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MAROC: Le président de la CGEM réclame des mesures urgentes pour la relance de la croissance

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  • MAROC: Le président de la CGEM réclame des mesures urgentes pour la relance de la croissance

    Le président de la Commission fiscalité et réglementation des changes à la Confédération générale des entrepreneurs du Maroc (CGEM) Abdelkader Boukhriss, réclame des mesures urgentes pour la relance de la croissance.''la priorité pourrait être la simplification des démarches administratives aux entreprises, l'accélération de la digitalisation des procédures administratives, et la mise en place des voies de recours contre les refus d'autorisations ou les retards de l'administration''.

    Par ailleurs, sur le dossier de l'intégration du secteur de l'informel dans les circuits officiels de la production et de la distribution, M. Boukhriss estime qu'il faut ''une vraie volonté pour combattre l'informel.

    ''Les incitations fiscales sont nécessaires, mais pas suffisantes'', relève-t-il, avant de souligner que sur ce dossier, ''la CGEM cible l'informel de production et la contrebande, ceux qui alimentent les ferrachas (revendeurs sur les places publiques, NDLR).

    Ces derniers constituent un canal de distribution au même titre que les autres canaux, il lui suffit de s'approvisionner auprès du secteur structuré.'' La semaine dernière, le gouvernement s'était réuni avec les responsables de la CGEM autour des moyens de relancer la croissance et l'investissement.

    L'exonération de la TVA encourage les importations

    La fiscalité, les arriérés de paiement de l'Etat et les délais de paiement, l'efficience de la commande publique, la réglementation du droit de grève et la réforme du code du travail, et, entre autres dossiers, l'intégration de l'informel ont été discutés lors de cette séance de travail.

    Par ailleurs, sur le montant des arriérés de paiement dus par l'Etat aux entreprises, M. Boukhriss l'a estimé, s'agissant des crédits TVA, de 32 milliards de DH (3,39 milliards $), répartis entre les secteurs public et privé. Les entreprises au Maroc font face à de sérieuses difficultés de paiement par les organismes publics.

    ''Des établissements publics sont incapables de payer leurs fournisseurs puisque leur trésorerie est plombée par les crédits TVA'', explique M. Boukhriss selon lequel ''il existe une corrélation entre les difficultés à payer les dettes commerciales et les arriérés de TVA''. Pour autant, le représentant de la CGEM estime que l'exonération des entreprises de la TVA n'est pas une solution, et encourage en fait l'importation.

    ''L'exonération encourage les importations et non l'économie nationale. C'est même une incitation à l'importation'', explique-t-il, rappelant que ''la CGEM est favorable à l'adoption d'un dispositif de remboursement de crédit TVA plutôt qu'à une exonération''.


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