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L’Algérie, un terrain propice aux investissements ...

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  • L’Algérie, un terrain propice aux investissements ...

    Un terrain propice aux investissements qu'il faut aplanir...
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    L’Algérie est redevenue depuis le début des années 2000, un terrain propice aux investissements, souligne une note de synthèse de la mission économique de l’ambassade de France à Alger. La mission économique estime que la nouvelle manne pétrolière a permis au pays de sortir de l’endettement extérieur et de lancer des campagnes de relance économique de grande envergure.
    Parmi les entreprises étrangères, les entreprises chinoises, très compétitives, ont remporté la majeure partie des marchés récents de construction (notamment CSCEC et GCGS). De nombreux opérateurs originaires du Moyen-Orient et de Turquie tant promoteurs (Sidar, Emar, Trust Investments…) qu’entreprises de réalisation (Arab Contractors, Atlas, etc.) profitent également de la conjoncture actuelle.


    “Après plus d’une décennie de difficultés économiques, l’Algérie redevient, depuis le début des années 2000, un terrain propice aux investissements. La nouvelle manne pétrolière a permis au pays de sortir de l’endettement extérieur et de lancer des campagnes de relance économique de grande envergure”, souligne la mission économique dans la dernière fiche de synthèse consacrée au secteur du BTP (bâtiment travaux publics). “Avec un taux de croissance de 11% pour l’année 2005, le secteur du BTP profite largement de cette embellie”, constate le document, tout en rappelant le Plan complémentaire de soutien à la croissance (PCSC), ainsi que deux programmes spéciaux pour les Hauts-Plateaux et le Sud, dont le budget global atteindrait les 140 mds USD lancés par le gouvernement pour la période 2005-2009.

    “Près de 70% des montants consacrés dans ce cadre devraient servir au développement des infrastructures de base, du logement et des équipements publics (universités, écoles, équipements sportifs et culturels, hôpitaux, etc.)”, note la fiche de synthèse. Plus de 6 milliards d’euros sont prévus pour le secteur. Au total, précise le document, il s’agit de réaliser plus de 1 200 km de lignes nouvelles, 2 300 km d’électrification de voies, et plus de 600 km de tracé à doubler et rectifier.

    À cela s’ajoute la modernisation de la signalisation et des télécommunications de près de 1 000 km de lignes. La plupart des appels d’offres de ces projets ont été lancés en 2005 et 2006. Mais pour la majorité d’entre eux, leur attribution ne devrait se faire qu’au cours de l’année 2007.

    La mission économique de l’ambassade de France évoque par ailleurs le projet de la première ligne du métro d’Alger dont la maîtrise d’ouvrage a été confiée dès les années 1980 à l’Entreprise du métro d’Alger (EMA). Le génie civil de la phase 1 (8,5 km, 10 stations) a été achevé en 2006. Un groupement mené par Siemens France, associant Vinci et l’espagnol CAF, a été chargé début 2006 de livrer les équipements et les aménagements intérieurs des stations. Un appel d’offres pour la réalisation de la phase 2 (5 km, 7 stations) a été lancé en juillet 2006. L’attribution de ce marché devrait intervenir au cours du 1er trimestre 2007.

    La note de synthèse fait référence aussi au développement des tramways dans les grandes villes, “Alger, Oran et Constantine devraient être dotées chacune d’une ligne d’ici 2009”. Mais ce qui retient l’attention incontestablement est la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, devenue une priorité pour le gouvernement. Selon la mission économique “un quart du réseau routier actuel est en mauvais état et une bonne moitié des ouvrages d’art a besoin d’être réhabilitée, le réseau autoroutier est encore embryonnaire”. À côté des travaux ferroviaires et routiers, la fiche de synthèse détaille les projets, concernant les infrastructures maritimes, aéroportuaires, logement…

    Pour les acteurs du marché, la mission économique, écrit : “Alors que les opérateurs publics (37 entreprises) subissent plus fortement les contraintes budgétaires, les initiatives privées nationales connaissent un réel essor, lié à l’engouement suscité par les perspectives et les opportunités de croissance du secteur BTP.”

    Au sujet des agrégats, “la production locale, malgré d’importantes réserves en matières premières, ne peut répondre à la demande en forte croissance, d’où un recours à de nombreuses importations notamment pour le ciment, l’acier, les matériaux et équipements de second œuvre (revêtements, plomberie, électricité, quincaillerie, etc.) ainsi que les matériels (engins et outillage)”, estime le document.

    “Le marché du second œuvre, qui bénéficie de la bonne santé du secteur du bâtiment, souffre d’une mauvaise qualité de la production locale. La production d’engins par la société publique ENMTP ne suffit pas à combler la demande qui est couverte en grande partie par l’importation”, ajoute la mission économique relevant la position de la France, principal fournisseur d’équipements et matériels de BTP.

    Anne IMBERT
    source Batiactu. 12 fév 2007
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Sur le papier, l'Algérie est définitivement un pays propice aux investissements. Mais sur le terrain, les investisseurs semblent hésiter.

    Je pense que les ministères des finances et des PME doivent revoir leur copies. Il est évident qu'ils ne font pas assez pour séduire les investisseurs.

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    • #3
      Espérant que les derniers attentats et les menaces des terroristes ne vont pas ruiner cette embellies !
      Mr NOUBAT

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