Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Catalogne : les 5 chiffres qui éclairent les enjeux du référendum

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Catalogne : les 5 chiffres qui éclairent les enjeux du référendum

    Catalogne : les 5 chiffres qui éclairent les enjeux du référendum

    La Catalogne qui s'apprête à organiser un référendum d'autodétermination ce dimanche, est une région clé de l'Espagne, notamment par son dynamisme économique et son poids démographique. Retour sur les cinq chiffres à connaître sur cette région avant le scrutin.


    Le gouvernement régional de Catalogne prévoit d'organiser dimanche un référendum d'autodétermination malgré l'opposition du gouvernement espagnol et du Tribunal constitutionnel qui l'a jugé contraire à la Constitution. Si l'organisation du scrutin est maintenue, il est possible que le "oui" à l'indépendance l'emporte au vu de la mobilisation attendue des quelque 40% de Catalans favorables à une sécession. Au contraire, les défenseurs d'une Catalogne espagnole devraient être nombreux à ne pas se déplacer.

    20% du PIB espagnol
    La Catalogne est au coude-à-coude avec Madrid pour le titre de région la plus riche d'Espagne. En 2016, la région de Barcelone représentait 19% du PIB du pays, contre 18,6% pour la région de Madrid. En 2014, le PIB catalan en valeur absolue (197 milliards d'euros) était plus important que celui de l'Irlande toute entière (189 milliards d'euros), de la Grèce (177 milliards d'euros) ou du Portugal (173 milliards d'euros). La Catalogne se classe quatrième pour le PIB par habitant (28.600 euros contre 23.300 en Espagne) derrière Madrid, le Pays Basque et la Navarre. Au niveau du chômage, il est similaire à celui de la capitale (13,2% au deuxième trimestre 2017, contre 17,2% au niveau national, et 13% à Madrid).

    18 millions de touristes
    La Catalogne est la région qui attire le plus de touristes étrangers, notamment avec Barcelone et les plages de la Costa Brava - et la tendance s'est encore accrue ces dernières années. Avec plus de 18 millions de touristes étrangers accueillis en 2016, la région a reçu un quart du total des étrangers arrivés en Espagne.

    Par ailleurs, le tourisme catalan a très bien rebondi après la crise de 2008. En effet, le nombre de nuitées a tout juste ralenti en 2008 (- 0,3 % par rapport à l'année précédente) et en 2009 (- 3,3 %) avant de repartir vivement dès 2010 (+ 11,3 %) rappelle une étude de la CCI. Par ailleurs, la fréquentation des hôtels a augmenté de 88,2% entre 2000 et 2016.

    Enfin, son aéroport est le second du pays après celui de Madrid. Il a accueilli en 2016 plus de 44 millions de passagers. Il est très prisé des compagnies low-cost qui cherchent à en faire une plateforme européenne pour les vols long-courrier vers l'Amérique.

    7,4 millions d'habitants
    En 2015, la Catalogne comptait 7,4 millions d'habitants selon l'institut de statistiques espagnol, soit 15,94% de la population espagnole (46,4 millions d'habitants). Parmi les régions que compte le Royaume, seule l'Andalousie est plus peuplée que la Catalogne avec 8,4 millions d'habitants. En termes de densité, la Catalogne est bien plus peuplée que le reste de l'Espagne avec 232 habitants au kilomètre carré contre 92,5 habitants/km2 au niveau national.

    Au niveau de la structure démographique, la tranche d'âge la plus représentée correspond aux 25-49 ans (37,2%) contre 37,5% au niveau national. A l'inverse, la tranche d'âge minoritaire est celle des plus de 80 ans (6% contre 5,9%). D'une manière générale, la structure de la population catalane correspond peu ou prou à celle de l'Espagne. Du côté de l'espérance de vie, les Catalans vivent 83,4 ans en moyenne contre 83,3 ans en Espagne et 80,9 ans dans l'UE.

    La première région exportatrice d'Espagne
    Avec sa position géographique et son ouverture sur la mer, la Catalogne est de loin la première région exportatrice d'Espagne. Elle réalise un quart des ventes de marchandises à l'étranger en 2016 et au premier trimestre 2017 d'après des chiffres rapportés par l'Agence France Presse. Selon des chiffres consolidés de 2015 du commerce extérieur, la valeur des exportations s'élevait à 63,8 milliards d'euros pour la Catalogne, contre 255 milliards pour toute l'Espagne. En revanche, la région accuse un déficit commercial important avec 76 milliards d'euros d'importations.

    Plusieurs grandes firmes possèdent leur siège dans la capitale régionale : le groupe textile Mango, la troisième banque espagnole CaixaBank, le géant gazier Gas Natural, le groupe autoroutier Abertis (propriétaire des autoroutes françaises Sanef) ou le parfumeur Puig (propriétaire de Nina Ricci, Paco Rabanne et Jean-Paul Gaultier).

    Mais une lourde dette qui la rend dépendante de l'Etat central...
    Si la Catalogne présente de sérieux atouts sur le plan économique ou démographique, le poids de sa dette est l'un des points faibles de cette région. Selon des données relayées par l'agence de presse, elle représente 35,2% de son PIB, ce qui en fait la troisième région la plus endettée d'Espagne au premier trimestre 2017. En valeur absolue, la Catalogne est même en tête, avec 75,4 milliards d'euros à fin mars. Sa dette, classée dans la catégorie spéculative, l'empêche de se financer directement sur les marchés. Elle dépend des prêts de l'Etat central...



    latribune.fr
    Droite des Valeurs
    Gauche du Travail
    Centre "Intérêt de Mon Pays"

  • #2
    La Catalogne en trois phrases.

    La question de l'appartenance à l'Europe est clé.
    L'impact économique sera «monstrueux»
    La Catalogne exporte 70 % de sa production dans le reste de l'Espagne
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

    Commentaire


    • #3
      -Mais il existe une bonne jurisprudence sur la question de l'indépendance : à part les situations de colonialisme, ou les cas de violations graves des droits de l'homme, la jurisprudence internationale considère qu'il n'y a pas de droit général à l'indépendance unilatérale ou à la sécession.

      L'intégrité territoriale des Etats existants, surtout si ceux-ci sont démocratiques et respectueux de l'Etat de droit, ne peut être remise en cause par une déclaration unilatérale, qu'elle soit la conséquence d'un référendum ou non.

      L'un des précédents judiciaires les mieux connus pour cette position est l'arrêt de la Cour suprême du Canada de 1998*qui a stipulé que le Québec ne disposait pas d'un droit unilatéral d'indépendance : «Le Québec ne pourrait, malgré un résultat référendaire clair, invoquer un droit à l'autodétermination pour dicter aux autres parties à la fédération les conditions d'un projet de sécession.»

      Venant d'un pays éminemment démocratique, cet arrêt faisait autorité aussi dans le droit international, qui dans ses propres documents confirme, de manière explicite et répétée, le principe de l'intégrité territoriale des Etats (ex : Article 2.4 de la Charte de l'ONU; Résolution 2625 de l'Assemblée générale de l'ONU du 24 octobre 1970)-.

      Commentaire


      • #4
        @Rago

        [QUOTE]-Mais il existe une bonne jurisprudence sur la question de l'indépendance : à part les situations de colonialisme, ou les cas de violations graves des droits de l'homme, la jurisprudence internationale considère qu'il n'y a pas de droit général à l'indépendance unilatérale ou à la sécession./QUOTE]

        Depuis le début je savais que les séparatistes foncent sur un mur de béton. Même si les catalans sont bons sur certains domaines les séparatistes ont détruit l'essor de la catalogne.
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

        Commentaire

        Chargement...
        X