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Les enseignements d'Octobre 1917

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  • Les enseignements d'Octobre 1917

    Les enseignements d'Octobre 1917 pour le PADS (communistes algériens)

    Solidarité Internationale PCF 20 sept. 2017

    Commémorer le centième anniversaire de la révolution d'Octobre : une tâche idéologique de première importance pour préparer un nouvel assaut des exploités contre le capitalisme

    Publié le 14 Septembre 2017 par le site du pads

    La célébration du 100 ème anniversaire de la Révolution socialiste d'Octobre 1917 en Russie, l’orientation donnée à sa commémoration, ou le fait de la passer sous silence, révèle de façon précise les objectifs stratégiques réels de classe d'un parti qui se dit communiste ou partisan du “socialisme” en général.

    Sa célébration ne peut être réduite à une simple manifestation conventionnelle de circonstance dictée par les pages du calendrier.

    La révolution d'Octobre est la plus grande révolution que l'humanité ait jamais connue depuis que les exploités et les opprimés cherchaient à détruire les chaînes de l'asservissement et à bâtir une société fondée sur des liens d'entraide et de fraternité. Les révolutions qui se sont terminées par la suppression de l'esclavage et l'abolition de la féodalité n'ont pas fait disparaître l'exploitation de classe. L'asservissement n'avait fait que changer de forme. Une nouvelle classe exploiteuse a remplacé l'ancienne.

    Avec la Révolution d'Octobre le pouvoir des soviets des ouvriers, des soldats et des paysans s'est pour la première fois dans l'histoire attaqué de façon consciente et organisée, sur la base de la théorie révolutionnaire forgée par Marx, Engels et Lénine, à la racine de l'exploitation, la propriété privée des moyens de production, source d'inégalités économiques et sociales insurmontables, de frustrations et de guerres de plus en plus barbares et dévastatrices. Elle a supprimé l'exploitation et l'oppression, ouvert une page nouvelle pour l'édification d'une société où les producteurs sont devenus maîtres du produit de leur travail et de leur devenir.

    La révolution d'Octobre a reconnu le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et l'a appliqué aux peuples asservis par l'autocratie russe. Les peuples dominés sous le tsar se sont libérés du joug du régime féodal-bourgeois.

    Elle a donné une formidable impulsion au mouvement de libération nationale. L'existence de l'Union soviétique, la formation d'un camp socialiste, l'aide apportée de façon désintéressée aux peuples en lutte contre l'oppression coloniale a précipité l'effondrement du système colonialiste.

    Malgré les conséquences des deux guerres mondiales et la guerre civile, malgré les privations provoquées par l'encerclement et les blocus, le socialisme a fait de l'URSS en moins de quatre décennies, la deuxième puissance industrielle mondiale. Et pourtant le niveau de la production industrielle de la Russie à la veille de la 1ère guerre mondiale ne dépassait pas le huitième de celui des USA. Ce fut le fruit de la dictature du prolétariat, de la gestion centralement planifiée des forces productives devenues propriété sociale, de l'enthousiasme et de l'abnégation des travailleurs convaincus qu'ils travaillaient désormais pour eux-mêmes et non plus pour enrichir une minorité. La nationalisation de la terre et sa collectivisation ont fait disparaître la famine à jamais. L'analphabétisme a été supprimé. L'éducation, la culture, la santé, sont devenues gratuites. Le logement a été mis à la portée de tous. L'Union soviétique a été le premier pays à se lancer dans l'exploration de l'espace.

    La restauration du capitalisme plus de 70 ans après octobre 1917, a donné libre cours à une sauvage revanche des exploiteurs. La victoire de la contre-révolution a plongé les travailleurs des anciens pays socialistes dans une misère épouvantable, dans l'incertitude du lendemain. Le volume de la production a été divisé par deux dans l'ex-URSS. Partout les pays socialistes se sont désindustrialisés. L'espérance de vie a chuté. La condition de la femme a reculé. Les conquêtes sociales ont été rayées.

    Une minorité d'assoiffés de privilèges soumis aux puissances impérialistes s'est approprié le fruit de dizaines d'années de labeur des peuples par la tromperie conjuguée aux moyens de gangsters les plus violents et les plus cyniques. Pour ne prendre qu'un exemple très édifiant, la base industrielle de la RDA, 8 ème puissance économique a été rasée dès les premiers mois de son absorption par la RFA pour que jamais plus elle ne puisse redevenir un pays indépendant où les travailleurs sont maîtres de leur destin.

    Les bénéficiaires du vol des richesses sociales ont semé la haine et la discorde entre les peuples. Les frontières d'avant 1917 ont été reconstituées par des fleuves de sang. L'humanité a subi un recul sur tous les plans. Une chape de plomb est tombée sur tous les peuples qui s'étaient libérés de la domination impérialiste grâce à l'éveil provoqué par Octobre 1917 et au nouveau rapport des forces créé par l'existence de l'URSS. L'impérialisme se reprend à envahir tout pays qui lui tient tête et a le malheur de regorger de pétrole et de gaz. La Russie est redevenue une puissance impérialiste. En tant que telle ce n'est plus une force de paix.

    Elle cherche à prendre sa part dans la lutte pour le repartage impérialiste du monde que la révolution d'Octobre avait fortement endigué. Cette lutte est attisée plus que jamais. Le feu de la guerre est allumé et gagne peu à peu de vaste régions. Un cataclysme nucléaire peut se produire à tout moment. Délivrée du danger de perdre son pouvoir sous la poussée des idées conquérantes du socialisme en construction et de l'obligation de faire des concessions sociales à la classe ouvrière dont la combativité a été accrue, la bourgeoisie s'est lancée depuis la défaite du camp socialiste dans une attaque vindicative pour effacer tous les avantages et les droits arrachés par les travailleurs.

    Les prolétaires et les peuples qui se sont laissés duper par les promesses mensongères et démagogiques se retrouvent à la merci totale des capitalistes. Ils ont vu en 80 ans la victoire du socialisme puis le retour de leurs ennemis animés d'un désir enragé de revanche.

    L'anticommunisme, la répression qui frappe les communistes dans divers pays, la diffamation, le noircissement de l'expérience socialiste, ne sont que le moyen de démoraliser les peuples pour les empêcher de chercher l'alternative dans la revivification du socialisme.

    Les travailleurs peuvent tirer les leçons des révolutions et contre-révolutions au 20 ème siècle. Le bilan du socialisme a été positif malgré les immenses difficultés qu'il a rencontrées sur son chemin et que les menées de l'impérialisme ont en grande partie provoquées. Cette expérience de portée mondiale a été une grande répétition pour la préparation par le prolétariat et son avant-garde d'un nouvel assaut à une échelle encore plus grande. La bataille idéologique consiste à en tirer et à en assimiler toutes les leçons.

    Le bilan du capitalisme est marqué par l'incapacité d'assurer le plein emploi, de garantir une vie digne et à l'abri des mauvaises surprises, alors que le prodigieux développement des forces productives met désormais l'humanité tout entière à l'abri du besoin. Cette incapacité est l'expression de ses lois internes, de son antagonisme insurmontable entre le Capital et le Travail, de sa loi fondamentale de la plus-value. La prolongation de la vie du capitalisme à sa phase suprême de l'impérialisme n'est que source de malheurs. La tendance belliciste sans frein du capitalisme se manifeste tous les jours. Ce sont des guerres permanentes pour le repartage du monde entre ses pôles rivaux et le contrôle des sources d'énergie.

    Ses guerres peuvent à tout moment devenir apocalyptiques menaçant l'espèce humaine de disparition. C'est la recherche du taux de profit le plus élevé qui, en rendant impossible le contrôle rationnel par la société du gigantesque système des forces productives, fruit de siècles de labeur, provoque le dérèglement chaotique des éco-systèmes de la planète avec des conséquences effroyables.

    La comparaison des bilans des deux systèmes, n'importe quel travailleur peut la faire. En dépit de l'extraordinaire brouillage des médias bourgeois et de la montagne de mensonges déversés sur les réalisations du socialisme, n'importe quel travailleur qui se donne la peine de réfléchir peut aujourd'hui tirer la conclusion que l'heure est venue de relancer la bataille, de tout faire pour se débarrasser du capitalisme.

    Tirer les enseignements des conditions qui ont permis la constitution du premier Etat ouvrier-paysan dans l'histoire, de l'expérience de l'édification du socialisme, des insuffisances inévitablement liées au fait que les travailleurs n'avaient aucun modèle entre les mains pour édifier la nouvelle société, analyser les causes des graves déviations et du manque de vigilance qui ont permis aux partisans du retour au capitalisme de réaliser leur travail de sape, cette réflexion collective est indispensable à l'ensemble du mouvement ouvrier et populaire pour préparer de nouveau le renversement de la domination de la bourgeoisie, empêcher à jamais le retour au régime de l'exploitation de classe.

    La révolution d'Octobre est intimement liée au léninisme, marxisme vivant et créateur à la phase impérialiste du capitalisme. Elle a montré qu'une révolution ne se commande pas, qu'elle se produit lorsque les conditions objectives sont réunies, que l'activité des masses populaires se déploie à plein et atteint un haut niveau de conscience grâce au rôle du parti révolutionnaire, de la justesse de sa théorie et de sa stratégie.

    Elle ne peut triompher, et elle triomphe effectivement, que grâce à l'action consciente des exploités et à leur esprit de sacrifice, à leur organisation, à la détermination de leur avant-garde prolétarienne à mettre en application son programme révolutionnaire. Un travail acharné doit être déployé pour libérer la classe ouvrière de l'influence idéologique réactionnaire de la bourgeoisie et de l'opportunisme sous toutes ses formes.

    Sous la direction de Lénine le parti bolchévique a mené une bataille idéologique ininterrompue et sans merci contre ceux qui prétendaient que l'insuffisance numérique de la classe ouvrière en Russie et son retard industriel par rapport aux pays capitalistes les plus développés de l'époque lui interdisaient de se fixer le socialisme comme objectif.
    Dernière modification par Elghifari, 13 octobre 2017, 04h15.

  • #2
    Lénine a mis à nu la loi du développement inégal, la possibilité et la nécessité qui en découlent de la victoire du socialisme dans un pays ou un groupe de pays là où le maillon de la chaîne impérialiste est le plus faible. Il montra que ce qui fait la force de la classe ouvrière et la possibilité pour elle de s'emparer du pouvoir en exprimant non seulement ses intérêts mais aussi ceux de toutes les couches sociales exploitées, ses alliés dans la lutte pour renverser le pouvoir des exploiteurs, ce n'est pas qu'elle soit obligatoirement majoritaire dans la société.

    Ce qui la rend apte à assumer ce rôle, à assumer sa mission historique de fossoyeur de la bourgeoisie c'est sa position de classe la plus exploitée qui n'a que ses chaînes à perdre et tout à gagner comme l'affirmaient avec force Marx et Engels dans le Manifeste communiste. C'est son degré de concentration basé sur le développement de la grande industrie. C'est le niveau d'organisation et de discipline collectives qu'elle acquiert dans le système économique moderne. Ce sont ses liens étroits avec toutes les autres couches sociales exploitées par le capitalisme et ne vivant que du fruit de leur travail, paysans pauvres, petits artisans et commerçants, petits employés salariés e fonctionnaires. C'est l'immense majorité de la population qui a intérêt à mettre fin à l'anarchie de la production capitaliste, à la domination de la bourgeoisie impérialiste.

    Les opportunistes conduits par les menchéviques, à coup d'arguties puisées dans la déformation et la falsification la plus grossière des thèses du marxisme exhortaient la classe ouvrière à se mettre sous la coupe de la bourgeoisie, à attendre qu'elle développe les forces productives jusqu'à leur "totale maturité", à ne pas tenter de jouer un rôle dirigeant dans le renversement de l'autocratie et des vestiges de la féodalité, à accepter de servir de chair à canon dans les guerres impérialistes derrière sa bourgeoisie sous le drapeau de la défense de la "patrie".

    L'étape historique actuelle en Algérie est celle de la lutte pour le passage au socialisme

    Les enseignements de la Révolution d'Octobre, les études des partis marxistes-léninistes sur les conséquences du révisionnisme qui ont mené à la victoire de la contre-révolution en URSS, révisionnisme amorcé par le procès fait à Staline en 1956 puis consacré comme ligne directrice au 20 ème congrès du PCUS, les leçons puisées de notre propre expérience nationale conclue en 1991 par la victoire au sein du PAGS du courant liquidateur, nous éclairent pour tracer notre chemin vers la conquête du pouvoir par la classe ouvrière et ses alliés, l'instauration du socialisme.

    Notre parti a définitivement et depuis longtemps tranché la question de la nature de l'étape historique actuelle dans laquelle se trouve le mouvement ouvrier algérien. C'est celle de la lutte pour la conquête du pouvoir par la classe ouvrière et ses alliés en vue de la révolution socialiste. Elle s'inscrit intimement dans le contenu de l'époque à l'échelle mondiale: le combat pour le passage du capitalisme au socialisme inauguré par la révolution d'Octobre 1917, tâche que n'infirme en aucune manière la victoire de la contre-révolution. Lénine indiquait déjà bien avant 1917 que cette époque allait être caractérisée par des victoires et des défaites du mouvement ouvrier, des avancées et des reculs temporaires, jusqu'au triomphe final de la révolution et du communisme.

    La lutte idéologique doit être menée sans merci contre tous les courants opportunistes qui nient la nature de cette étape en Algérie sous l'argument fallacieux que le niveau de développement des forces productives n'est pas mûr pour inscrire le socialisme à l'ordre du jour. Cette argutie sert seulement de voile pour masquer leur refus de s'engager dans la lutte contre la bourgeoisie dont au fond ils ont épousé les intérêts.

    Ils s'emploient à désorienter la classe ouvrière en la poussant à soutenir une prétendue et inexistante "bourgeoise patriotique productive", soi-disant force motrice incontournable du développement des forces productives.

    L'Algérie dispose de moyens importants, elle a un potentiel industriel qui lui permet d'aller de l'avant. Un pouvoir révolutionnaire de la classe ouvrière et des couches sociales populaires sera capable de développer les forces productives à un niveau supérieur à celui des années 1970 quand le secteur public occupait une place prépondérante dans l'économie et jouait un rôle moteur dans l'industrialisation. Ce nouveau pouvoir fera infiniment mieux qu'à cette époque où le pouvoir était traversé par des contradictions internes inconciliables entre partisans du capitalisme et petite-bourgeoisie socialisante. Celle-ci a vite perdu les rênes de l'Etat parce qu'elle n'avait pas su ou voulu s'appuyer sur la classe ouvrière. Elle lui refusait même le droit à s'organiser librement, en parti et syndicats de classe indépendants, hors d'un parti unique dominé par les idéologies petites-bourgeoises confusionnistes et les courants réactionnaires.

    Pour neutraliser la combativité et la prise de conscience de la classe ouvrière les nouveaux menchéviques algériens cherchent à la convaincre de s'unir à la bourgeoisie dans un soi-disant front intérieur contre les "compradores et les menace pesant sur la stabilité nationale".

    Construire le parti nécessaire à la préparation de la révolution socialiste

    Une deuxième question clé réside dans la lutte pour le renforcement et la construction de l'avant-garde communiste, sa jonction avec le mouvement spontané de la classe ouvrière, l'édification de syndicats de classe indépendants de la bourgeoisie et de ses valets détachés au sein des travailleurs pour étouffer leur prise de conscience. Les opportunistes rejettent la nécessité et la justesse de cette tâche. Ils mettent au centre de leurs discours la question de la création d'un large rassemblement de gauche, soi-disant pour être plus nombreux et devenir une force. Certains vont même jusqu'à dire que la classe ouvrière a besoin d'une patrie avant le parti. Leurs activités tendent à mettre la classe ouvrière à la remorque de la bourgeoisie qui cherche à se présenter comme l'incarnation de l'intérêt national.

    Les arguments opportunistes de ce genre n'ont rien de neuf. La révolution d'Octobre les avait réfutés. Sous couvert d'unir des forces nombreuses pour résoudre les immenses difficultés de la Russie, les menchéviques s'opposaient de toutes leurs forces non seulement à la révolution socialiste mais même à l'instauration de la république démocratique sans attendre la Constituante. Partant de la dualité du pouvoir née de la révolution de février, les bolchéviques avaient refusé tout soutien au gouvernement provisoire constitué par la bourgeoisie et les éléments opportunistes conciliateurs menchéviques et socialistes-révolutionnaires.

    Le mot d'ordre léniniste était "tout le pouvoir aux soviets" créés par les ouvriers, les soldats et les paysans. Ils avaient mené une lutte politique implacable contre les menchéviques majoritaires entre février et juillet dans les soviets. Ils ne s'étaient pas proposés de composer avec eux un front sur la base de "tâches communes minimales" comme diraient aujourd'hui les tenants de la gauche démocratique algérienne. Ils avaient évité de se lier les mains par des accords sans principe avec les opportunistes. Cela était impossible parce que les menchéviques et les SR ne voulaient pas combattre la bourgeoisie, ne cherchaient pas à mettre fin à la guerre, ni à confisquer les terres des propriétaires fonciers et à les remettre à la paysannerie pauvre, ni à reconnaître le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

    Ils agitaient le spectre du danger de la restauration de l'autocratie pour faire peur aux masses populaires. Ils répandaient le mot d'ordre de la nécessité de faire barrage à cette menace, tout en travaillant dans le dos du peuple à nouer un compromis avec les féodaux. Les bolchéviques avaient bandé toutes leurs forces pour gagner à leurs idées la majorité dans les soviets afin de leur faire jouer le rôle d'organes de la révolution socialiste, de forme de pouvoir de la classe ouvrière et de ses alliés, d'instrument de la dictature du prolétariat pour réaliser les aspirations sociales des exploités, abolir tous les privilèges de l'ancien régime et la propriété privée des moyens de production.

    Les bolchéviques sous la direction de Lénine avaient compris la signification historique des soviets. Ils ne se sont pas laissés entraîner dans des "fronts larges" entre partis anti-tsaristes. Le "front large", c'était dans les faits les soviets, organes de classe et de masse des exploités que les bolchéviques ont su orienter dans une direction réellement révolutionnaire en leur faisant prendre conscience de l'extraordinaire force qu'ils représentaient pour balayer l'ancien monde révolu assis sur l'asservissement et l'exploitation, la violence et l'arbitraire, l'abrutissement.

    Entre les nouveaux menchéviques algériens et les communistes continuateurs de l'héritage et des enseignements de la Révolution d'Octobre 1917, il y a un fossé que rien ne peut combler.

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    • #3
      Socialisme ou barbarie, tel sera l'avenir de l'humanité.

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