Maroc est 27e producteur mondial. “Avec une production de 1 million de véhicules en 2020, le Maroc deviendra 7e mondial“, promet le ministre qui évoque la nécessité d’une future extension de l’usine Somaca de Casablanca. La capacité marocaine actuelle est de 650.000 véhicules par an.
Boussaid: “Voici pourquoi ils choisissent le Maroc“
Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances, est également signataire de la convention. Il saisit l’occasion pour passer un message qui lui tient à cœur: l’assainissement des finances publiques et les indicateurs économiques qui sont au vert, sont des arguments de marketing économique pour attirer l’investisseurs étrangers.
Dans le bureau de son collègue ministre de l’Industrie, ils ont eu un aparté avec les dirigeants de Magneti Marelli, juste avant la cérémonie de signature. A la question “pourquoi avoir choisi le Maroc“, ils ont répondu: “pour ses infrastructures, ses ressources humaines, sa position géographique, son implantation en Afrique“.
Boussaid insiste sur l’assainissement du cadre macro-économique et la visibilité dont disposent désormais les investisseurs étrangers. A fin aout, les exportations ont augmenté de 5,6%, plus vite que les importations. Les IDE (investissements directs étrangers) ont augmenté de 24%. “Les investisseurs étrangers regardent notre pays avec des jumelles que nous devrions leur emprunter“, conclut-il.
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