Des grandes entreprises ont transféré, ou envisagent de le faire, leurs sièges sociaux de Barcelone à d’autres régions d’Espagne.
Face à la menace d’une indépendance de la Catalogne - une sécession qui n’est toujours pas actée par le Parlement autonome catalan - après le référendum du 1er octobre, les entreprises ont pris les devants.
Jeudi 5 octobre en fin d’après-midi, la banque Sabadell, une des plus importantes d’Espagne et surtout de Catalogne (une région qui représente 20 % du PIB espagnol) a annoncé qu’elle transférait son siège social de Barcelone à Alicante (région de Valence), “une décision historique qui prouve l’inquiétude que suscite le défi sécessionniste”, commente le site El Independiente.
Mais Sabadell n’est pas seule. “La Caixabank, le totem du pouvoir économique catalan”, envisage de faire de même, écrit dans un autre article El Independiente. Un conseil d’administration extraordinaire était prévu dans l’après-midi du vendredi 6 octobre.
Caixabank est de loin la première banque de Catalogne, et la troisième d’Espagne. Elle a, de plus, des participations dans de grandes entreprises nationales comme la compagnie pétrolière Repsol, ou celle des télécommunications Telefónica.
“Il n’y avait pas de queue devant les agences, relate encore El Independiente, mais un afflux incessant de personnes. Les employés avaient été préparés pour répondre à la question principale : ‘Que se passera-t-il avec mon argent si l’indépendance est déclarée ?’”
L’Espagne sur la liste rouge des fonds d’investissement
Mais les banques ne sont pas les seules concernées. “L’entreprise de biotechnologie Oryzon, le groupe de téléphonie mobile Eurona ou celui de diététique Naturhouse sont parmi les entreprises qui ont annoncé récemment le transfert de leur siège social”, écrit le quotidien catalan La Vanguardia.
Freixenet, la grande entreprise de cava (le ‘champagne’ catalan) envisage de faire de même. Quant à eux, “les fonds internationaux ont arrêté tout investissement en Catalogne et ont mis l’Espagne sur leur liste rouge”, écrit le site El Confidencial.
le courrier international
Face à la menace d’une indépendance de la Catalogne - une sécession qui n’est toujours pas actée par le Parlement autonome catalan - après le référendum du 1er octobre, les entreprises ont pris les devants.
Jeudi 5 octobre en fin d’après-midi, la banque Sabadell, une des plus importantes d’Espagne et surtout de Catalogne (une région qui représente 20 % du PIB espagnol) a annoncé qu’elle transférait son siège social de Barcelone à Alicante (région de Valence), “une décision historique qui prouve l’inquiétude que suscite le défi sécessionniste”, commente le site El Independiente.
Mais Sabadell n’est pas seule. “La Caixabank, le totem du pouvoir économique catalan”, envisage de faire de même, écrit dans un autre article El Independiente. Un conseil d’administration extraordinaire était prévu dans l’après-midi du vendredi 6 octobre.
Caixabank est de loin la première banque de Catalogne, et la troisième d’Espagne. Elle a, de plus, des participations dans de grandes entreprises nationales comme la compagnie pétrolière Repsol, ou celle des télécommunications Telefónica.
“Il n’y avait pas de queue devant les agences, relate encore El Independiente, mais un afflux incessant de personnes. Les employés avaient été préparés pour répondre à la question principale : ‘Que se passera-t-il avec mon argent si l’indépendance est déclarée ?’”
L’Espagne sur la liste rouge des fonds d’investissement
Mais les banques ne sont pas les seules concernées. “L’entreprise de biotechnologie Oryzon, le groupe de téléphonie mobile Eurona ou celui de diététique Naturhouse sont parmi les entreprises qui ont annoncé récemment le transfert de leur siège social”, écrit le quotidien catalan La Vanguardia.
Freixenet, la grande entreprise de cava (le ‘champagne’ catalan) envisage de faire de même. Quant à eux, “les fonds internationaux ont arrêté tout investissement en Catalogne et ont mis l’Espagne sur leur liste rouge”, écrit le site El Confidencial.
le courrier international
Commentaire