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L’Algérie en quasi faillite

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  • L’Algérie en quasi faillite

    Par Amine SAHRANE | Edition N°:5115 Le 28/09/2017 |
    L'économiste



    L’Algérie est dans le doute. La baisse du prix du pétrole a mis le pays dans une situation financière des plus défavorables. Pour sortir de sa crise, le pays a sollicité en août Ahmed Ouyahia pour le poste de Premier ministre. Ce dernier est connu pour avoir implanté le douloureux plan d’ajustement structurel il y a vingt ans.

    Ouyahia, ou «l’homme du sale boulot» comme on le surnomme, a pour mission de mettre en œuvre le «plan d’action» adopté jeudi dernier. Ce programme de sauvetage consiste en un recours au financement dit «non conventionnel». Selon le Premier ministre, il s’agit d’autoriser la banque d’Algérie à acheter directement des titres émis par le Trésor. L’objectif étant de résorber le déficit budgétaire qui s’établit à 13,7% en 2016, une «situation infernale», telle que qualifiée par le chef de gouvernement.

    L’Algérie, dont les hydrocarbures représentent 95% des exportations et 75% des recettes publiques, a été profondément affectée par l’effondrement du prix du pétrole. La chute des recettes d’hydrocarbures a grevé les finances publiques du pays, sa balance commerciale ainsi que ses réserves de changes. Le déficit budgétaire s’est établi à 15,7% du PIB en 2016. Les réserves totales prennent également une mauvaise tendance. Elles ont chuté de 194 milliards de dollars en 2013 jusqu’à 108 milliards de dollars en 2016, et devraient atteindre les 60 milliards de dollars en 2018.

    Ce nouveau «pack» de mesures porte toutefois un risque inflationniste. Il s’agit d’une augmentation de la masse monétaire sans équivalent économique réel. Selon Ahmed Benbitour, premier chef du gouvernement Bouteflika, «les Algériens doivent se préparer à une inflation à quatre chiffres». La hausse de l’indice des prix à la consommation est actuellement estimée à 7%.

    Depuis 2016, le gouvernement algérien a adopté un nombre de mesures afin d’assainir sa situation budgétaire. La loi budgétaire de 2016 s’est établie sur l’hypothèse d’un prix moyen du pétrole de 35 dollars le baril. Elle prévoit une réduction de 9% des dépenses (principalement des investissements en biens d’équipement), et une augmentation de 4% des recettes fiscales. L’autre partie a concerné l’amélioration des recettes de l’Etat. Les autorités prévoient une hausse de 36% des prix des carburants, une augmentation des taux de TVA sur la consommation de carburants et d’électricité, et une hausse des taxes d’immatriculation des voitures.

    L’Algérie compte continuer dans l’assainissement de son budget pour la période allant de 2017 à 2019. Ces redressements commencent cependant à susciter quelques craintes quant à leurs «répercussions négatives sur le bien-être des ménages», a estimé la Banque mondiale. Ouyahia se montre de son côté rassurant. Selon lui, les subventions des produits de base ainsi que le budget alloué aux prestations sociales vont rester au même niveau dans le budget de l’Etat.

    Le déficit public a fini par baisser en 2016, sous l’effet d’une «moindre contraction des recettes et d’un maintien des dépenses budgétaires», indique Coface, spécialiste de l’assurance-crédit. Les mesures d’ajustement qui ont été initiées n’ont cependant pas suffi à compenser la baisse des produits pétroliers. Néanmoins, Coface anticipe «un rééquilibrage du marché pétrolier en 2017» dont pourra découler une hausse des prix, ce qui aura pour effet de réduire la pression sur les finances publiques.

    Le déficit du solde public devrait alors baisser alors que les autorités vont continuer leurs mesures d’austérité. En plus, le gouvernement compte lancer un plan de diversification économique sur la période 2016-2019. Ce programme de 5 ans a pour objectif de favoriser 18 filières industrielles et d’amorcer la relance et l’intégration des industries ainsi que la création d’emploi. Un plan de recapitalisation des banques publiques et de refinancement du système bancaire est aussi prévu pour redresser le système financier.


    Ce que propose le FMI
    Outre l’assainissement des finances publiques, «l’Algérie doit mettre en œuvre un ambitieux programme de réformes structurelles pour faciliter l’émergence d’un secteur privé dynamique», plaide le FMI. Le gouvernement a déjà commencé à adopter une stratégie pour reconfigurer le modèle de croissance du pays. Ce plan a pour objectif de réduire la dépendance aux hydrocarbures. Pour ce faire, les autorités comptent diriger les investissements dans des secteurs à forte valeur ajoutée tels que l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, les services et l’industrie, et à accompagner le développement du secteur privé. Pour améliorer le climat des affaires, le FMI recommande de poursuivre les efforts de la simplification de la bureaucratie et le renforcement des cadres institutionnels et juridiques. Le gouvernement doit aussi améliorer la gouvernance sur les marchés de produits, notamment en réduisant les barrières à l’entrée et la privatisation des établissements publics non stratégiques.

  • #2
    Pour l'Algérie je mettrai,

    Rouge : Marché du travail, corruption, Bureaucratie, commerce international, institutions légales et finances.
    jaune : infrastructures, réglementations (souffrance en application des lois)

    Vert_jaune : Programme d'Éducation : les étudiants algériens jusqu'à date s'adaptent facilement et montrent des capacités à suivre les programmes dans les écoles les plus performantes du monde.
    Orange : l'aspect Matériel et la gestion logistique dans le domaine de l'éducation.
    Risque de Rouge : décadence et francisation de l'esprit des programmes avec les changements de la ministre Benghabrit, à surveiller.
    À noter qu'il est normal que dans une Algérie en faillite la qualité de l'enseignement, jusqu'à date plus ou moins épargnée, tendra à suivre le reste.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      le PIRE dans tous çà est que c'est Ouyahia qui, dans son discours au parlement, vient interroger et accuser le peuple algérien:
      "où sont les 1000 milliards de dollars ????"
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Envoyé par Pomaria
        c'est Ouyahia qui, dans son discours au parlement,
        S'est attaqué à l'opposition et en particulier directement à BOUKROUH . Boukrouh ne peut rien faire pratiquement ,mais il est certain qu'il agace le président ,son entourage et les CHAYATINE lécheurs d'assiettes vides .Il les dérange par ses interventions successives ,il les gène dans leur tranquilité habituelle . IL est devenu ces derniers temps le plus grand opposant de Bouteflika .IL faudrait tout un bataillon d'hommes politiques comme Boukrouh pour pouvoir espérer peut-etre un changement

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        • #5
          Après le Zorro Tebboune, voici Boukrouh le Robin des Bois. Décidément !

          Celui qui tire sur tout ce qui bouge, depuis le cha3b-ghachi jusqu'au régime qu'il n'a pas hésité à rejoindre, néanmoins, en tant que ministre (avec de piètres résultats, faut-il le rappeler), sans parler du rôle de lièvre joué au profit de Zeroual en 1995, s'érige aujourd'hui en "révolutionnaire pacifiste" à coups de rhétorique virtuelle et viralisée par le net.

          Et s'il nous disait, par exemple, si le clan qui l'avait porté au ministère du Commerce et, avant cela, au ministère des Participations et des Réformes économiques (s'il vous plaît) sous la férule du même Boutef qu'il semble vilipender aujourd'hui, est le même clan qui le pousse ces jours-ci à aiguiser sa plume avant de la tremper dans le fiel, nous lui serions aimablement reconnaissants.
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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          • #6
            Et s'il nous disait, par exemple, si le clan qui l'avait porté au ministère du Commerce et, avant cela, au ministère des Participations et des Réformes économiques (s'il vous plaît) sous la férule du même Boutef qu'il semble vilipender aujourd'hui, est le même clan qui le pousse ces jours-ci à aiguiser sa plume avant de la tremper dans le fiel, nous lui serions aimablement reconnaissants.
            Ce n'est pas pars qu’il s'est acoquiné avec le pouvoir à un certain moment qu'on doit lui dénier le droit à la critique, surtout lorsque celle ci est fondée, mais apparemment ses interventions dérangement... à commencer par les moins concernés, ou disant ceux qui se sont sucrés juste un peu ! ...

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            • #7
              Toutes ces couleurs montrent bien que le problème algérien n'est pas financier mais est bien plus profond
              C'est tous le logiciel de gouvernance qui est défaillant ,la philosophie générale des élites et toute leur vision du monde
              Il faut une véritable révolution culturelle

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              • #8
                Ce n'est pas pars qu’il s'est acoquiné avec le pouvoir à un certain moment qu'on doit lui dénier le droit à la critique, surtout lorsque celle ci est fondée, mais apparemment ses interventions dérangement
                Ce n'est pas son droit à la critique qui est mis en cause ici, mais la cohérence de sa démarche et de son discours. En politique, il ne suffit pas de balancer deux ou trois vérités pour être crédible, encore faut-il démontrer la bonne foi de ses motivations. Or, le sieur Boukrouh est loin d'être aussi désintéressé qu'il tente de le faire croire. A la rigueur, j'accorderais plus de crédit aux propos d'un Rahabi, ex ministre qui a désavoué le programme de Boutef en plein conseil des ministres et s'est fait éjecter séance tenante, ou même d'un Benbitour qui, de guerre lasse, a fini par démissionner de son poste de Chef du gouvernement.

                Mais Boukrouh ? Le chef de parti d' "opposition" qui non seulement a quitté le parti qu'il avait fondé, le laissant partir à la dérive, dès que le Pouvoir lui a fait miroiter quelques bribes de miettes, mais qui ne s'est même pas gêné à enchaîner les portefeuilles, cautionnant et contribuant au soi-disant "modèle économique" de Fakhamatouhou qu'il a l'air de décrier aujourd'hui, alors que ce modèle est moribond.

                D'autre part, si M. Boukrouh a pu naviguer à l'intérieur ou à la périphérie du système autant de temps (ses écrits sur commande sont commis depuis les années 80), il ne le doit que grâce à ses accointances avec le clan de l'ex SM/DRS (au même titre que Nahnah, Sadi & Cie qui l'avaient rejoint pour servir de lièvres à Zeroual notamment). Lorsque ce clan avait fait ami-ami avec Boutef, le sieur Boukrouh pouvait avoir ses entrées à l'Olympe et se permettait même de prêter sa plume au Zeus du moment, puisque c'était lui qui rédigeait les discours de Fakhamatouhou, entre autres courtisaneries.

                Mais aujourd'hui que ledit clan est écarté du devant de la scène, et qu'il essaie tant bien que mal de manoeuvrer en actionnant les leviers habituels : appel à l'application de l'article 102 (ex 88), Barakat, Nekkaz, etc., voilà-t-il pas que notre soldat planqué émerge pour tirer sur l'ambulance et se donner des honneurs.

                Pour un "dérangeur", on ne peut pas dire qu'il manque de sens de l'opportunité !
                Dernière modification par fortuna, 30 septembre 2017, 14h20.
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  fortuna,

                  boukrouh vient gémir sur le départ de tebboune qui pouvait faire appel à ses grandes con.pétence

                  dans sa réponse au colonel et à ouyahia, boukrouh montre qu'il est légèrement déséquilibré

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                  • #10
                    Hello tawenza

                    boukrouh vient gémir sur le départ de tebboune qui pouvait faire appel à ses grandes con.pétence
                    Les grands esprits se reconnaissent.
                    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                    • #11
                      Fortune.
                      Tu critique teboune en te moquant de lui.
                      Tu connais le proverbe:<<la critique est facile.....>>.
                      Mais aussi tu denies aux autres ce droit.

                      Tout a fait l'éducation a la boumediene et fln...
                      La fortune des algériens est Irrécupérable avec cette pensée dictatoriale.

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                      • #12
                        fortuna, bonjour

                        Pourquoi tu parles de Boukrouh?

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