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Ali Aoun à la barre «Khalifa m’a offert une Citroën C5»

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  • Ali Aoun à la barre «Khalifa m’a offert une Citroën C5»

    «Khalifa m’a offert une Citroën C5»

    Accusé de «corruption», Ali Aoun a comparu hier. Son nom est en tête de liste des bénéficiaires de prises en charge au centre de thalassothérapie de Sidi Fredj, un privilège accordé par Khalifa Bank à ses «meilleurs clients». En réponse aux questions de la juge, il a reconnu avoir bénéficié d’une voiture Citroën C5, mais il s’est défendu en expliquant qu’il n’était pas au courant que le véhicule était à son nom. «Il a fallu que l’on me demande un extrait de naissance pour régulariser cette acquisition que j’ai su que cette voiture n’était pas remise au nom du groupe Saidal et, à ce jour nous essayons de la mettre au nom de ce groupe», a-t-il souligné. La présidente du tribunal lui a demandé de l’informer sur le nombre de fois qu’il a rencontré Rafik Abdelmoumen Khalifa. «Trois fois, pour la signature d’un contrat entre la filiale pharmacie du groupe Khalifa, la KRG, et le groupe Saidal», a-t-il répondu. Au moment où nous mettons sous presse, l’audition du P-DG du groupe Saidal se poursuit.


    suite:
    Le P-DG de Saïdal dit avoir
    été piégé par Abdelmoumene Khalifa

    Le président-directeur général de Saïdal, Aoun Ali, a été auditionné hier par le tribunal criminel de Blida dans le procès de la caisse principale d’El Khalifa Bank.
    M. Aoun a déclaré avoir été «piégé» par Abdelmoumene Khalifa qui lui a offert une voiture (Citroën C5) en son nom après la signature d’un contrat entre la compagnie KRGPharm du groupe Khalifa et la filiale Pharmal de Saïdal. «Je pensais qu’il s’agissait de mesures d’accompagnement et que la voiture a été offerte à Saïdal.» Accusé d’escroquerie, de trafic d’influence et d’avoir perçu des privilèges indus, Ali Aoun a expliqué hier qu’il ne connaissait pas personnellement Abdelmoumene Khalifa. «Je l’ai vu trois fois dans ma vie. Une fois, le jour de la signature du contrat, le même soir j’ai été invité à assister à une réception pour célébrer la signature et une dernière fois à l’Aurassi, jour de la signature de la convention entre Air Algérie et Khalifa Airways. J’ai été invité par mon ami Tayeb Benouis.» Le véhicule a été envoyé à Ali Aoun quatre jours après la signature de la convention. Il déclare que la voiture réceptionnée par les agents de son parc lui a été présentée par les représentants d’El Khalifa Bank comme une mesure d’accompagnement pour la société : «J’ai alors demandé à ce qu’elle reste au parc de l’entreprise.» «Mais le bon de commande est en votre nom ?» demande Mme Brahimi, la présidente de la séance. «Je ne le savais pas, madame. Je ne suis jamais monté dans ce véhicule et je ne l’ai jamais utilisé jusqu’au jour où j’ai été contacté par ma direction générale pour me demander de régulariser les papiers. Je leur ai donné mon accord et on m’a alors demandé mon extrait de naissance. C’était en mars 2003 et c’est là où j’ai découvert que j’ai été piégé. J’ai essayé de rendre le véhicule ou encore de changer les papiers au nom de l’entreprise mais, à l’époque, l’administrateur, déjà installé, m’avait dit d’attendre l’arrivée du liquidateur.»
    «Ce dernier, contacté, m’a proposé de rembourser le prix du véhicule. Ce que j’ai fait et j’ai dû payer 280 millions de centimes avec les intérêts alors que je n’avais jamais bénéficié de ce véhicule.» «Vous l’avez pourtant gardé 10 mois à votre nom et vous l’avez même assuré à votre nom, M. Aoun», lui fait remarquer la présidente. «Ce n’est pas moi madame la présidente. Mais c’est au niveau du parc que cette procédure a été faite. Moi, j’étais très souvent absent parce que je m’occupais de la mise sur pied de l’usine d’insuline», dit-il. La présidente ne semble pas convaincue et dit de nouveau : «Quand vous avez rendu le véhicule, le compteur n’était pas à zéro.» «Je n’ai jamais conduit ce véhicule. Il était utilisé par les chauffeurs du parc parce que je considérais que c’était un véhicule de l’entreprise. En plus je ne l’ai pas rendu, je l’ai remboursé. J’ai dû prendre mes responsabilités», dit l’actuel P-DG de Saïdal. «On ne peut pas accepter un cadeau de force, M. Aoun. Pourquoi n’avoir pas rendu le véhicule et accepter de le vendre ?» demande Mme Brahimi. M. Aoun semble fatigué : «Je ne savais pas, avant mars 2003, et j’ai dû le rembourser. Après je ne voulais plus le garder.» «Comment considérez-vous aujourd’hui ce véhicule qui était à votre nom ?» dit enfin la présidente. M. Aoun baisse la voix et dit : «J’ai été piégé, madame.»
    Dernière modification par sifax.15, 14 février 2007, 03h15.

  • #2
    Ali Aoun, PDG Saïdal, a été élu plusieurs fois manager de l’année.
    Il n y a pas un responsable intègre dans ce pays ????!!!!
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      >>>Ali Aoun, PDG Saïdal, a été élu plusieurs fois manager de l’année.

      le diplôme de corrompu doit figurer sur le CV pour prétendre à un tel poste et le titre d'expert en corruption doit être porté par le prétendant pour gagner une telle distinction...

      La justice est rendue comme il se doit.

      Ellah ikoun fel aoun.

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      • #4
        tout ça pour une bagnole?

        de qui se moque-t-on?

        je croyais qu'on parlait de milliards?

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        • #5
          @reeeeeverblu

          Celui qui accepte une bagnole pour services rendus peut accepter autres choses.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            La Connerie A La Mode

            Apres le ministre pas assez intelligent,voila un autre cadre superieur de la nation qui declare avoir été piegé par Khalifa.Decidement la connerie (excusez-moi ) est devenue tendance.
            Quand je pense que ces supposés dirigeants ont entre les mains une partie du destin de la nation je crie haut et fort PAUVRE ALGERIE.

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