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Paris : des bonbonnes de gaz découvertes devant un immeuble

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  • Paris : des bonbonnes de gaz découvertes devant un immeuble

    EXCLUSIF. Un drame a été évité de justesse dans la nuit de vendredi à samedi. Un engin explosif artisanal a été déposé avant d'être neutralisé.
    PAR STÉPHANE SELLAMI
    Le Point.fr

    Le parquet de Paris a rapidement saisi les enquêteurs de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle ainsi que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Image d'illustration. © AFP/ LOIC VENANCE

    Selon nos informations, un ou plusieurs inconnus ont tenté de faire exploser des bonbonnes de gaz, dans la nuit de vendredi à samedi, devant un immeuble de la rue Chanez, proche de la porte d'Auteuil dans le XVIe arrondissement à Paris.
    Vers 4 h 30 du matin, un locataire d'un immeuble, implanté au numéro 31 de cette rue parallèle au boulevard Exelmans, a alerté les secours après avoir découvert devant l'entrée de son immeuble, plusieurs bonbonnes de gaz. Ce riverain a été réveillé par des bruits à l'extérieur de son logement avant de sortir de chez lui pour vérifier ce qu'il se passait. Arrivés sur les lieux, pompiers et policiers ont constaté la présence de quatre bonbonnes de gaz. Deux d'entre elles avaient été disposées devant l'entrée de cet immeuble et les deux autres, placées dans le hall.
    Toujours selon nos informations, un dispositif de mise à feu, confectionné avec notamment un téléphone portable relié à plusieurs fils avait été fixé sur ces bonbonnes. Le contenu d'un jerricane d'essence avait aussi été répandu autour de ces bonbonnes.
    Les enquêteurs de la section antiterroriste saisis
    Mobilisée, une équipe de démineurs est parvenue à neutraliser ce système de mise à feu. « Il était en parfait état de marche, confie une source proche de l'affaire. Nous avons évité le pire de justesse. »
    Informé, le parquet de Paris a rapidement saisi les enquêteurs de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle ainsi que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Une équipe de la police scientifique s'est immédiatement rendue sur place afin de procéder à divers prélèvements. Les bonbonnes retrouvées devant cet immeuble ont fait l'objet de nombreuses analyses afin de tenter de retrouver des traces papillaires ou génétiques.
    Sollicités ce lundi, les voisins ont reçu l'ordre de ne pas s'exprimer.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Attentat déjoué à Paris 16ème

    "Cinq personnes ont été interpellées après la découverte samedi de quatre bonbonnes de gaz reliées à un dispositif de mise à feu sur le palier d'un immeuble d'habitation du XVIe arrondissement de Paris. L'une d'entre elles a des liens avec la mouvance islamiste radicale.

    Plusieurs bonbonnes de gaz ont été retrouvées dans la nuit de vendredi à samedi sur le palier d'un immeuble du XVIe arrondissement de Paris, non loin de la Porte d'Auteuil, selon nos informations confirmées par une source proche du dossier. Elles étaient «ouvertes, aspergées d'essence, et reliées à un dispositif de mise à feu commandé par un téléphone portable». Ce dernier était en parfait état de marche.
    Cinq personnes ont été interpellées lundi sur Bretigny-sur-Orge, Arpajon (Essonne) et Villejuif (Val-de-Marne), en lien avec cette affaire et placées en garde à vue. L'enquête a révélé ce mardi que l'un des suspects est en lien avec la mouvance islamiste radicale. «Parmi les personnes qui ont été arrêtées, l'un était fiché au fichier FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, NDLR), ça veut dire radicalisé», a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb sur France Inter.
    Selon nos confrères du Point, l'immeuble au pied duquel a été retrouvé l'engin explosif est situé au 31 rue Chanez. Il s'agit d'un immeuble d'habitation classique, en pierre de taille, implanté dans cette petite rue parallèle au boulevard Exelmans. D'après le récit fait par l'hebdomadaire, c'est un locataire, réveillé vers 4h30 du matin par des bruits en bas de chez lui, qui aurait fait la découverte. Une équipe de démineur est intervenue pour désamorcer la bombe. «Nous avons évité le pire de justesse», a confié une source proche de l'affaire à nos confrères. Une équipe de la police scientifique aurait été dépêchée sur place afin de procéder à des relevés.
    Selon nos informations, «aucune personnalité sensible ne réside dans cet immeuble» d'habitation en apparence tranquille, dans une rue calme et peu fréquentée de Paris. À ce stade des investigations, les enquêteurs croient savoir que les terroristes visaient à l'origine «un associatif militant contre l'islamisme radical». Les assaillants se seraient trompés, prenant pour cible un homonyme exerçant une profession libérale.
    La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête de flagrance pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», «tentative de destruction par un moyen dangereux en relation avec une entreprise terroriste» et «tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste»." lefigaro.fr
    Dernière modification par panshir, 03 octobre 2017, 11h44.

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    • #3
      "Cinq hommes sont toujours en garde à vue mercredi, dont deux sont fichés pour radicalisation, cinq jours après la découverte de bonbonnes de gaz équipées d'un dispositif de mise en feu à Paris, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
      On commence à en savoir un peu plus sur les cinq hommes interpellés ces derniers jours, en région parisienne, après la découverte de bonbonnes de gaz équipées d'un dispositif de mise en feu à Paris. Ils étaient toujours en garde à vue ce mercredi. Ils sont âgés d'une trentaine d'années pour quatre d'entre eux. Deux sont fichés pour radicalisation. Mardi, le ministre Gérard Collomb avait fait état d'une personne fichée S.
      C'est une empreinte retrouvée sur une des bouteilles de gaz qui a permis aux enquêteurs de remonter jusqu'à l'un des suspects, fiché au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) et par ailleurs connu pour des faits de droit commun de vol et de violences. Les quatre autres gardés à vue gravitent dans son entourage.
      D'après les premiers éléments de l'enquête, ils ont essayé à plusieurs reprises d'actionner le dispositif, qui était puissant, à distance. En vain », a relevé une source proche du dossier."
      ouest-fance.fr


      Dernière modification par panshir, 04 octobre 2017, 17h42.

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      • #4
        "prière sur la bande d'arret d'urgence nationale 118"

        "Dans l'affaire des bonbonnes de gaz découvertes au pied d'un immeuble du XVIe arrondissement de Paris, les trois individus qui avaient été déférés vendredi 6 octobre dans la soirée ont été mis en examen pour "tentative d'assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste" et placés en détention provisoire tard dans la soirée, a appris franceinfo de source judiciaire. Il s'agit de trois hommes âgés de 28 à 30 ans dont deux sont fichés pour radicalisation islamiste.

        Deux individus fichés pour radicalisation islamiste
        Lors d'une conférence de presse, le producteur de la République de Paris, François Molins, a indiqué que l'ADN de Aymen B, fiché S depuis 2016 "en raison d'un prosélytisme pro-Daech", a été rapidement identifié sur le jerricane et les sacs à gravats. "Cet individu avait fait l'objet d'un contrôle, il y a quelques jours, par les CRS sur la nationale 118, alors qu'il faisait sa prière sur la bande d'arrêt d'urgence, en compagnie d'Amine A. né en 1997". Cet homme est également, fiché S, et était connu pour avoir été placé en garde à vue le 26 mars 2013, "dans le dossier Forsane Alizza".

        Dans ce dossier, trois autres personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue avant d'être remises en liberté, vendredi, sans poursuites."

        07/10/2017 franceinfo

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