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Une employée italienne a obtenu deux jours de congé payés pour amener son chien se faire opérer. Une pratique inédite devant la justice suisse, mais pas impossible.
Est-il possible d'obtenir un congé payé pour s'occuper de son animal malade? En Italie, c'est ce qu'a obtenu une employée de l'Université de Rome, afin d'amener son chien chez le vétérinaire.
Inédit mais pas impossible en Suisse
En Suisse, cette situation n'est encore jamais arrivée dans le cadre d'une décision de justice, relativise Sophie Paschoud, juriste pour le Centre patronal vaudois: un employeur n'est donc pas tenu d'accorder un tel congé. Toutefois, la tendance est à une interprétation de la législation de plus en plus large.
«On admet de plus en plus que des problèmes d’organisation privée constituent «un empêchement non fautif de travailler». On le voit avec le congé pour la garde d’un enfant malade de trois jours, prévu à l'origine pour que les gens puissent s'organiser pour faire garder leur enfant malade et non pour leur permettre de veiller personnellement sur eux», ajoute Sophie Paschoud.
«Désormais il est souvent élargi aux proches explique la secrétaire patronale. Je n'exclus donc pas qu'un jour un tribunal tranche en faveur d'un tel droit dans le cas de soins pour un animal.»
Pas de revendication
Cette question ne fait pourtant pas partie des revendications de la Protection suisse des animaux (PSA). «Nous sommes évidemment ravis si un employeur décide de façon volontaire d'octroyer un tel congé à son employé», explique Helen Sandmeier, porte-parole de la PSA. «Mais de là à demander une décision de justice en ce sens, nous jugeons que cela va trop loin.»
(rmf)
Est-il possible d'obtenir un congé payé pour s'occuper de son animal malade? En Italie, c'est ce qu'a obtenu une employée de l'Université de Rome, afin d'amener son chien chez le vétérinaire.
Inédit mais pas impossible en Suisse
En Suisse, cette situation n'est encore jamais arrivée dans le cadre d'une décision de justice, relativise Sophie Paschoud, juriste pour le Centre patronal vaudois: un employeur n'est donc pas tenu d'accorder un tel congé. Toutefois, la tendance est à une interprétation de la législation de plus en plus large.
«On admet de plus en plus que des problèmes d’organisation privée constituent «un empêchement non fautif de travailler». On le voit avec le congé pour la garde d’un enfant malade de trois jours, prévu à l'origine pour que les gens puissent s'organiser pour faire garder leur enfant malade et non pour leur permettre de veiller personnellement sur eux», ajoute Sophie Paschoud.
«Désormais il est souvent élargi aux proches explique la secrétaire patronale. Je n'exclus donc pas qu'un jour un tribunal tranche en faveur d'un tel droit dans le cas de soins pour un animal.»
Pas de revendication
Cette question ne fait pourtant pas partie des revendications de la Protection suisse des animaux (PSA). «Nous sommes évidemment ravis si un employeur décide de façon volontaire d'octroyer un tel congé à son employé», explique Helen Sandmeier, porte-parole de la PSA. «Mais de là à demander une décision de justice en ce sens, nous jugeons que cela va trop loin.»
(rmf)
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