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Par: Sonia Lyes
La croissance économique algérienne a atteint un taux de 3,7% au premier trimestre 2017, selon un rapport de la Banque mondiale (BM), publié ce mercredi 11 octobre.
Cette croissance robuste, « bien partie », selon l’institution, est essentiellement tirée de la hausse de 7,1% du secteur des hydrocarbures, précise la même source.
À l’inverse, la hausse du PIB hors hydrocarbures a sensiblement ralenti, à 2,8%, contre 4% au premier trimestre de l’année dernière, indique la BM.
Dans le détail, le rapport relève un ralentissement marqué du secteur manufacturier, passant de 5,1% à 3,9% entre les premiers trimestres de 2016 et 2017.
Idem pour l’agriculture, dont le taux de croissance tombe à 3%, contre 4,8% l’année précédente.
Coup d’arrêt à la croissance et inflation en perspectives
Seulement, la Banque mondiale prédit un « ralentissement net » à partir du second trimestre de l’année, puis en 2018.
En cause, la politique budgétaire et fiscale restrictive du gouvernement, indique le rapport.
En effet, « avec la stabilisation de la production de pétrole, la croissance globale diminuera et l’impact de la hausse des taxes et des droits d’importations pèsera sur la croissance du secteur hors hydrocarbures », toujours selon la Banque mondiale.
Sur l’ensemble de l’année en cours, la croissance économique devrait modestement s’établir à 2,2%, avant de ralentir davantage en 2018, précise la même source.
Par ailleurs, l’économie algérienne devrait subir une forte pression inflationniste, indique l’institution monétaire internationale.
De fait, l’inflation est désormais au-delà de 6%, indique le rapport.