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Entre Alger et Moscou, l’heure est à l’impulsion d’une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale. Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, effectuera une visite en Algérie le 10 octobre
Entre Alger et Moscou, l’heure est à l’impulsion d’une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale. Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, effectuera une visite en Algérie le 10 octobre, ont indiqué, récemment à Alger, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et le ministre russe de l’Énergie, Alexandre Novak.
Cette visite sera l’occasion pour les deux parties d’examiner l’évolution des relations bilatérales et de la coopération, ainsi que les perspectives de leur renforcement. Elle atteste, bien sûr, de l’intérêt accordé par les autorités des deux pays au développement et au raffermissement de la coopération, visant à tisser un partenariat durable. De nouveaux accords de coopération seraient signés entre les deux pays. Selon M. Novak, cette visite devrait être couronnée par la signature de huit accords dans divers domaines de coopération. Dans ce sillage, pour la partie algérienne, la diversification d’un partenariat gagnant-gagnant entre l’Algérie et la Russie avec la contribution de tous les opérateurs, permettra surtout la concrétisation et le renforcement de la coopération bilatérale, en s’engageant sur des projets mutuellement bénéfiques. Aussi, au regard de l’excellence de ces relations bilatérales la partie algérienne, dans le cadre de l’encouragement de l’investissement étranger, a déjà montré sa disponibilité à lever tous les obstacles pour faciliter davantage l’installation des entreprises russes en Algérie. Dans un contexte économique difficile, les deux pays sont appelés à relever ensemble le grand challenge consistant à créer des conditions propices pour les entreprises à même de contribuer davantage non seulement à augmenter le volume des échanges commerciaux mais aussi dans la promotion des investissements dans les deux sens, tout en faisant bénéficier les entreprises, de part et d’autre, des expériences développées dans divers secteurs économiques. Il convient de rappeler que la partie russe avait proposé à la partie algérienne la signature d’un projet d’accord à long terme pour une durée de trois ans, portant sur les échanges économiques et commerciaux, dans l’esprit du Partenariat stratégique signé en avril 2001 à Moscou. Alger a toujours plaidé pour un élargissement de la coopération multisectorielle entre l’Algérie et la Russie, en vue de renforcer leur partenariat stratégique, enregistrant une importante dynamique notamment dans les secteurs de l’énergie et du nucléaire civil, qui devraient servir de rompe de lancement pour les autres secteurs.
Donc au-delà de la symbolique de raffermissement de l’excellence de ces relations bilatérales, cette visite se veut une poursuite de l’action commune pour aller au-delà des secteurs actuels de coopération, en allant vers une diversification de ce partenariat stratégique. En effet, il existe un potentiel de coopération assez important, particulièrement dans des secteurs de la formation professionnelle, de la recherche scientifique et technique, et de la culture, qui viendront s’ajouter à ceux de l’industrie, des transports, du nucléaire civil et de l’énergie. L’association des chefs d’entreprises à cette dynamique devrait contribuer à consolider davantage les acquis de cette coopération bilatérale de longue date, en étant plus actives sur le terrain. C’est surtout, la mise en œuvre d’un partenariat direct entre les entreprises des deux pays qui donnerait le coup d’envoi au partenariat stratégique voulu.
Le secteur industriel russe avec un savoir-faire très bien développé, pourrait montrer la voie à suivre aux opérateurs algériens. Le potentiel de partenariat entre la Russie et l’Algérie est également prometteur pour la création de projets mixtes dans les secteurs de l’industrie mécanique et des énergies renouvelables. Des projets industriels concrets et de haute technologie allant dans le sens de la promotion du partenariat bilatéral dans le domaine de l’investissement. Il faut retenir que les deux gouvernements ont contribué à la stabilisation des prix du pétrole dans le cadre de la coopération entre les pays membres de l’Opep et les pays non membre de l’Opep. L’Algérie et la Russie, qui sont aussi membres du Forum des pays exportateurs de gaz, ont des positions communes au sein de ce forum sur les principales questions. Par ailleurs, la coopération dans le domaine de l’énergie entre les deux pays existe depuis de longues années, et elle a été renforcée par l’existence d’un groupe de travail dédié au domaine de l’énergie. Un mémorandum d’entente a été signé entre Sonatrach et le groupe russe du pétrole Rosneft dans les domaines de la prospection, des infrastructures et du transport des hydrocarbures. Le volume des échanges commerciaux entre Alger et Moscou est en hausse de 30% au premier semestre 2017 et les perspectives s’annoncent meilleures, avec l’importation de produits agricoles frais comme les fruits, les légumes et des vins algériens, et probablement aller vers la création d’entreprises mixtes dans le domaine agricole.
Dernier point, mais non des moindres, les marchés des deux pays sont très attractifs et l’Algérie est plus qu’un partenaire, offrant des débouchés importants à la Russie pour le marché africain.
Farid Bouyahia
Entre Alger et Moscou, l’heure est à l’impulsion d’une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale. Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, effectuera une visite en Algérie le 10 octobre, ont indiqué, récemment à Alger, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et le ministre russe de l’Énergie, Alexandre Novak.
Cette visite sera l’occasion pour les deux parties d’examiner l’évolution des relations bilatérales et de la coopération, ainsi que les perspectives de leur renforcement. Elle atteste, bien sûr, de l’intérêt accordé par les autorités des deux pays au développement et au raffermissement de la coopération, visant à tisser un partenariat durable. De nouveaux accords de coopération seraient signés entre les deux pays. Selon M. Novak, cette visite devrait être couronnée par la signature de huit accords dans divers domaines de coopération. Dans ce sillage, pour la partie algérienne, la diversification d’un partenariat gagnant-gagnant entre l’Algérie et la Russie avec la contribution de tous les opérateurs, permettra surtout la concrétisation et le renforcement de la coopération bilatérale, en s’engageant sur des projets mutuellement bénéfiques. Aussi, au regard de l’excellence de ces relations bilatérales la partie algérienne, dans le cadre de l’encouragement de l’investissement étranger, a déjà montré sa disponibilité à lever tous les obstacles pour faciliter davantage l’installation des entreprises russes en Algérie. Dans un contexte économique difficile, les deux pays sont appelés à relever ensemble le grand challenge consistant à créer des conditions propices pour les entreprises à même de contribuer davantage non seulement à augmenter le volume des échanges commerciaux mais aussi dans la promotion des investissements dans les deux sens, tout en faisant bénéficier les entreprises, de part et d’autre, des expériences développées dans divers secteurs économiques. Il convient de rappeler que la partie russe avait proposé à la partie algérienne la signature d’un projet d’accord à long terme pour une durée de trois ans, portant sur les échanges économiques et commerciaux, dans l’esprit du Partenariat stratégique signé en avril 2001 à Moscou. Alger a toujours plaidé pour un élargissement de la coopération multisectorielle entre l’Algérie et la Russie, en vue de renforcer leur partenariat stratégique, enregistrant une importante dynamique notamment dans les secteurs de l’énergie et du nucléaire civil, qui devraient servir de rompe de lancement pour les autres secteurs.
Donc au-delà de la symbolique de raffermissement de l’excellence de ces relations bilatérales, cette visite se veut une poursuite de l’action commune pour aller au-delà des secteurs actuels de coopération, en allant vers une diversification de ce partenariat stratégique. En effet, il existe un potentiel de coopération assez important, particulièrement dans des secteurs de la formation professionnelle, de la recherche scientifique et technique, et de la culture, qui viendront s’ajouter à ceux de l’industrie, des transports, du nucléaire civil et de l’énergie. L’association des chefs d’entreprises à cette dynamique devrait contribuer à consolider davantage les acquis de cette coopération bilatérale de longue date, en étant plus actives sur le terrain. C’est surtout, la mise en œuvre d’un partenariat direct entre les entreprises des deux pays qui donnerait le coup d’envoi au partenariat stratégique voulu.
Le secteur industriel russe avec un savoir-faire très bien développé, pourrait montrer la voie à suivre aux opérateurs algériens. Le potentiel de partenariat entre la Russie et l’Algérie est également prometteur pour la création de projets mixtes dans les secteurs de l’industrie mécanique et des énergies renouvelables. Des projets industriels concrets et de haute technologie allant dans le sens de la promotion du partenariat bilatéral dans le domaine de l’investissement. Il faut retenir que les deux gouvernements ont contribué à la stabilisation des prix du pétrole dans le cadre de la coopération entre les pays membres de l’Opep et les pays non membre de l’Opep. L’Algérie et la Russie, qui sont aussi membres du Forum des pays exportateurs de gaz, ont des positions communes au sein de ce forum sur les principales questions. Par ailleurs, la coopération dans le domaine de l’énergie entre les deux pays existe depuis de longues années, et elle a été renforcée par l’existence d’un groupe de travail dédié au domaine de l’énergie. Un mémorandum d’entente a été signé entre Sonatrach et le groupe russe du pétrole Rosneft dans les domaines de la prospection, des infrastructures et du transport des hydrocarbures. Le volume des échanges commerciaux entre Alger et Moscou est en hausse de 30% au premier semestre 2017 et les perspectives s’annoncent meilleures, avec l’importation de produits agricoles frais comme les fruits, les légumes et des vins algériens, et probablement aller vers la création d’entreprises mixtes dans le domaine agricole.
Dernier point, mais non des moindres, les marchés des deux pays sont très attractifs et l’Algérie est plus qu’un partenaire, offrant des débouchés importants à la Russie pour le marché africain.
Farid Bouyahia