Le secteur ne cesse de montrer des signes de performance
En 2020, un véhicule sur cent sera «made in Maroc»
Le taux d’intégration en hausse constante
Une voiture est composée de plus de 30.000 pièces. Actuellement, le Maroc réussit à en fabriquer localement une bonne partie, allant du châssis aux sièges, en passant par les roues ainsi que nombre d’autres équipements d’intérieur qui lui permettent d’atteindre les 50% de taux d’intégration.
L’objectif est de pouvoir passer à des éléments plus nobles et à plus forte valeur ajoutée comme le moteur qui, à lui seul, représente 20% et que fabriquera PSA à Kénitra à moyen terme
Le Maroc a misé sur le cheval gagnant en plaçant l’automobile parmi ses priorités industrielles.
Ce secteur connaît actuellement une nette accélération qui profite à l’ensemble de l’économie du pays.
Une montée en cadence qui a même pris de court les plus optimistes: l’automobile a réussi à doubler le taux d’intégration et à quadrupler le chiffre d’affaires à l’export en moins de cinq ans. Les prévisions n’ont cessé d’être revues lors des dernières années et il est probable que les 100 milliards de DH à l’export soient atteints avant l’échéance de 2020.
Et le secteur a encore du potentiel.
Au niveau mondial, les prévisions pour 2017 tablent sur 93 millions de véhicules vendus, en légère augmentation par rapport à l’année écoulée, selon Michel Jacinto, consultant auprès du cabinet IHS.
Les perspectives à court et moyen terme sont aussi très optimistes.
La barre des cent millions de véhicules vendus sera atteinte dès 2020 et celle des 108 millions dès 2025.
Par marchés, celui de l’Europe de l’Ouest, le plus proche du Maroc, continuera sur le chemin de la croissance qui l’a caractérisé en 2016.
Il avait alors brillé en affichant une progression de 6,8%.
L’industrie automobile «made in Morocco» table justement sur les bons scores que réalise l’Europe pour briller.
En effet, le vieux continent est le destinataire final de plus de 80% des exportations marocaines du secteur.
Renault a aussi entamé des envois de pièces vers des pays comme l’Inde dans le cadre de son système ILN.
Mais des fenêtres de tir continuent de se créer, selon Jacinto.
C’est le cas du Brexit qui a obligé bon nombre de constructeurs installés en Angleterre à chercher d’autres cieux.
Parmi eux, Honda qui a rapatrié vers le Japon la construction de son modèle principal, la Civic.
Un cas de figure similaire devrait se produire avec la crise que connaît actuellement la Catalogne où des constructeurs comme Nissan pourraient être tentés de délocaliser leurs unités, autant d’opportunités qui pourraient être en faveur du Maroc.
Une autre bataille sur laquelle entend se mesurer le Maroc est celle du taux d’intégration et de la valeur ajoutée.
Actuellement, le secteur automobile local a atteint les 50%, selon le ministère du Commerce et de l’Industrie.
Ce taux est actuellement atteint au sein de l’usine tangéroise du constructeur Renault.
A moyen terme, il est prévu que ce constructeur aille au-delà.
Selon les termes de l’écosystème constructeur dont le premier du genre a été signé avec Renault en 2016, le taux d’intégration atteindra les 65% d’ici 2020, ce qui semble très réaliste selon les opérateurs.
L’accord prévoit aussi un flux d’achats au Maroc.
A l’horizon 2020, le montant global du «sourcing» atteindra les 2 milliards d’euros (soit environ 22 milliards de DH) d’achats effectués par les usines du groupe. A date d’aujourd’hui, le montant a déjà atteint un milliard d’euros.
En plus des fournisseurs de premier et deuxième niveau de Renault, qui exportent une partie des composants fabriqués vers les autres usines en Europe ou ailleurs, le constructeur optimise ses installations et son cycle de production en exportant une partie des pièces fabriquées dans l’usine de Tanger.
Pour PSA, dont l’usine démarrera au cours de l’année 2019, les objectifs vont au-delà.
L’usine de Kénitra affichera un taux de 65% dès le démarrage de l’usine, avant d’atteindre les 85% à terme lors de l’entrée en service de l’unité de fabrication de moteurs.
Au niveau du sourcing, PSA s’engage sur un milliard d’euros à l’horizon 2023, dont 600 millions sont d’ores et déjà une réalité.
En 2020, un véhicule sur cent sera «made in Maroc»
Le taux d’intégration en hausse constante
Une voiture est composée de plus de 30.000 pièces. Actuellement, le Maroc réussit à en fabriquer localement une bonne partie, allant du châssis aux sièges, en passant par les roues ainsi que nombre d’autres équipements d’intérieur qui lui permettent d’atteindre les 50% de taux d’intégration.
L’objectif est de pouvoir passer à des éléments plus nobles et à plus forte valeur ajoutée comme le moteur qui, à lui seul, représente 20% et que fabriquera PSA à Kénitra à moyen terme
Le Maroc a misé sur le cheval gagnant en plaçant l’automobile parmi ses priorités industrielles.
Ce secteur connaît actuellement une nette accélération qui profite à l’ensemble de l’économie du pays.
Une montée en cadence qui a même pris de court les plus optimistes: l’automobile a réussi à doubler le taux d’intégration et à quadrupler le chiffre d’affaires à l’export en moins de cinq ans. Les prévisions n’ont cessé d’être revues lors des dernières années et il est probable que les 100 milliards de DH à l’export soient atteints avant l’échéance de 2020.
Et le secteur a encore du potentiel.
Au niveau mondial, les prévisions pour 2017 tablent sur 93 millions de véhicules vendus, en légère augmentation par rapport à l’année écoulée, selon Michel Jacinto, consultant auprès du cabinet IHS.
Les perspectives à court et moyen terme sont aussi très optimistes.
La barre des cent millions de véhicules vendus sera atteinte dès 2020 et celle des 108 millions dès 2025.
Par marchés, celui de l’Europe de l’Ouest, le plus proche du Maroc, continuera sur le chemin de la croissance qui l’a caractérisé en 2016.
Il avait alors brillé en affichant une progression de 6,8%.
L’industrie automobile «made in Morocco» table justement sur les bons scores que réalise l’Europe pour briller.
En effet, le vieux continent est le destinataire final de plus de 80% des exportations marocaines du secteur.
Renault a aussi entamé des envois de pièces vers des pays comme l’Inde dans le cadre de son système ILN.
Mais des fenêtres de tir continuent de se créer, selon Jacinto.
C’est le cas du Brexit qui a obligé bon nombre de constructeurs installés en Angleterre à chercher d’autres cieux.
Parmi eux, Honda qui a rapatrié vers le Japon la construction de son modèle principal, la Civic.
Un cas de figure similaire devrait se produire avec la crise que connaît actuellement la Catalogne où des constructeurs comme Nissan pourraient être tentés de délocaliser leurs unités, autant d’opportunités qui pourraient être en faveur du Maroc.
Une autre bataille sur laquelle entend se mesurer le Maroc est celle du taux d’intégration et de la valeur ajoutée.
Actuellement, le secteur automobile local a atteint les 50%, selon le ministère du Commerce et de l’Industrie.
Ce taux est actuellement atteint au sein de l’usine tangéroise du constructeur Renault.
A moyen terme, il est prévu que ce constructeur aille au-delà.
Selon les termes de l’écosystème constructeur dont le premier du genre a été signé avec Renault en 2016, le taux d’intégration atteindra les 65% d’ici 2020, ce qui semble très réaliste selon les opérateurs.
L’accord prévoit aussi un flux d’achats au Maroc.
A l’horizon 2020, le montant global du «sourcing» atteindra les 2 milliards d’euros (soit environ 22 milliards de DH) d’achats effectués par les usines du groupe. A date d’aujourd’hui, le montant a déjà atteint un milliard d’euros.
En plus des fournisseurs de premier et deuxième niveau de Renault, qui exportent une partie des composants fabriqués vers les autres usines en Europe ou ailleurs, le constructeur optimise ses installations et son cycle de production en exportant une partie des pièces fabriquées dans l’usine de Tanger.
Pour PSA, dont l’usine démarrera au cours de l’année 2019, les objectifs vont au-delà.
L’usine de Kénitra affichera un taux de 65% dès le démarrage de l’usine, avant d’atteindre les 85% à terme lors de l’entrée en service de l’unité de fabrication de moteurs.
Au niveau du sourcing, PSA s’engage sur un milliard d’euros à l’horizon 2023, dont 600 millions sont d’ores et déjà une réalité.
Renault: 12% de la production mondiale sort de Tanger
En moins de cinq ans, l’usine tangéroise de Renault, spécialisée dans la fabrication de véhicules de marque Dacia, a réussi à se hisser dans le top 20 des usines du constructeur au Losange.
L’usine qui vient de fêter sa millionième voiture produite en juillet dernier assure près de 12% de la production totale du groupe Renault.
En d’autres termes, un véhicule sur huit vendus par Renault sort de l’une des trois chaînes dont dispose l’usine de Tanger. Selon le management de l’usine, le défi actuel est celui de la qualité.
Même si actuellement l’usine se place au niveau des standards du groupe, l’objectif est de la placer au top trois des meilleures usines de Renault au monde.
L'Économiste
En moins de cinq ans, l’usine tangéroise de Renault, spécialisée dans la fabrication de véhicules de marque Dacia, a réussi à se hisser dans le top 20 des usines du constructeur au Losange.
L’usine qui vient de fêter sa millionième voiture produite en juillet dernier assure près de 12% de la production totale du groupe Renault.
En d’autres termes, un véhicule sur huit vendus par Renault sort de l’une des trois chaînes dont dispose l’usine de Tanger. Selon le management de l’usine, le défi actuel est celui de la qualité.
Même si actuellement l’usine se place au niveau des standards du groupe, l’objectif est de la placer au top trois des meilleures usines de Renault au monde.
L'Économiste
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