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Algérie : Une nouvelle stratégie industrielle

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    Une nouvelle stratégie industrielle
    Algeria, Volume 79
    13.02.2007

    Oxford Business Group

    Lors d’une conférence réunissant plusieurs organisations d’employeurs la semaine dernière, Hamid Temmar, le ministre des participations et de la promotion des investissements, a dévoilé la nouvelle stratégie du gouvernement concernant le secteur industriel. Le plan d’action du gouvernement comprend plusieurs programmes de croissance, mettant l’accent sur la réorganisation et la modernisation des sites de production, afin de rendre l’Algérie plus compétitive et plus en phase avec les normes internationales.

    En effet, Temmar a souligné la nécessité pour les entreprises à devenir plus indépendantes et à agir de leur propre chef dans leurs affaires. Les entreprises locales se doivent de rattraper leur retard au plus vite en matière développement sur la scène mondiale, d’autant plus au regard de l’énorme gouffre technologique accumulé au fil des années. Selon Temmar, les entreprises industrielles doivent se moderniser sur le plan technologique. En outre, à terme, les exportations industrielles doivent faire partie intégrale de l’économie libéralisée.

    Si les projets de diversification venaient à se concrétiser, les produits industriels représenteraient alors une plus grande part des exportations, réduisant ainsi la dépendance du pays en hydrocarbures. Cette révolution concerne le secteur industriel, y compris les entreprises publiques et privées, mais aussi tous les investissements industriels à venir, puisqu’ils devront être réalisés dans le cadre de cette logique.

    Les sites industriels actuels, qui datent des années 70s et 80s, sont vétustes et non compétitifs, suite aux troubles politiques des années 90s. Durant cette période l’Algérie s’est retrouvée désarmée face aux principaux développements technologiques.

    Par ailleurs, Temmar a précisé que si le gouvernement reste un acteur majeur dans la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie, les entreprises devront, de manière autonome, prendre les devants et ne pas compter sur les conseils et le soutien de l’Etat. Les entreprises, pour grandir, devront s’appuyer sur leurs point forts et leurs avantages comparatifs. Les entreprises doivent s’adapter aux normes industrielles mondiales, créer un processus de prise de décision indépendant, et mettre l’accent sur leurs compétences techniques, technologiques et financières, ainsi que sur leurs ressources humaines.

    Le manque de formation est en effet considérable parmi les entreprises industrielles algériennes. Issad Rebrab, PDG de Cevital, a déclaré à OBG, « c’est ça notre principal obstacle ». Et d’ajouter « il est de plus en plus difficile de recruter les personnes adéquates aux postes, et en particulier, les cadres. »

    Au moment où l’Algérie adopte les principes du marché libre, les entreprises se doivent d’agir et de penser en tenant compte des évolutions. L’Etat a identifié plusieurs secteurs de développement qui recèlent des opportunités certaines et qui présentent de véritables synergies avec les autres segments d’activité économique. Le gouvernement a d’ores et déjà ciblé la pétrochimie, l’industrie pharmaceutique, les engrais, les industries alimentaires, l’acier, les matériaux de construction et l’industrie mécanique comme vecteurs de croissance. Deux autres secteurs d’activités ont été mis en avant, celui de la production automobile et celui des technologies de l’information et de la communication.

    Par ailleurs, un certain nombre de régions ont été retenues pour la mise en œuvre de cette stratégie. Trois types de zones ont été définies et sont en cours de réalisation. Tout d’abord, les pôles de compétitivité à Alger, Blida, Oran, Mostaganem, Annaba, Setif-Bordj Bou Arreridj, Boumerdes, Tizi-Ouzou et Ghardaia-Hassi R’mel. Deuxièmement, les technopoles, à Sidi Abellah pour ce qui est des nouvelles technologies, à Bejaia pour l’agroalimentaire et comme plateforme d’exportations grâce à son port, et à Sidi Bel Abbes pour l’industrie électronique. Enfin, les zones spécialisées à Arzew, Hassi Messaoud, Skikda et Oran. D’autres régions seront identifiées afin de promouvoir les secteurs du tourisme, agricole et la pêche.

    Si la stratégie industrielle suppose la modernisation de l’infrastructure de l’entreprise, son succès repose aussi sur des ressources humaines et une gestion de qualité. Un milliard de dollars seront alloués à sa mise oeuvre.

  • #2
    une façon de dire que les privatisations vont continuer encore de plus belle , et il a raison .
    Mr NOUBAT

    Commentaire


    • #3
      L'Etat veut injecter 1 milliard de dollars pour moderniser le tissu industriel. Ce n’est pas beaucoup. On pouvait rajouter le 1 milliard de dollars pour la construction de la nouvelle mosquée d’Alger. Ca serait plus utile pour les algériens.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Tout à fait Shadok
        Je trouve pas ça beaucoup
        on peut tout de même saluer la clarification du postionnement de l'industrie

        Je me pose quand même la question de la destination des fonds et du manque d'ambition

        En parallèle il faut noter la volonté de l'état de rembourser la dette commerciale du pays soit environ 5 milliards US.
        La dette commerciale ne peut être rembourser qu'a la fin et elle représente une injection directe dans l'économie...

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