Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie
Investissements chinois: «Nous n'avons pas d'objectifs»
«Nous n'avons d'objectif d'investissement avec aucun pays. Et vous ne pouvez pas demander à l'Etat de vous accompagner sur un projet qui n'est pas dans son intérêt», répond le ministre à une question sur les attentes par rapport aux investissements chinois au Maroc.
Des changements structurels s’opèrent en Chine avec le recentrage sur la consommation intérieure qui a induit une forte hausse des salaires. Ce qui pousse les industriels chinois à chercher des modèles plus compétitifs pour une relocalisation des activités productives. Ce qui constitue, selon le ministre, une opportunité de taille que le Maroc compte saisir et «il en est parfaitement capable».
Cedeao: Les craintes des opérateurs «démultipliées»
L’intégration du Maroc à la Cedeao ouvre un espace de coopération économique et de croissance de près de 340 millions d’habitants, soit autant que les Etats-Unis mais sans le même pouvoir d'achat ni le même niveau de développement. Des retombées importantes sont attendue de cette intégration notamment en termes de création de chaînes de valeurs transnationales. Reste que cette intégration est à l'origine de craintes des opérateurs. «Elles sont démultipliées de part et d'autre mais le débat est constructif et s'effectue dans la plus grande transparence. Dans un processus d'intégration nous sommes contraints de part et d'autres d'avoir des accords», indique le ministre de l'Industrie.
Risque/profit…
Le risque Afrique notamment par rapport à la sécurité juridique, à la gouvernance… inquiète les opérateurs. «Dans quels pays en Afrique vous faites des plus-values aussi fortes», soutient le ministre. Pour lui, le risque est présent dans toutes les entreprises. «Ce continent regorge d'opportunités et les frileux laisseront la place aux autres».
Investissements chinois: «Nous n'avons pas d'objectifs»
«Nous n'avons d'objectif d'investissement avec aucun pays. Et vous ne pouvez pas demander à l'Etat de vous accompagner sur un projet qui n'est pas dans son intérêt», répond le ministre à une question sur les attentes par rapport aux investissements chinois au Maroc.
Des changements structurels s’opèrent en Chine avec le recentrage sur la consommation intérieure qui a induit une forte hausse des salaires. Ce qui pousse les industriels chinois à chercher des modèles plus compétitifs pour une relocalisation des activités productives. Ce qui constitue, selon le ministre, une opportunité de taille que le Maroc compte saisir et «il en est parfaitement capable».
Cedeao: Les craintes des opérateurs «démultipliées»
L’intégration du Maroc à la Cedeao ouvre un espace de coopération économique et de croissance de près de 340 millions d’habitants, soit autant que les Etats-Unis mais sans le même pouvoir d'achat ni le même niveau de développement. Des retombées importantes sont attendue de cette intégration notamment en termes de création de chaînes de valeurs transnationales. Reste que cette intégration est à l'origine de craintes des opérateurs. «Elles sont démultipliées de part et d'autre mais le débat est constructif et s'effectue dans la plus grande transparence. Dans un processus d'intégration nous sommes contraints de part et d'autres d'avoir des accords», indique le ministre de l'Industrie.
Risque/profit…
Le risque Afrique notamment par rapport à la sécurité juridique, à la gouvernance… inquiète les opérateurs. «Dans quels pays en Afrique vous faites des plus-values aussi fortes», soutient le ministre. Pour lui, le risque est présent dans toutes les entreprises. «Ce continent regorge d'opportunités et les frileux laisseront la place aux autres».
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