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Algérie - Bouteflika : un cinquième mandat tout à fait plausible

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    Algérie - Bouteflika : un cinquième mandat tout à fait plausible

    D'aucuns excluaient l'éventualité d'un nouveau mandat de Bouteflika. L'évolution des scénarii politiques les conduit à tempérer leur opinion.
    Par Amayas Zmirli, à Alger
    Publié le 26/09/2017 à 15:54 | Le Point Afrique

    L'hypothèse d'un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika devient de moins en moins surréaliste en Algérie. Aujourd'hui, ses alliés comme ses opposants sont convaincus que rien ne pourrait l'empêcher de se représenter lors de la prochaine élection présidentielle d'avril 2019. « L'idée d'un quatrième mandat était déjà farfelue. Mais nous sommes face à un pouvoir qui est incapable de produire un leader », déclare au Point Afrique Mohcine Belabbas, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un parti de l'opposition.
    « Seul Dieu sait... »


    Un ancien chef du gouvernement va encore plus loin. « Si Dieu lui prête vie et s'il récupère sa santé, ce que je lui souhaite personnellement, il n'y a aucune raison d'exclure un cinquième, voire un sixième mandat. Le président n'aurait jamais eu un deuxième, un troisième ou un quatrième sans la bénédiction, le bon vouloir, les efforts et les choix décisifs de la machinerie du système. En réalité, il n'aurait même pas eu un premier mandat », assure Sid Ahmed Ghozali dans un entretien publié par le site d'information TSA.
    Dans le camp des partisans du chef de l'État, on partage la même certitude : le chef de l'État peut bel et bien aller vers un cinquième mandat s'il reste encore en vie. « Honnêtement, je ne l'exclus pas ! Seul Dieu sait s'il y aura ou pas un cinquième mandat », avoue Abdelaziz Ziari, ancien président de l'Assemblée populaire nationale (APN) et ancien cadre dirigeant du Front de libération nationale (FLN) dans un entretien à TSA. Le débat autour de cette question du quatrième mandat a d'ailleurs été lancé par ce même parti politique.
    Fin décembre, le secrétaire général du FLN a annoncé son soutien au cinquième mandat du président Bouteflika. « En 2004, quand je vous ai parlé du quatrième mandat, vous avez rigolé. Sauf qu'on a une vision (au FLN) », avait alors déclaré Djamel Ould Abbès en marge d'une rencontre de son parti. « Tant qu'on est au pouvoir et, en 2019, on sera inch'allah (si Dieu le veut) toujours au pouvoir, notre candidat et donc celui qui va gagner sera le président du parti s'il accepte », avait-il ajouté.
    Luttes internes


    Sa déclaration suscite alors la polémique et relance le débat sur l'état de santé du président de la République. Le secrétaire général du FLN tempère alors ses propos. Il réitère régulièrement son soutien au cinquième mandat tout en le conditionnant par l'accord du président Bouteflika. En même temps, le secrétaire général du FLN ne manque aucune occasion pour fustiger ceux qui font partie du cercle de soutiens du chef de l'État et qui nourrissent des « ambitions » présidentielles, selon lui.
    Dans la classe politique, personne n'ignore les ambitions des partisans du président. « L'essentiel des acteurs et des partis politiques du pouvoir continue à sponsoriser la candidature de l'actuel chef de l'État (pour un cinquième mandat, NDLR) même si je sais qu'il y a un certain nombre de personnages dans les rangs du système qui sont en train de ruser et qui ne désespèrent pas d'une éventuelle non-candidature du chef de l'État pour prendre sa place », explique Mohcine Belabbas.
    Flou total autour de la santé du chef de l'État

    Mais est-ce que la candidature d'Abdelaziz Bouteflika est vraiment possible vu son état de santé ? En 2013, le président algérien, qui était alors âgé de 76 ans, est victime d'un AVC affectant lourdement sa mobilité et sa capacité d'allocution. Près d'une année après son hospitalisation, il demande à son Premier ministre et l'un de ses plus proches collaborateurs, Abdelmalek Sellal, d'annoncer sa candidature. Abdelaziz Bouteflika a été réélu pour un quatrième mandat sans animer aucun meeting ou prononcer un seul discours à la nation.
    Son état de santé s'est-il amélioré ou dégradé davantage ? Trois ans après son élection, les Algériens ignorent tout de l'évolution de l'état de santé de leur président âgé aujourd'hui de 80 ans. Tous constatent cependant son absence. Depuis le début de l'année, Abdelaziz Bouteflika a présidé deux conseils des ministres et a pris part aux festivités au 55e anniversaire de l'indépendance du pays en se recueillant au Carré des martyrs du cimetière d'El Alia.
    En public, ses partisans affirment qu'il exerce normalement ses fonctions. Sauf que le chef de l'État apparaît de moins en moins et ne reçoit que très rarement ses homologues. En août, le président français lui a adressé une lettre où il annonce clairement sa volonté d'effectuer une visite en Algérie. « Beaucoup de travail a déjà été effectué, et les prochains mois seront marqués par une série de rendez-vous majeurs qui permettront de préparer le projet de grande visite officielle que je serais très heureux et honoré d'effectuer en Algérie, au moment qui vous conviendra », avait précisé Emmanuel Macron.
    Cette visite officielle n'a toujours pas eu lieu. Et aucune date n'a été fixée pour ce rendez-vous majeur pour les deux pays. En février dernier, c'est le déplacement de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui a été annulé à la dernière minute. La présidence de la République avait alors évoqué une « indisponibilité temporaire » due à « une bronchite aiguë ». Plus récemment, Abdelaziz Bouteflika n'avait pas reçu le président d'un pays ami, le Venezuela.
    Et que dit la nouvelle Constitution ?

    Le dernier entretien du président Bouteflika avec un dirigeant étranger remonte au 28 mars dernier. Le chef de l'État avait alors reçu son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. « S'il ne trouve pas une solution à la succession et donc l'homme qui doit lui succéder en 2019, il va encore « se sacrifier pour l'Algérie » comme il l'a fait pour le quatrième mandat », ironise Rachid Grim, politologue, dans un entretien à TSA, avant d'ajouter : « Légalement, il a le droit de se représenter. Avec la nouvelle constitution, on redémarre à zéro. »
    Est-ce que le président algérien a vraiment le droit d'aller vers un cinquième mandat après la révision de la Constitution en février 2016 ? « Sur le plan juridique, cela n'est pas possible », tranche Fatiha Benabou, constitutionnaliste. « Nous ne sommes pas devant une nouvelle Constitution. C'est une révision constitutionnelle qui a été adoptée par le Parlement réuni en ses deux chambres », explique-t-elle. En 2016, le président Bouteflika réintroduit la limitation des mandats à deux après avoir supprimé cette disposition en 2008 pour briguer un troisième mandat.
    « Cet article (88) fait partie de ce qu'on appelle les dispositions intangibles. Cela veut dire que si on touche à cette disposition, on fait exploser la Constitution. S'il (le président de la République) veut casser le verrou, il ne pourra jamais supprimer cette disposition à travers une nouvelle révision. Le chef de l'État doit aller vers une nouvelle Constitution », développe la constitutionnaliste. Pourtant, notre juriste sait bien que la Constitution n'a jamais été un obstacle. « Politiquement, la Constitution n'est qu'une barrière en papier pour lui. »

  • #2
    notre juriste sait bien que la Constitution n'a jamais été un obstacle. « Politiquement, la Constitution n'est qu'une barrière en papier pour lui. »
    L'Algérie actuelle ressemble à ces colonies de civils protégées par des garnisons militaires et fonctionnant avec leurs propres lois indépendamment du ghachi local.
    Ça fait un moment qu'on sait que la constitution ne s'applique que contre le peuple.
    Les institutions sont remplacées par une seule personne et une unique expression «le programme du président».
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      si bouteflika se represente l algerie va etre la risee du monde entier,vous croyez que le monde entier n est pas au courant de l etat de sante de boutef ?

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      • #4
        si bouteflika se represente l algerie va etre la risee du monde entier,
        La risée du monde, elle l'est déjà, depuis le troisième mandat!oeilfermé
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          si bouteflika se represente
          seul la mort l'en empêchera,
          le pacte tacite qui relie son clan a la junte n'est plus a démontrer,la preuve est que dés que sortent par ci par la des protestations ou des réclamations sur son aptitude a gouverner,la caid montre son gros ventre et commence a se pavaner parmi les tueurs du peuple algérien,en discourant par ses grosses narines de fakhamatoho wa ta3limatoha,avec des sous entendus emplis de menaces(physiques,c'est pas de la rigolade avec eux),.
          et comme par enchantement,les voix deviennent juste des chuchotements qui s’éteignent au lever du jour.
          les algériens doivent juste prier 3azraïl de venir le prendre le plus tôt possible,de préférence avant la fin du quatrième mandat,sinon je ne vois aucune autre issue a leur calvaire(présidentielle).

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          • #6
            Allah ghaleb Bouteflika est un égoïste kleptomane, il a profité du fait qu'il a travaillé avec le populaire Boumédiène et d'une situation chaotique de l'après terrorisme.
            Avec 1 trillion $ on peut neutraliser ses adversaires, les institutions civils et militaires d'un claquement de doigts.


            Chafak
            ya3ni d'une manière générale il est de beaucoup meilleur de celui qui vous sert de roi et que personne ne peut déboulonner, alors un peu de retenue.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

            Commentaire


            • #7
              Si le Bon Dieu et la medecine Francaise pretent une plus longue vie au President, il est fort possible que les Moudjahidines, les filles et fils du FLN et autres parasites et hyenes fassent en sorte que la constitution soit changee encore pour que l'Algerie-c'est-moi Bourab'3a ait une vraie chance pour devenir Boukhem'ssa.
              It ain't what you don't know that gets you into trouble. It's what you know for sure that just ain't so -- Attributed to Mark Twain

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              • #8
                Okba30@
                ya3ni d'une manière générale il est de beaucoup meilleur de celui qui vous sert de roi et que personne ne peut déboulonner, alors un peu de retenue


                Ok,sauf que notre dictateur est en meilleur santé que le votre.
                ET EN PLUS ON SE FOUT PAS DE NOTRE GUEULE DANS LES GUIGNOLS DE CANAL+.DONC COMME DIT hben la risée ça l'est déjà.

                Bonne continuation pour la cinquième!Sinon ils vont ressortir les khoudmis des années noires.
                Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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                • #9
                  Il est très égoïste et s'en fout complétement du peuple et de l'avenir de l’Algérie.
                  Ce qu'il cherche c'est de mourir président à n'importe quel prix et avoir des funérailles de Boumedienne.

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                  • #10
                    5ème mandat pourquoi pas 6 puis 7 c est une blague
                    faut arrêter la plaisanterie l algerie est en quasi faillite
                    qui va siffler la fin de la récréation pour le bien de l algerie

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                    • #11
                      qui va siffler la fin de la récréation pour le bien de l algerie
                      Personne n'y peut rien...
                      Le peuple, la rue, pourrait imposer le changement mais cela risquerait de provoquer le pire.

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                      • #12
                        Le peuple, la rue, pourrait imposer le changement mais cela risquerait de provoquer le pire.
                        Non, le peuple ne se soulèverait jamais pour l’intérêt globale du pays ..., il se soulèverait lorsqu'il ne pourrait plus se remplir la pence ! ...

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                        • #13
                          .... l'étrange maladie due au rire ......

                          .... Il n'y a que la rue qui peut changer cette situation ...... On faisant le

                          nettoyage au DRS, plus personne n'osera murmurer le moindre mot chez

                          les généraux ....... Après bouteflika premier, certainement qu'on aura

                          Bouteflika deux, puis trois et toutes la dynastie passera ...... Le peuple qu'on

                          a mis dans une situation telle, qu'il n'aura plus qu'à se plier et à se plier et

                          encore à se plier ..... pour survivre. ........ et pendant tout ce temps, les

                          Marocains n'auront pas trouvé de remède à l'étrange maladie due au rire....

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