S’il est un peuple africain qui traverse dans la dignité tous les chocs externes qu’il subit, qui résiste à tous les accablements que lui font endurer ses décideurs, l’Algérien l’est. Par cette dignité, les Algériens font preuve d’un réalisme magique.
En refusant la fatalité d’une guerre par les Printemps arabes qui l’empêchera d’être de nouveau la locomotive d’une révolution universelle, le peuple algérien a pris conscience des enjeux de domination dont il est la cible. Ces enjeux sont une combinaison mortifère d’une économie ultracapitaliste, d’un pouvoir politique étranglé par la France et soumis aux USA et d’une loi fondamentale – la constitution – bâtarde [1].
Depuis la nomination du dernier gouvernement, les Algériens enchaînent et encaissent les chocs.
Le premier choc. Une ordonnance qui hypothèque dangereusement les chances des générations futures qu’est un programme ravageur de réformes économiques dicté par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, que le gouvernement a adossé au président de la République au motif qu’il doit revêtir un caractère sacré, a été approuvé et adopté par l’Assemblée nationale. Conduit par un chef de gouvernement – qui est lui-même l’archétype de l’aléa moral et de la sélection adverse, un forcing a été commis sur tous les Algériens pour l’accepter à défaut ce sera l’hécatombe sur le pays. [2]
Ses éléments constitutifs
Avec un texte fondamental anonyme qui lui confère ce caractère de bat.ard, d’illégitimes élus qui en sont issus, gavés à l’argent et l’impunité ont approuvé des mesures qu’ils ne comprennent pas pour ne serait-ce qu’estimer leurs impacts sur les court et moyen termes sur la vie de leurs compatriotes et à fortiori sur la livraison de toute la patrie à la France ou aux USA.
La banque (centrale) d’Algérie, la banque de la terreur [3]
Après la série de dévaluations du dinar qu’aucune théorie monétaire ne peut expliquer pour être justifiée, après mêmes des écrits de l’un de ses anciens gouverneurs reconnaissant l’excès d’émission monétaire, après notre argumentation prouvant l’existence d’une trappe de liquidités financières, le gouvernement a ordonné à la banque d’Algérie d’émettre une quantité inconnue de monnaie.
Nous affirmons que cette émission de monnaie appelée financement non conventionnel est la preuve de la non-maîtrise par cette institution de ses données et variables, qu’elle n’est qu’une gigantesque opération pour effacer et combler les prêts (crédits) accordés à des personnalités ou compagnies lourdes dans les rouages de l’État impossibles à recouvrer, que c’est un artifice pour solder définitivement des créances douteuses des bilans des banques commerciales et un blanchiment de la fausse monnaie introduite dans les circuits économiques algériens.
Cette opération de financement exceptionnel est un ordre-suggestion des Français qui agissent au sein et pour le compte du Fonds monétaire international et des Anglo-saxons de la Banque mondiale ; elle explique la bataille que se livrent la France et les USA pour qui prendra l’Algérie ; la France faisant jouer son chantage par la présence de responsables politiques algériens suspectés de corruption et d’hommes d’affaires véreux sur son territoire et qui en sont des résidents fiscaux pendant que les USA tablent sur l’explosion de l’inflation et la dollarisation de l’économie algérienne qui s’ensuivrait. Ce financement qualifié de non conventionnel est en fait une opération de désintoxication des banques algériennes et de fuite en avant des autorités politiques à bout de toutes les logiques développées depuis plus de vingt ans.
Ces deux pays de l’OTAN partagent en commun leurs objectifs d’accaparement des ressources naturelles par l’usage et plus précisément le non usage de leurs forces militaires présentes en Afrique du Nord qui déboucherait sur le morcellement du désert sahélo-nord-africain et la création d’un Kosovo.
Le déficit budgétaire : un serpent de mer qui grandit [4]
L’usage approximatif de termes monétaires, financiers et économiques par les responsables gouvernementaux algériens étalent au grand jour leurs incompétences. La confusion entretenue entre déficit budgétaire et dette publique est un serpent de mer qui ne cesse de grandir depuis l’indépendance du pays. Sans donner les variables qui les composent, ni les montants par institution publique et encore moins les volumes détaillés par exercice comptable, l’Exécutif saute d’explications et de justifications farfelues à d’autres sans aucune honte.
Le scandale de la double dépense des recettes pétrolières
Faute de diffusion des règles, équations et explications de la comptabilité nationale, le scandale de la vente du pétrole [5] et du gaz mérite un travail de très longue haleine des universitaires qui doivent éplucher tous les contrats, lois et chiffres. Les recettes pétrolières algériennes alimentent la dépense publique et le stock des réserves internationales. Dans le jargon de la banque d’Algérie, la contraction monétaire est difficile à saisir et à modéliser. Cette institution de la terreur transforme les recettes pétrolières des dollars et euros en dinars. De ce fait, l’État algérien les dépense deux fois : une fois pour financer les importations, une autre fois pour alimenter le gaspillage national ce qui rend l’État algérien semblable à un suicidaire qui se veut se tirer deux balles, une dans chaque tempe.
La fuite des capitaux : dans l’impossibilité de contrôler les doubles comptabilités des compagnies étrangères, les mouvements de contrebande et l’exportation ensuite réimportation des marchandises produites en Algérie, la banque centrale et le gouvernement ont plié genou face aux barons.
Le deuxième choc. Le retour du mensonge et du harcèlement médiatique des Algériens
L’opinion publique est inexistante en Algérie. Dans les médias algériens, le mensonge est devenu l’instrument par excellence de vérité. Le plus grand est de qualifier les politiques et programmes d’ajustement structurel du programme du président. Par la voix du chef du gouvernement, il est entendu qu’avec cet instrument, l’Algérie garde intacte sa souveraineté. Tous les chefs de gouvernement qui l’ont précédé ont utilisé le même slogan, c’est à se demander pourquoi n’ont-ils pas agi de la même manière que ce dernier.
L’autre mensonge porte sur la sécurité et l’intégrité du territoire. En sous-entendant les néo-tendances autonomistes et religieuses, le gouvernement menace tout agent visant à les violer de lourdes peines alors que c’est lui le véhicule de tous les dangers, les plus sanglants et apparents sont l’abandon des populations du Sud et des structures sanitaires.
La Kabylie : la région la plus harcelée. Dans un comportement binaire fait d’autorisations et d’interdictions de manifestations, la Kabylie brulée est la région la plus harcelée socialement, politiquement et économiquement ; la destruction de son paysage, de ses surfaces agricoles et la clochardisation de ses espaces de vie font d’elle le terrain d’un futur effondrement social si des mesures radicales ne sont pas mises en œuvre.
Le chantage par l’exploitation des gaz de schiste [6] est revenu au-devant de la scène. Porté par des lobbyistes, des économistes de service qui vivent de la rente publique et de professeurs d’université de pacotilles, cette ressource est la cause potentiellement dangereuse pour l’harmonie de la vie dans le Sud qui pourrait à terme se détacher de la patrie.
Les capacités militaires de l’Algérie [7] garantissent la protection de la patrie est une autre baliverne. C’est le peuple algérien uni et solidaire qui est la force de protection de la nation, l’armée n’est que l’appoint de puissance. Les débâcles de l’armée irakienne dans ses conflits et l’échec cuisant des forces spéciales américaines dans l’opération Restore Hope en Somalie en sont les preuves que les militaires seuls ne peuvent rien.
De la croissance à l’anti-croissance : en plus des dégâts des barrages envasés sur la nature et la santé, les médias rapportent des effondrements de ponts, chaussées et immeubles neufs lesquels ont été les gargarismes qui vantaient la croissance économique. Avec ces catastrophes, c’est la prétendue croissance des années passées qui devient de l’anti-croissance.
Les stabilisateurs automatiques et la balance des paiements sont les deux farces économiques à la mode. À l’inexistence des premiers qui multiplieront la criminalité qui sera induite par le chômage déjà explosif, l’équilibre de la balance des paiements est une vessie qui ne se dégonflera à jamais malgré toutes les dévaluations passées et futures.
La suite..............
En refusant la fatalité d’une guerre par les Printemps arabes qui l’empêchera d’être de nouveau la locomotive d’une révolution universelle, le peuple algérien a pris conscience des enjeux de domination dont il est la cible. Ces enjeux sont une combinaison mortifère d’une économie ultracapitaliste, d’un pouvoir politique étranglé par la France et soumis aux USA et d’une loi fondamentale – la constitution – bâtarde [1].
Depuis la nomination du dernier gouvernement, les Algériens enchaînent et encaissent les chocs.
Le premier choc. Une ordonnance qui hypothèque dangereusement les chances des générations futures qu’est un programme ravageur de réformes économiques dicté par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, que le gouvernement a adossé au président de la République au motif qu’il doit revêtir un caractère sacré, a été approuvé et adopté par l’Assemblée nationale. Conduit par un chef de gouvernement – qui est lui-même l’archétype de l’aléa moral et de la sélection adverse, un forcing a été commis sur tous les Algériens pour l’accepter à défaut ce sera l’hécatombe sur le pays. [2]
Ses éléments constitutifs
Avec un texte fondamental anonyme qui lui confère ce caractère de bat.ard, d’illégitimes élus qui en sont issus, gavés à l’argent et l’impunité ont approuvé des mesures qu’ils ne comprennent pas pour ne serait-ce qu’estimer leurs impacts sur les court et moyen termes sur la vie de leurs compatriotes et à fortiori sur la livraison de toute la patrie à la France ou aux USA.
La banque (centrale) d’Algérie, la banque de la terreur [3]
Après la série de dévaluations du dinar qu’aucune théorie monétaire ne peut expliquer pour être justifiée, après mêmes des écrits de l’un de ses anciens gouverneurs reconnaissant l’excès d’émission monétaire, après notre argumentation prouvant l’existence d’une trappe de liquidités financières, le gouvernement a ordonné à la banque d’Algérie d’émettre une quantité inconnue de monnaie.
Nous affirmons que cette émission de monnaie appelée financement non conventionnel est la preuve de la non-maîtrise par cette institution de ses données et variables, qu’elle n’est qu’une gigantesque opération pour effacer et combler les prêts (crédits) accordés à des personnalités ou compagnies lourdes dans les rouages de l’État impossibles à recouvrer, que c’est un artifice pour solder définitivement des créances douteuses des bilans des banques commerciales et un blanchiment de la fausse monnaie introduite dans les circuits économiques algériens.
Cette opération de financement exceptionnel est un ordre-suggestion des Français qui agissent au sein et pour le compte du Fonds monétaire international et des Anglo-saxons de la Banque mondiale ; elle explique la bataille que se livrent la France et les USA pour qui prendra l’Algérie ; la France faisant jouer son chantage par la présence de responsables politiques algériens suspectés de corruption et d’hommes d’affaires véreux sur son territoire et qui en sont des résidents fiscaux pendant que les USA tablent sur l’explosion de l’inflation et la dollarisation de l’économie algérienne qui s’ensuivrait. Ce financement qualifié de non conventionnel est en fait une opération de désintoxication des banques algériennes et de fuite en avant des autorités politiques à bout de toutes les logiques développées depuis plus de vingt ans.
Ces deux pays de l’OTAN partagent en commun leurs objectifs d’accaparement des ressources naturelles par l’usage et plus précisément le non usage de leurs forces militaires présentes en Afrique du Nord qui déboucherait sur le morcellement du désert sahélo-nord-africain et la création d’un Kosovo.
Le déficit budgétaire : un serpent de mer qui grandit [4]
L’usage approximatif de termes monétaires, financiers et économiques par les responsables gouvernementaux algériens étalent au grand jour leurs incompétences. La confusion entretenue entre déficit budgétaire et dette publique est un serpent de mer qui ne cesse de grandir depuis l’indépendance du pays. Sans donner les variables qui les composent, ni les montants par institution publique et encore moins les volumes détaillés par exercice comptable, l’Exécutif saute d’explications et de justifications farfelues à d’autres sans aucune honte.
Le scandale de la double dépense des recettes pétrolières
Faute de diffusion des règles, équations et explications de la comptabilité nationale, le scandale de la vente du pétrole [5] et du gaz mérite un travail de très longue haleine des universitaires qui doivent éplucher tous les contrats, lois et chiffres. Les recettes pétrolières algériennes alimentent la dépense publique et le stock des réserves internationales. Dans le jargon de la banque d’Algérie, la contraction monétaire est difficile à saisir et à modéliser. Cette institution de la terreur transforme les recettes pétrolières des dollars et euros en dinars. De ce fait, l’État algérien les dépense deux fois : une fois pour financer les importations, une autre fois pour alimenter le gaspillage national ce qui rend l’État algérien semblable à un suicidaire qui se veut se tirer deux balles, une dans chaque tempe.
La fuite des capitaux : dans l’impossibilité de contrôler les doubles comptabilités des compagnies étrangères, les mouvements de contrebande et l’exportation ensuite réimportation des marchandises produites en Algérie, la banque centrale et le gouvernement ont plié genou face aux barons.
Le deuxième choc. Le retour du mensonge et du harcèlement médiatique des Algériens
L’opinion publique est inexistante en Algérie. Dans les médias algériens, le mensonge est devenu l’instrument par excellence de vérité. Le plus grand est de qualifier les politiques et programmes d’ajustement structurel du programme du président. Par la voix du chef du gouvernement, il est entendu qu’avec cet instrument, l’Algérie garde intacte sa souveraineté. Tous les chefs de gouvernement qui l’ont précédé ont utilisé le même slogan, c’est à se demander pourquoi n’ont-ils pas agi de la même manière que ce dernier.
L’autre mensonge porte sur la sécurité et l’intégrité du territoire. En sous-entendant les néo-tendances autonomistes et religieuses, le gouvernement menace tout agent visant à les violer de lourdes peines alors que c’est lui le véhicule de tous les dangers, les plus sanglants et apparents sont l’abandon des populations du Sud et des structures sanitaires.
La Kabylie : la région la plus harcelée. Dans un comportement binaire fait d’autorisations et d’interdictions de manifestations, la Kabylie brulée est la région la plus harcelée socialement, politiquement et économiquement ; la destruction de son paysage, de ses surfaces agricoles et la clochardisation de ses espaces de vie font d’elle le terrain d’un futur effondrement social si des mesures radicales ne sont pas mises en œuvre.
Le chantage par l’exploitation des gaz de schiste [6] est revenu au-devant de la scène. Porté par des lobbyistes, des économistes de service qui vivent de la rente publique et de professeurs d’université de pacotilles, cette ressource est la cause potentiellement dangereuse pour l’harmonie de la vie dans le Sud qui pourrait à terme se détacher de la patrie.
Les capacités militaires de l’Algérie [7] garantissent la protection de la patrie est une autre baliverne. C’est le peuple algérien uni et solidaire qui est la force de protection de la nation, l’armée n’est que l’appoint de puissance. Les débâcles de l’armée irakienne dans ses conflits et l’échec cuisant des forces spéciales américaines dans l’opération Restore Hope en Somalie en sont les preuves que les militaires seuls ne peuvent rien.
De la croissance à l’anti-croissance : en plus des dégâts des barrages envasés sur la nature et la santé, les médias rapportent des effondrements de ponts, chaussées et immeubles neufs lesquels ont été les gargarismes qui vantaient la croissance économique. Avec ces catastrophes, c’est la prétendue croissance des années passées qui devient de l’anti-croissance.
Les stabilisateurs automatiques et la balance des paiements sont les deux farces économiques à la mode. À l’inexistence des premiers qui multiplieront la criminalité qui sera induite par le chômage déjà explosif, l’équilibre de la balance des paiements est une vessie qui ne se dégonflera à jamais malgré toutes les dévaluations passées et futures.
La suite..............
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