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Un autre problème pour la compagnie nationale au Canada : Des avions d’Air Algérie menacés de saisie

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  • Un autre problème pour la compagnie nationale au Canada : Des avions d’Air Algérie menacés de saisie

    Air Algérie a été sommée de verser 150 milliards de centimes au groupe canadien spécialisé dans les travaux publics, faute de quoi, ses avions seront bloqués au Canada, a rapporté le quotidien arabophone El-Khabar
    Les problèmes n’en finissent pas chez la compagnie aérienne nationale, Air Algérie. Après la série d’incidents l’ayant affectée ces derniers mois, Air Algérie risque d’être dépossédée de ses avions. La décision a été prise par le tribunal international d’arbitrage à cause d’un différend concernant la réalisation du nouveau siège d’Air Algérie par le groupe canadien. En effet, la compagnie nationale de transport aérien risque la saisie de ses appareils au Canada, si elle ne verse pas 150 milliards de centimes au groupe canadien SMI International, spécialisé dans les travaux publics. Ainsi, Air Algérie n’a que jusqu’à jeudi prochain pour se plier à ce verdict et verser la somme réclamée, faute de quoi elle risque la saisie de tous ses avions se trouvant sur le territoire canadien, en plus de devoir s’acquitter des pénalités de retard fixées à 5.22% par an. Il est à rappeler qu’en 2014, un avion d’Air Algérie a été saisi en Belgique, pour cause de litige avec une compagnie néerlandaise. L’affaire avait viré à la crise diplomatique au lendemain de la saisie de l’appareil. L’appareil assurant la liaison Alger-Bruxelles avait été retenu sur décision de la justice belge qui a été amenée à s’immiscer dans un conflit commercial opposant Air Algérie et la société néerlandaise K’AIR BV concernant un contrat de vente d’appareils réformés algériens signé en 2008. Selon Air Algérie, le contrat n’a pas été honoré par la société néerlandaise et, après une mise en demeure pour faute d’exécution, la compagnie algérienne avait procédé fin 2009 à sa résiliation. Mais K’AIR BV avait engagé en 2011 une procédure d’arbitrage auprès de la Cour internationale d’arbitrage, qui avait rendu en mars un jugement condamnant Air Algérie à une indemnisation de 2 millions de dollars. Air Algérie avait alors engagé un recours en annulation, mais en dépit de cette démarche, K’AIR BV a fait procéder à la saisie de l’appareil. La libération de l’appareil a été accordée « à la suite du virement du montant objet du litige sur le compte de l’huissier de justice bruxellois chargé de cette affaire ».
    Reflexiondz

  • #2
    donc, plus de vols entre Alger et Montreal à partir de Jeudi prochain !

    le laissez-aller est chronique chez cette compagnie.

    A croire qu'ils n'ont pas de service juridique qui soit vraiment à cheval sur les problèmes critiques,

    et que le management de l'entreprise n'a aucune stratégie pour se préparer et parer aux éventuels risques encourus.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

    Commentaire


    • #3
      algerie1

      Dans une note adressée à sa hiérarchie, l'actuelle direction d'Air Algérie, fait part d'une décision du tribunal d'arbitrage international basé en Suisse et qui somme la compagnie aérienne de verser 150 milliards de centimes au profit du groupe canadien spécialisé dans les travaux publics, S.M.International Construction Inc (SMI) faute de quoi ses avions seront bloqués au Canada.


      Cette même affaire a été également confiée à l'office central de répression de la corruption qui a eu à écouter plusieurs responsables afin de déterminer si ce contrat de 83 millions d'euros était entaché d'actes de corruption. Des révélations d'un homme d'affaires canadien nommé Antonio "Tony" Accurso, avaient mis la puce à l'oreille des enquêteurs. Ce dernier rapporte, que peu avant la signature du contrat, une rencontre a eu lieu sur un yacht en Méditerranée entre des cadres de la compagnie et des dirigeants de SMI.


      Devant le tribunal d'arbitrage, SMI demandait 90 millions d’euros de dommages et intérêts pour rupture abusive du contrat de construction du nouveau siège d'Air Algérie. Au mois de juin 2014, le groupe canadien décide de saisir la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris, qui a identifié la CCI de Genève comme lieu d’arbitrage.



      La rupture de contrat a été initiée par l'ancien PDG Mohamed Salah Boultif (juillet 2011-Mai 2015), ne voulant pas porter le chapeau des surcoûts.
      Ce contrat a été signé par l'ancien PDG Abdelwahid Bouabdallah (2008-2011), en date du 19/02/2011 pour un montant de 83 millions d'euros et le chantier a démarré le 06 juin 2011. Selon le document précité, Bouabdallah aurait, en quelque sorte, leurré les canadiens en leur faisant croire qu'il s'agissait de la réalisation du siège d'Air Algérie au niveau du centre d'affaires de Bab Ezzouar alors qu'il s'agissait d'un...hôtel.
      En effet, en cours de route, d'importantes modifications techniques, en violation des clauses du contrat semble t-il, ont été apportées par le bureau d'études libanais, Khatib et Allami et le projet ainsi remanié ressemblait de plus en plus à un hôtel. Les modifications ont poussé les canadiens à demander des frais supplémentaires refusés par la nouvelle direction sous Boultif, qui a été obligée de résilier le contrat.


      La question qui se pose aujourd'hui : Un hôtel pourquoi faire ? Et surtout pourquoi ce subterfuge et que cachait-il ?


      Résultat des courses, la compagnie aérienne publique, Air Algérie, est sommée de verser 150 milliards de centimes au profit du groupe canadien faute de quoi ses avions seront bloqués au Canada.



      Décidément, Abdelwahid Bouabdallah n'a pas laissé que de bons souvenirs de son passage à Air Algérie, caractérisé par des recrutements massifs de fils et de filles de..., et par la décision de l’Organisation européenne de l’aviation civile, qui avait instruit la compagnie nationale d’immobiliser cinq avions de sa flotte et exigé leur maintenance en urgence, affirmant qu’ils seront interdits d’atterrissage dans les aéroports européens.


      On se souvient également de l'affaire de cet avion saisi à Bruxelles en 2014, à la suite d'un conflit avec K'AIR BV qui avait engagé en 2011 une procédure d'arbitrage auprès de la Cour internationale d'arbitrage, qui avait rendu un jugement condamnant Air Algérie à une indemnisation de 2 millions de dollars. L’affaire avait viré à la crise diplomatique. Alger avait rappelé ses ambassadeurs en Belgique et aux Pays-Bas, pour "consultations", tandis que le ministère algérien des Affaires étrangères avait convoqué les ambassadeurs des deux pays en poste en Algérie.

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      • #4
        Les canadiens vont suivre l'affaire et faire payer leur corrupteurs/corrompus alors qu'en Algérie personne n'a vu personne n'a entendu.
        Nos corrompus sont tellement allé loin en la matière qu'il se peut que sur les 150 milliards une partie leur revient.

        Tout à l'heure on nous enverra Ouyahia crier plus fort que l'opposition ''tzagat'' !

        Attass attass mazal el hal !
        Dernière modification par okba30, 01 octobre 2017, 23h00.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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