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Respect des droits humains: l'AG de l'ONU décerne un bonnet d'âne au gouvernement algérien

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  • Respect des droits humains: l'AG de l'ONU décerne un bonnet d'âne au gouvernement algérien

    La diplomatie algérienne en difficulté à l'ONU
    Le gouvernement Bouteflika vient d’être dénoncé comme étant sexiste, répressif, peu conscient des droits de l’homme et dangereux pour ses femmes et ses enfants.

    C’est un véritable savon qu’ont passé de nombreux États membres des Nations Unies aux représentants du gouvernement Bouteflika au sujet de la manière dont sont traités les Algériens. Cette dénonciation en règle a eu lieu au terme de l’examen périodique universel du pays qui a eu lieu pendant la 36e session des droits de l’homme qui se tenait du 11 au 29 septembre. Bien que tout cela fut fait et dit avec un grand décorum, la réputation de l’Algérie a quand même pâti de cet examen périodique universel auquel tous les pays membres de l’ONU doivent se soumettre.

    Le Paraguay n’y a pas été par quatre chemins et a demandé au gouvernement algérien de "modifier les dispositions du Code de la famille qui sont discriminatoires à l’égard des filles et des femmes dans les domaines de la garde des mineurs, des successions, du divorce, de la polygamie et de la répudiation." L’Allemagne lui a aussi demandé de réformer le Code de la famille pour "éliminer les discriminations qui subsistent envers les femmes".

    Pour sa part, l’Équateur lui demande d’appliquer des mesures pour éliminer la pauvreté en mettant en œuvre des "politiques publiques globales selon une approche fondée sur les droits de l’homme". Le gouvernement est tellement déficient à ce niveau que même Cuba, qui est pourtant un pays ami de l’Algérie, n’en a pas moins demandé qu’il retirer sa réserve à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.

    La situation n’a pas été meilleure au niveau du respect de la liberté d’expression. L’Argentine à demander au gouvernement Bouteflika de "prendre d’urgence des mesures pour modifier la législation incriminant l’exercice de la liberté d’expression et d’opinion sur internet et sur les différents médias sociaux." L’Australie lui a pour sa part demandé de prendre de nouvelles mesures pour garantir les libertés d’expression, de réunion, d’association et de croyance. Le Luxembourg en a rajouté en demandant au gouvernement algérien de "garantir l’exercice effectif de la liberté d’expression, de réunion et d’association en réformant sa législation afin, en particulier, de ne pas nuire à l’action légitime des organisations non gouvernementales et des défenseurs des droits de l’homme". La Norvège a entre autres demandé aux dirigeants algériens de répondre favorablement et sans retard aux demandes de visites formulées par les experts et les mécanismes des droits de l’homme. Dans la même ligne de pensée, l’Irlande a demandé au gouvernement Bouteflika de "lever les restrictions pesant sur l’enregistrement d’associations et la liberté de réunion, dépénaliser la diffamation, adopter un cadre visant à protéger les journalistes de l’intimidation et du harcèlement, et mettre en œuvre les meilleures pratiques relatives à la réunion pacifique mise en avant par le Rapporteur spécial afin de garantir la conformité au Pacte international relatif aux droits civils et politiques."

    En ce qui concerne les violences inacceptables que le gouvernement Bouteflika fait subir à son peuple, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, le Ghana, le Portugal et l’Espagne lui ont demandé de ratifier le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. La République islamique d’Iran qui est bien au fait des mœurs politiques corrompues du gouvernement Bouteflika lui a demandé pour sa part de redoubler d’efforts pour combattre la corruption et consolider l’Etat de droit. Sans dire que le gouvernement algérien promettait beaucoup, mais ne mettait pas en application ses promesses, le Niger lui a demandé d’adopter des lois pour mettre en œuvre les instruments qu’il a ratifiés!Toutes ces dénonciations venaient après des commentaires de pays comme la Zambie qui constatait avec inquiétude que les recommandations acceptées concernant la liberté de réunion et d’association et les syndicats n’avaient pas été effectivement mises en œuvre par le gouvernement algérien. Elle a aussi exprimé sa préoccupation au sujet des cas d’exécution extrajudiciaire et de recours excessif à la force commis par les forces de sécurité lors de contestations et de manifestations.

    Au niveau du laxisme du gouvernement Bouteflika à dénoncer les égorgeurs islamistes, le Chili a regretté que la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées n’ait pas été ratifiée et a constaté que la recherche de la vérité et de la justice et la reconnaissance du droit à réparation des victimes du conflit des années 1990 n’avaient pas avancé. Il n’aura d’ailleurs fallu que quelques jours pour que l’Algérie prouve que sous les habits faits de peau de mouton qu’elle a montrés au Groupe de travail des Nations unies sur l’Examen périodique universel, se trouvait vraiment un loup. Alors que le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale affirmait devant le monde entier respecter les droits de l’Homme, le gouvernement interdisait quelque jours plus tard la tenue des formations de l’université d’automne de la Ligue algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH).

    Michel Gourd

  • #2
    Le gouvernement Bouteflika vient d’être dénoncé comme étant sexiste, répressif, peu conscient des droits de l’homme et dangereux pour ses femmes et ses enfants.
    Il manque un autre qualifiant : végétatif. oeilfermé
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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    • #3
      si bouteflika veut le prix Nobel de la paix ràtee

      c est une blague état de non droit manif réprimée

      justice au ordre l onu à raison

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      • #4
        Ce n'est que de la parlotte de routine sans aucune importance .......Les grands voleurs ,spoliateurs ,dictateurs .....Ont tous pignon sur rue dans toutes les capitales du monde dit libre avec propriétés ,comptes bancaires ..volés à leurs peuples ,avec une impunité quasi totale ..........
        L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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        • #5
          Slimane53 @
          l'AG de l'ONU décerne un bonnet d'âne au gouvernement algérien.



          l'AG de l'ONU décerne 45 bonnets d'âne aux 45 gouvernements africains.
          Pas de jaloux,tu nous a oublié slimane!



          Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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          • #6
            Il manque un autre qualifiant : végétatif.
            San doute, Rosella
            Et on pourrait ajouter bien d'autres qualificatifs pas du tout flatteurs.

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            • #7
              Slimane,

              Khali el bir b'ghtah. oeilfermé On ne va pas se faire mal en cette fin de journée.
              « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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              • #8
                Pas de jaloux,tu nous a oublié slimane!
                Les pays africains ne sont pas tous logés à la même enseigne. Selon le rapport 2017 de l'ONG Freedom House, les droits de l'homme sont respectés dans 10 pays africains et le sont partiellement dans 21; il ne sont pas respectés dans 23 pays. Aussi, cela serait injuste d'attribuer un bonnet d'âne à des pays tels que le Cap Vert, Maurice, le Ghana, le Bénin, le Sénégal, l'Afrique du sud et la Tunisie. Selon ce classement, l'Algérie fait partie des pays où les droits de l'homme sont partiellement respectés.

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                • #9
                  Ce qui est extraordinaire c'est qu'Il y a plusiers Michel Gourd, lequel doit-ont lire? celui de Face book, ou di L'orient du jour.
                  Donnez svp le nom du journal et aussi le rapport venant directement de l'ONU.
                  Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                  • #10
                    Donnez svp le nom du journal
                    L'article est paru dans le journal en ligne le matin (dont FA bloque le lien complet)

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                    • #11
                      A l'évidence, c'est un journaliste anti-algérien.

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                      • #12
                        Tous les pays du monde se font épinglés pour non respect des Droits humains. Bien évidemment, les griefs qui leur sont reprochés ne sont pas de mêmes gravités.

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                        • #13
                          A l'évidence, c'est un journaliste anti-algérien.
                          Après vérification du document des nations-unies données par le journaliste Michel Gourd comme source de son article, il faut admettre que ce dernier a procédé à une falsification grossière des données en question dans la mesure où aucun des pays cités n'a émis de réserves sur la politique du gouvernement algérien en matière de respect et de défense des droits humains en Algérie. Il est vrai que des critiques ont été portées au gouvernement algérien mais elles sont le fait d'ONG de défense des droits de l'homme pas des gouvernements. Carton rouge pour le journaliste et le le site Le Matin. DZ. Net
                          Je présente mes excuses à l'administrateur, aux membres et lecteurs de FA.
                          Voici le texte intégrale concernant l'Algérie de la session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU de septembre 2017
                          :

                          "Examen périodique universel : Algérie

                          Le Conseil est saisi du rapport sur l'examen périodique de l'Algérie (A/HRC/36/13), qui s’est déroulé le 8 mai 2017. Les trois rapporteurs chargés de faciliter cet examen étaient la Chine, la Slovénie et le Togo.

                          Présentation

                          M. BOUDJEMAA DELMI, Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a déclaré qu’à l’issue de son examen, l’Algérie avait reçu 229 recommandations et en avait acceptées 177, dont 64 sont déjà mise en œuvre. Le pays a en outre partiellement accepté dix-huit recommandations et a pris note de 34 autres. M. Delmi a fait remarquer que les recommandations qui n’ont pas remporté l’adhésion du Gouvernement algérien entraient en contradiction avec la Constitution nationale ou étaient attentatoires aux valeurs et règles qui cimentent la société. Le Gouvernement a pris note d’autres recommandations en raison de leur formulation intrusive ou parce qu’elles portent des jugements inexacts.

                          M. Delmi a ajouté que les recommandations acceptées seront mises en œuvre graduellement dans le cadre de l’adaptation des lois, déjà amorcée, dans le sillage des textes d’application de la Constitution révisée le 7 février 2016. Elles concernent la liberté de réunion, de manifestation, d’association, de garanties aux justiciables, entre autres. Dans un souci de transparence, les partenaires de la société civile seront consultés.

                          L’ambassadeur algérien a souligné que, pour la première fois, des élections législatives –celles du 4 mai 2017 – avaient été encadrées par une Haute instance indépendante de surveillance des élections, composée en parité de magistrats professionnels et de représentants de la société civile. Longtemps revendiquée par la classe politique et l’opposition, cette instance s’est matérialisée comme un organe constitutionnel lors de la révision constitutionnelle.

                          M. Delmi a aussi mis en exergue le renforcement du cadre institutionnel des droits de l’homme par le rehaussement du Conseil national des droits de l’homme, qui jouit désormais d’un statut constitutionnel et de l’indépendance administrative et financière. De nouvelles garanties ont été apportées en outre à l’exercice de la liberté d’information et d’expression, stipulant qu’aucune peine privative de liberté ne peut être désormais prononcée contre un professionnel de l’information. La liberté de manifestation a également été consacrée. Les lois sur l’information et sur les associations, promulguées en 2012, seront prochainement amendées par le Parlement dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles clauses de la Constitution révisée.

                          M. Delmi a rappelé la coopération pleine et de bonne foi de son pays avec les procédures spéciales. Il a informé de la ratification par l’Algérie, en septembre 2016, du Protocole de Maputo sur les droits des femmes en Afrique et de la Charte africaine sur les élections, la gouvernance et la démocratie (Charte de Johannesburg). Enfin, le cadre juridique algérien a été consolidé en matière de lutte contre la corruption ; et de nouvelles dispositions, inspirées de la Convention sur l’élimination de toute forme de discrimination raciale ont été introduites dans le Code pénal en vue de renforcement la lutte contre la discrimination ou l’incitation à la haine, ou la discrimination envers une personne ou un groupe en raison de son appartenance raciale ou ethnique.

                          Débat

                          La République islamique d’Iran a félicité l’Algérie pour les amendements constitutionnels de 2016 et pour la mise en place d’une instance de surveillance des élections. L’Iran a salué la création de mécanismes judiciaires, les amendements portés au code pénal et au code de procédures pénales ainsi que les mesures prises pour mettre en œuvre les droits des femmes, des enfants et des personnes handicapées en Algérie.

                          L’Iraq a remercié l’Algérie pour avoir accepté ses recommandations. L’Iraq recommande l’adoption du rapport de l’Algérie par le Conseil.

                          La Jordanie a remercié l’Algérie pour les mesures prises pour assurer la promotion et la protection des droits fondamentaux. La Jordanie accueille avec satisfaction l’acceptation de la majorité des recommandations par l’Algérie.

                          Le Koweït a félicité l’Algérie pour ses efforts en matière des droits de l’homme, qui reflètent son attachement à l’égard de ces droits. Le Koweït est certain que l’Algérie redoublera d’efforts pour mettre en œuvre les recommandations qu’elle a acceptées.

                          La Libye a félicité l’Algérie pour ses efforts en matière de protection et de promotion des droits de l’homme. La Libye se réjouit que l’Algérie ait accepté la majorité des recommandations qui montrent sa volonté de coopérer avec les mécanismes des droits de l’homme.

                          Madagascar se réjouit de la décision de l’Algérie d’accepter de nombreuses recommandations. Elle note avec satisfaction la mise en place du Conseil national des droits de l’homme et la ratification du Protocole à la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique. Madagascar encourage le Gouvernement algérien de rendre la promotion des droits de l’homme encore plus efficace.

                          Oman a salué l’acceptation par l’Algérie de nombreuses recommandations qui lui permettront de promouvoir encore davantage les droits de l’homme. Oman a salué les efforts de l’Algérie en matière d’indépendance de la justice, de sensibilisation aux droits de l’homme et de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

                          Le Pakistan a salué le renforcement du pouvoir judiciaire, la création d’un Conseil des droits de l’homme et les mesures prises pour lutter contre les violences à l’encontre des femmes et des enfants en Algérie.

                          Les Philippines ont félicité l’Algérie d’avoir accepté un grand nombre de recommandations. Les Philippines espèrent que l’Algérie continuera d’envisager de ratifier un certain nombre de conventions importantes, comme la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles.

                          Le Qatar a salué les efforts positifs de l’Algérie en matière de droits de l’homme. Le Qatar salue le fait que l’Algérie a lancé des réformes transparentes, notamment la création du Conseil national des droits de l’homme et le renforcement du statut de ce Conseil dans la réforme constitutionnelle. Le Qatar se réjouit de la création de l’autorité nationale chargée de la protection de l’enfance.

                          La Fédération de Russie a souligné que le troisième cycle confirmait que l’Algérie fait tout son possible pour renforcer et promouvoir les droits de l’homme. La Fédération de Russie salue la création du Conseil national des droits de l’homme et de l’autorité nationale chargée de la protection de l’enfance.

                          L’Arabie saoudite a expliqué que l’Algérie avait démontré son grand intérêt pour l’EPU et pour la promotion et la protection des droits de l’homme. L’Algérie a accepté la plupart des recommandations et l’Arabie saoudite l’encourage à poursuivre ses efforts en la matière.

                          La Sierra Leone a félicité l’Algérie d’avoir accepté autant de recommandations. Elle a accueilli avec satisfaction la possibilité évoquée que l’Algérie lève ses réserves au Protocole facultatif à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. L’Algérie devrait par ailleurs ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

                          L’Afrique du Sud a remercié l’Algérie d’avoir accepté ses recommandations. Elle a félicité l’Algérie de la création du Conseil national des droits de l’homme. L’Afrique du Sud se réjouit de la priorité donnée par l’Algérie aux droits des femmes, par le biais d’initiatives dans l’éducation et la santé.
                          Dernière modification par Slimane53, 07 octobre 2017, 21h14.

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                          • #14
                            World Evangelical Alliance a salué la coopération de l’Algérie avec l’Examen périodique universel, mais demandé au Gouvernement de réviser son code de la famille qui, dans l’état actuel, exclut les personnes non musulmanes de l’héritage et interdit aux femmes musulmanes d’épouser des non-musulmans.

                            Victorious Youths Movement a appelé la communauté internationale à demander à l’Algérie de ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées et d’accueillir le Rapporteur spécial sur les disparitions forcées, compte tenu des nombreux cas de disparition forcée dans le sud du pays, en particulier à Tindouf.

                            L’Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme a déploré que le Gouvernement algérien tarde à mettre en œuvre les recommandations des organes conventionnels portant sur les disparitions forcées et qu’il rejette les recommandations y relatives, au motif que leur formulation est « trop vague ». L’Institut du Caire demande à l’Algérie de réviser le code de la famille, qui contient de nombreuses discriminations à l’égard des femmes.

                            Amnesty International a dit être préoccupée par la répression qui s’abat sur les défenseurs des droits de l'homme et les journalistes en Algérie. Elle déplore la politique consistant à refuser des visas aux membres des organisations internationales qui défendent les droits de l'homme.

                            La Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme - RADDHO a demandé, elle aussi, à l’Algérie de modifier un code de la famille « discriminatoire envers les femmes et les filles ». La RADDHO déplore aussi le manque de législation sur les migrants, dans le contexte de la montée de la haine et du racisme contre les migrants subsahariens. L’Algérie est un pays africain, a rappelé la délégation.

                            African Development Association a déploré que l’Algérie n’ait pas mené d’enquête sur les disparitions forcées dans les camps de Tindouf. Les défenseurs des droits de l'homme et les journalistes font l’objet d’une politique systématique de répression. Le Gouvernement s’en prend à tous ceux qui vont à son encontre avec la complicité des autorités du Front Polisario, lesquelles sont responsables par ailleurs de détournement d’aide humanitaire.

                            Pour Jssor Youth Organization, les chiffres montrent que le taux de chômage touchant les jeunes est élevé en Algérie, y compris parmi les jeunes éduqués et formés. Face à cette situation, le Gouvernement devrait appliquer des politiques incitatives, notamment fiscales, afin d’aider les jeunes à créer leurs propres entreprises et leur fournir des opportunités.

                            Human Rights Watch a dit que l’Algérie avait montré sa propension à poursuivre des manifestants pacifiques, des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes, y compris pour offense au chef de l’État. L’Algérie devrait accepter les recommandations visant la liberté d'expression et abroger les lois qui l’entravent. Le Gouvernement devrait aussi faciliter l’octroi des visas aux organisations internationales qui défendent les droits de l'homme. Il devait par ailleurs cesser les discriminations contre ses minorités religieuses, notamment les Ahmadis.

                            L’Organisation Internationale pour le Développement Intégral de la Femme a déclaré que le Gouvernement algérien avait l’obligation morale de garantir les droits des personnes vivant dans les camps de Tindouf gérés par le Front Polisario.

                            L’Organisation pour la Communication en Afrique et de Promotion de la Coopération Économique Internationale - OCAPROCE Internationale s’est dite alarmée par le racisme qui frappe les ressortissants et les migrants noirs africains en Algérie. Pour avoir dénoncé cette situation, l’OCAPROCE a été menacée par le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, a affirmé l’orateur, ajoutant que ce comportement n’est pas digne d’un ambassadeur.

                            Conclusion

                            M. DELMI a répondu en particulier aux ONG ayant évoqué la situation des droits de l’homme à Tindouf, où se trouvent des réfugiés sahraouis. Les ONG sont manipulées par la puissance occupante du Sahara occidental, a dit le Représentant permanent algérien. L’Algérie avait reçu, il y a deux ans, une mission technique du Haut-Commissariat, qui a été invitée à effectuer une deuxième mission. Cependant, il y a opposition à cette mission de la part de la puissance occupante. Plusieurs organisations humanitaires et autres sont présentes dans les camps de réfugiés et n’ont jamais fait de critiques ; des missions européennes et américaines font aussi des visites. Par contre, la puissance occupante refuse catégoriquement les visites, a regretté M. Delmi.

                            M. LAZHAR SOUALEM, membre de la délégation algérienne, répondant à d’autres questions, a souligné que l’Algérie d’aujourd’hui, forgée depuis 14 siècles par l’islam, ne connaît pas les différences religieuses observées au Moyen-Orient. Ainsi, l’entretien des lieux de culte et les services religieux sont-ils gérés par l’État. S’agissant des personnes qui se réclament du mouvement ahmadi, elles ne sont pas attaquées pour leur conviction religieuse. Il existe cependant des lois nationales régissant la collecte des fonds. « Nous n’avons pas de ministère des affaires islamiques mais un ministère des affaires religieuses », a précisé M. Soualem.

                            L’Algérie, terre d’asile, accueille des centaines de milliers de réfugiés, dont les plus récents viennent de la République arabe syrienne. Il est incorrect de dire que les personnes rapatriées ont été « déportées » puisqu’elles ont été rapatriées dans le cadre d’opérations organisées avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et l’Organisation internationale pour les migrations. Il est évident que ceux qui exploitent les enfants et se livrent la traite des êtres humains seront traités conformément aux lois algériennes, a dit M. Soualem.

                            Le représentant a décrit en outre la politique répressive menée contre la violence faite aux femmes ; il a indiqué que l’État avait ouvert des unités d’accueil pour femmes victimes de violence et qu’il octroyait des subventions aux femmes abandonnées par leurs époux. Au sujet de la liberté d’expression enfin, le représentant a signalé que la nouvelle loi avait permis une forte augmentation du nombre des associations. Les acteurs associatifs participent aussi aux consultations sur l’enregistrement et le fonctionnement des ONG, a assuré le représentant algérien."
                            Dernière modification par Slimane53, 07 octobre 2017, 21h14.

                            Commentaire


                            • #15
                              Respect des droits humains: l'AG de l'ONU décerne un bonnet d'âne au gouvernement algérie
                              Respect des droits humains : La Palestine, l’Irak, la Lybie, la Syrie, l’Afghanistan, le soudan, les musulmans de Birmanie, les musulmans de chine… la liste est encore très longue … décernent le bonnet d’âne à l’ONU

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